My Home Hero, tome 2

Cela faisait plus d'un an que j'avais mis cette série manga en stand-by. Non pas qu'elle ne me plaisait pas, que du contraire, juste parce que je veux trop lire et que je n'y arrive pas.

Hop, 2022, bonne résolution, on reprend la saga et on lit le tome 2.

Le tome 1 percutait déjà fort, le 2 percute tout aussi fort et fait monter le rythme cardiaque.

Pfiou, suspense taillé au cordeau, violence, tensions fortes, mains moites et dialogues ciselés entre les différents protagonistes.

C'est ce qui fait la force de ce manga : les dialogues ! Non pas que l'on soit dans une punchline de fou, juste que les discussions entre le jeune Yakuza et ce brave monsieur Tetsuo Tosu sont fort réalistes.

Précisions que c'est le jeune yakuza qui mène l'interrogatoire, que Tosu souffre, qu'il tente de sortir de cette spirale infernale sans que sa famille ne passe l'arme à gauche et que le moindre faux pas, le moindre mensonge pas convaincant est synonyme de mort.

Le scénariste a donc ciselé chaque geste, chaque pensée, chaque réplique, afin que tout s'emboîte parfaitement, même s'il n'existe aucune bonne réponse…

Tetsuo Tosu est sur un fil, le moindre faux pas et c'est la chute ! Si les yakuzas apprennent que c'est bien lui qui a tué Nobuto, le mec violent de sa fille, l'organisation criminelle dont faisait partie ce connard de Nobuto va lui faire bouffer son acte de naissance à tel point qu'il entendra chanter les anges, le gugusse de Tokyo. Les autres vont le renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux !

Bon, afin d'éviter une "nervousses brékdones", je vais souffler un coup, laisser diminuer les battements de mon coeur et ensuite, replonger dans le tome 3 !

Un manga bien pensé, bien dessiné, avec un scénario original, qui ne manque pas de profondeur (contrairement à ce que beaucoup pensent des mangas) et qui addictif à lire.

De plus, grâce à ce manga, vous saurez tout sur "Comment se débarrasser d'un corps mort encombrant"… Mieux que le trou au fond du jardin !

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Après avoir tué et coupé en petit morceau le petit copain violent de sa fille, Tetsuo Tosu se trouve bien dans l'embarras car il doit maintenant gérer les potes du défunt : des membres de la pègre.
La situation se complique, du fait qu'il soit suspecté bien sûr mais aussi parce qu'il doit s'assurer que son comportement ne mettra pas sa famille davantage en danger.

Cette suite vraiment palpitante montre des talents de scénariste que j'ai rarement vu dans un manga. Les personnages, les situations, le lecteur ne voit rien venir.
C'est palpitant, c'est prenant. Et une fois refermé on se dit que c'est même carrément addictif !

Que de retournements de situation dans ce deuxième tome! de comment se débarrasser rapidement d'une odeur de mort qui imprègne une pièce à une alliance avec celui qui veut votre mort en passant par une séance d'interrogatoire musclé...voilà les chemins tortueux que nous font emprunter Yamakawa et Asaki. Haletant!

Tetsuo est enlevé et sa femme ligotée par les yakuzas. Chaque réponse donnée peut leur être fatal. Tetsuo joue avec le feu mais réussi à retourner la situation. Il propose à Kyoichi de l'aider dans sa recherche de Nobuto et de son possible meurtrier.

Comme pour le premier tome l'action s'enchaîne pour ne laisser aucun répit aux protagonistes mais aussi aux lecteurs, ce qui donne une urgence dans la lecture.

Génial !

Au début, je me suis demandé où voulait m'emmener ce tome. On vous file des conseilles pour commettre le crime parfait, ce qui est sympas, mais pas très utile. Puis l'action se met en place, et je me suis dis que la mère était carrément plus badass que le père et ça m'a fait peur.

Mais après j'ai compris... My home héro, c'est breaking bad version mafia !!!! C'est ce père de famille totalement lambda qui plonge dans à grande vitesse dans le gang des Yakusas. Et c'est bien fait, bien dessiné. C'est violent, drôle parfois et c'est incisif !

En bref, ce second tome vaut me détour et notre père de famille se révèle, ce qui est vraiment top !

Bonne lecture à tous.

Deuxième épisode de My home hero. Tetsuo et Kasen sont enlevés par Kyoichi qui est persuadé qu'ils sont liés à la disparition de Nobuto Matori, le petit ami de leur fille Reika. Un manga prenant signé Naoki Yamakawa et Masashi Asaki avec de nombreux rebondissements et une intrigue bien ficelée.

