Je ne peux pas repousser un homme qui m’a tout donné et m’a accompagné en enfer. C’est ça l’amour, c’est être capable du pire pour l’autre, mais surtout, c’est refuser d’abandonner.
L’amour nous plonge dans une folie où toutes les impossibilités deviennent possibles.
Voici la lente agonie d’un homme qui avait choisi d’y mettre un terme, mais qui n’a pas réussi.
Cet amour me bouffe. Je n’ai jamais été dépendant d’aucune substance, d’aucun alcool, ma drogue est dix fois pire et plus douloureuse. Elle pense et agit. Elle a un nom, elle s’appelle Demon Riggs.
C’est ça l’amour ? C’est connaître une souffrance si violente qu’elle coupe la respiration, et donne l’impression d’être sur le point d’exploser ?
« Il me rend fou hors du donjon, tellement fou.
Il me fait mal.
Il me brise.
Je m’accroche à Jax alors que je laisse libre cours à cette souffrance qui me ronge de l’intérieur. Des mois de silence, des mois à imaginer le pire. Et quand j’espérais un changement, je découvre que l’espoir est devenu une utopie.
[…]
Je ne ressemble plus à l’Archer solide, celui sur qui Demon se repose quand nous ne sommes pas au Donjon. On dirait qu’on m’a fauché en plein vol. Les larmes sur mes joues me brûlent. Aimer Demon, c’est dix fois plus douloureux que de la cire chaude après vingt coups de fouet. Je tremble, j’ai l’impression que je vais m’écrouler.
C’est ça l’amour ? C’est connaître une souffrance si violente qu’elle coupe la respiration, et donne l’impression d’être sur le point d’exploser ? »
Mes démons doivent m’appartenir, je ne veux pas les partager. C’est ainsi, je contrôle ma vie quand elle ressemble à un putain de désastre. Je compartimente et j’éloigne les personnes auxquelles je tiens.