je crois que les âmes brisées se reconnaissent autant que celles qui sont destinées.
je t’aimerai quoiqu’il se passe, où que j’aille, quoi qu’il advienne, quoi que tu décides, qui que tu rencontres à l’avenir. Et puisqu’il n’y a que nos battements de cœur qui ne mentent jamais et que le mien ne bat plus, écoute le tien. Laisse-lui une chance de connaître l’irrégularité cardiaque, celle qu’on partageait, toi et moi. Étant donné que je suis mort et qu’on ne contrarie jamais ceux qui ne sont plus là, je veux que tu me promettes une chose. Je veux que tu retombes amoureux.
Mes amis, vivez, baisez, soyez heureux parce que si je meurs avant vous, je veux vivre à travers vous.
La mort est une libération pour certains. Le plus difficile, ce n’est pas pour ceux qui partent, c’est pour ceux qui restent.
L’amour est éternel, mais c’est la vie qui possède une date de péremption.
Lorsqu’on commence à s’attacher à quelqu’un, on bascule dans le danger. Surtout quand on a le cerveau retourné et qu’on possède des mécanismes de défense incroyablement bien ancrés.
L’alcool désinhibe, mais efface aussi les masques qu’on enfile.
J’ai remarqué ce détail quand on discute. C’est comme si l’alchimie des corps s’enclenchait, comme si nous étions attirés l’un par l’autre. Une forme spéciale d’alchimie des êtres qui se ressemblent. Ça se sent, quand deux personnes matchent et sont noyées sous la tension qu’on peine à nommer.
Dès que la situation m’échappe, dès que je perds le contrôle sur ma vie, sur ce qui s’y produit, sur ceux que j’aime, je n’ai plus de repères, toutes les peurs surviennent, mon esprit s’éteint et dérive.
Je suis une coquille vide sans émotion. Un corps qui ne répond pas à ses envies, mais à celles des autres.