C'est un tome pleins de rebondissements que vous aurez entre vos mains ! My home hero est un seinen improbable et ce volume est encore plus WTF que le premier. Comment est-ce donc possible ? Ce héros, père de famille, va se retrouver dans des situations dangereuses incroyables, les enchaînements de mésaventures vont l'entraîner à repousser les limites de sa passion pour les aventures policières. Tetsuo-san va redoubler d'ingéniosité pour se dépatouiller (ou pour aggraver son cas). Un tome est dense et il n'y a aucune occasion de s'ennuyer. Je suis partagée entre le désir de connaître la suite et en même temps, la volonté d'accorder que ce genre de lecture ne me convient pas. J'aime le réalisme et je suis terre-à-terre normalement.. mais il faut reconnaître que ce seinen est hors du commun. Un compliment ou un reproche?

La suite de " My Home Hero " ma plus convaincue que le premier tome.
J'ai bien apprécié ma lecture, les risques sont plus gros, le danger est omniprésent et l'intrigue devient très passionnante.
J'aime bien voir l'évolution de cette affaire qui reste quand même assez improbable.
Tetsuo souhaite seulement écarter sa famille de cette affaire et compte subir tous seuls les coups et les complications de son crime.
Dans ce deuxième tome, je trouve que l'histoire reste bien ficelée, les personnages sont toujours aussi prévoyants voire même un peu trop pour que l'intrigue reste plausible.
Les protagonistes me donnent cette impression qu'ils ont déjà vécue ça.
Ça pourrait se comprendre davantage pour Tetsuo qui réalise des écrits en lien avec des crimes du même style mais pour sa femme c'est tout autre chose.
Je trouve qu'elle reste beaucoup trop effacée, ses émotions ne ressortent pas assez et j'ai beaucoup de mal à m'attacher à elle.
Après elle reste intelligente et j'apprécie tout de même le duo.
Par contre du côté de leur fille, j'ai plus l'impression qu'elle fait acte de présence, elle n'apporte rien à l'intrigue et je ne l'apprécie pas spécialement.
Pour Tetsuo, j'apprécie de plus en plus son côté manipulateur et calculateur, il reste l'un des personnages les plus intéressants à suivre avec Kyoichi qui possède un charisme incroyable.
C'est d'ailleurs l'une des raisons de pourquoi j'ai plus apprécié ce second volume.
Ce duo est très intrigant et j'ai hâte de voir jusqu'où ils peuvent aller dans leurs missions.
Je pense que le plus gros défaut de cette série dépend des coïncidences et des hasards qui sont régulièrement présents dans l'histoire.
J'aime beaucoup suivre leurs aventures mais c'est bien cette raison qui fait que la série ne fera pas partie de mes coups de coeur.
Du côté des graphismes, j'ai vu une petite amélioration sur les arrières plans.
Finalement, je pense encore continuer cette série et j'ai hâte de connaître les nouvelles mésaventures de Tetsuo et de sa famille.
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Que ce soit sur la couverture du premier ou celle du second tome, Tetsuo Tosu ne paraît pas son âge : 47 ans. À l'intérieur du manga, si.
Cette série se lit comme un bon polar et est rapidement prenante malgré un défaut : la personnalité de la fille de Tetsuo Tosu. S'il tuait tous les yakuzas et les psychopathes de la ville, je ne suis pas sûre que ça sauverait Keira et en tant que père, il devrait avoir une bonne discussion avec elle au lieu de la laisser reprendre sa vie d'étudiante parce qu'elle ne pourra pas survivre longtemps seule en milieu hostile. Au début, je pensais qu'elle cachait quelque chose mais il semblerait que non.
Autre défaut : le hasard et les coïncidences. Mais c'est difficile de ne pas en avoir quelques-unes même dans un scénario bien ficelé comme ceux de #breakingbad ou de #dexter (les premières saisons). Sinon, au niveau des points positifs : le brouillage entre le bien et le mal, le père de famille qui , sans être psychopathe, se révèle prêt à tout pour sa famille. le rapport qu'il entretient avec Koichi, à la fois membre d'une organisation criminelle et fin limier, est passionnant : ça rappelle #deathnote et ça se suit comme une partie d'échecs, chacun se méfiant de l'autre mais l'estimant aussi. La femme de Tetsuo n'est pas en reste au niveau de l'intelligence et de l'efficacité, et ces trois personnages portent pour l'instant la série, avec des caractères à la fois bien tranchés et originaux.
Le second tome est rassurant : ça évolue dans le bon sens alors que le premier pouvait faire craindre qu'on sombre dans le manichéisme.

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Rapprochement forcé avec le clan mais follement intéressant pour les personnages comme pour nous.
Se rapprocher ainsi pour se faire oublier j'adore.
Des bonnes questions sur la violence, les forts et les faibles.
C'est genre tellement bien