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Critique de dido600


Avant de (se) poser la question, l'auteur, un «homme à tout penser» (il en a les capacités intellectuelles), nous emmène loin, très loin dans l'histoire des premiers gouvernements du monde. Depuis le temps où les dieux gouvernaient le monde jusqu'au temps où les hommes ont commencé à gouverner au nom des dieux.

Puis, on a droit ainsi aux premiers gouvernements marchands (1300-1600) ; au premier gouvernement atlantique du monde ( 1600-1815) ; aux premiers gouvernements du monde entier...avec les utopies entre autres européennes, les «internationales» et les premières institutions internationales informelles, ou non (1815-1914) ; puis à la grandeur et à la décadence du gouvernement américain du monde (1914-2011 : G2 anglo-américain, Sdn, Onu, deuxième G2 Etats-unis/Urss, G5 puis G7, deuxième «globalisation», G8 puis G20), enfin à l'état actuel du gouvernement du monde.

A l'arrivée, donc, un «gouvernement du monde d'une extraordinaire complexité...qui se résume en fait à un ensemble de pouvoirs multilatéraux qui se complètent, s'enchevêtrent, parfois se contredisent, mais prolongent de façon presque dérisoire l'action des gouvernements... en particulier de celui qui reste, malgré les mutations en cours, le principal maître du monde : celui des Etats-Unis d'Amérique».

Mais la messe n'est pas totalement et définitivement dite. En effet, dans ce monde, le pouvoir «monarchique» des Américains est contrebalancé par le pouvoir «aristocratique» des acteurs du marché mondial et par le pouvoir «démocratique» des plus démunis (dont ceux du «Double vert» fondamentaliste... les religieux, tous les religieux et les écolos ( Dieu et/ou la Nature) avançant leurs idées... et plus).

le commencement de la fin ? Un monde impossible à vivre avec des désordres continuels? Heureusement qu'il y a les mille et un projets et autres propositions des utopistes : Karl Popper, Jurgen Habermas, Toni Negri et Michael Hardt, Zhao Thinyang, Sheng Hong, Francis Fukuyama, Pascal Lamy, Ulrich Beck ... et Jacques Attali, of course.
Avis : énormément d'informations. Beaucoup de réflexions et de commentaires. Ouvrage très utile pour comprendre le monde et son devenir. Mais, en partie seulement !
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