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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'été dernier j'ai découvert Maurice Attia et les trois premiers tomes de sa quadrilogie dont j'ai beaucoup apprécié la lecture.
Récemment j'ai donc acheté le 4eme tome de la série "la blanche caraïbe". L'histoire se déroule sur quelques jours de mi-septembre à début octobre 1976. Les ouvrages précédents couvraient les périodes 1962, 1967/1968 et 1970.

Pour être honnête j'avoue avoir été déçue. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère des ouvrages précédents. Paco et Khoupi ont vieillis sans doute. Paco s'est, disons, un peu embourgeoisé : journaliste, critique de cinéma, marié avec Irène et père de famille. Tout au contraire Khoupi a plutôt tout raté, Eva l'a abandonné , il a basculé dans l'alcool et les petits boulots.
En souvenir de leur amitié Paco accepte de répondre à l'appel au secours de Khoupi.

J'ai eu de mal à entrer dans ce livre, l'impression de ne pas avancer dans la lecture. Mon intérêt s'est enfin réveillé à un peu plus de la moitié du livre. Est-ce l'arrivée d'Irène ? J'ai réussi à trouver de l'intérêt à l'histoire et à terminer ma lecture rapidement.

Cette histoire m'a laissé un goût amère. Ambiance lourde tant au niveau du climat que de l'histoire, trop de violence, de corruption et de morts. Un sentiment d'un échec pour Paco, alors que dans les trois premiers ouvrages il m'avait donné l'impression d'être un battant.
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J'avoue que ce nouveau roman de Maurice Attia me laisse quelque peu perplexe.....mais sans doute avais-je placé la barre un peu haut après la lecture il y a quelques années de sa brillante trilogie: "Alger la noire/ Pointe rouge/Paris Blues" .
Certes on retrouve les personnages récurrents des précédents romans et en particulier Paco Martinez et sa compagne Irène , bien que placée en arrière plan dans ce polar.
Seulement , voilà je n'ai pas retrouvé le souffle de la trilogie , le contexte historique dans lequel Attia immergeait ses personnages n'est pas aussi prégnant dans cet ouvrage et la présence de nombreuses scènes de sexe assez crues n'apportent strictement rien au déroulement de l'intrigue. le soufflé est retombé ...."Alger la noire" avait quelque chose de puissant , entre Didier Daeninckx et Thierry Jonquet les maîtres du polar politico/historique français. Maurice Attia nous promenait brillamment dans L Histoire , celle de la fin de la guerre d'Algérie pour se terminer dans le Paris post soixante-huitard , son incursion dans les Antilles ne m'a pas convaincue !
PS: Chez le même éditeur , je conseille la lecture des premiers Gilles Vincent, dans la veine de la trilogie de Maurice Attia , "Djebel" et "Parjures"
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Il faut un peu s'accrocher pour suivre cette histoire sans se perdre. de nombreux intervenants qu'il vaut mieux repérer très vite au risque d'être perdu dans le cas contraire. J'avoue avoir eu un peu de mal, et puis doucement, j'ai fini par intégrer les Antilles de 1976, puisque le roman se déroule en cette année. C'est une intrigue tortueuse et je pourrais reprendre à mon compte les phrases suivantes, sauf le tout début, mais vous allez comprendre pourquoi : "Paco avait trop travaillé sur cette enquête ; trop d'hypothèses se bousculaient dans sa tête. Et il était paumé." (p.186).

Évidemment, c'est le travail qui ne me va pas, ce n'est pas dans ma nature, le reste, je prends. En fait, même pas totalement, car je n'échafaudais pas d'hypothèses, j'en étais bien incapable, trop concentré à ne pas perdre le fil. C'est peut-être cela le talent de l'auteur que d'essayer de nous perdre pour mieux nous mener là où il veut. Plus j'y réfléchis, plus je me dis que c'est cela sa technique. Ouvrir plein de pistes, tellement qu'il est impossible au lecteur de deviner laquelle le mènera à la vérité. Ou alors, il faut se munir d'un carnet et d'un crayon à la manière de Columbo pour démêler le vrai du faux, mais personnellement, je préfère que l'enquêteur de papier me mène au dénouement.

Pour le reste, ce polar n'est pas gai, franchement noir, la Caraïbe n'est pas joyeuse ni même tentante. Maurice Attia en fait un descriptif loin des cartes touristiques, presque un repoussoir -mais bon, on est en 1976, les choses ont sûrement changé. Les protagonistes ne sont pas très joyeux non plus, mais l'amoncellement de cadavres n'inspire pas la gaudriole -encore que certaines pages sont très chaudes. On se demande comment tous s'en sortiront et s'ils s'en sortiront, le panier de crabes est fait de mailles très serrées et il est plein. La seule lueur, c'est la famille de Paco, Irène sa femme et Bérénice leur fille qui lui permettent de garder espoir en son retour à Marseille.

Finalement, après une relative difficulté à suivre les rebondissements, les bouleversements et les agissements des nombreux personnages, je dois dire qu'il me reste une impression d'un roman touffu, dense, fort bien mené -parfois un peu longuet, mais ce n'est pas rédhibitoire-, une histoire racontée de manière originale, des personnages complexes et manipulateurs. Un premier roman d'une trilogie à suivre.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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j'avais gardé un très bon souvenir de ma lecture de la trilogie de Maurice Attia.

Aussi, quand grâce à Babelio j'ai appris récemment l'existence de ce quatrième ouvrage narrant la suite des aventures de Paco, je n'ai bien sur pas résisté à la tentation de le lire. Si, j'y ai retrouvé le style de l'auteur, j'avoue avoir été déçu par la construction de ce récit et sa chute.

J'espère néanmoins que ma critique ne dissuadera pas les "Babeliens" de découvrir la trilogie noire de Maurice Attia: Alger la noire, Pointe rouge et Paris blues.
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Quelques années après « Paris Blues », l'aide que va essayer d'apporter Paco Martinez à son ami Tigran exilé en Guadeloupe où il est impliqué dans de drôles d'histoires nous ramène aux personnages de la trilogie de Maurice Attia ( Alger la noire », « Pointe rouge », « Paris Blues ») et à des sujets familiers : magouilles et pots de vin, notables corrompus, scandales immobiliers, trafics divers… Cela dans une ambiance néocoloniale délétère où l'adultère est chronique et où le rhum coule à flots ! Avec pour fil rouge le thème de l'exil, de l'errance vers une terre que l'on n'a pas nécessairement choisie.
Comme d'habitude chez Maurice Attia, c'est enlevé, rempli d'informations (un peu trop parfois, au risque de tomber dans le guide touristique), les « héros » sont attachants et l'action ne manque pas. le récit à la première personne (plusieurs premières personnes plus exactement) est vif, les références au film noir nombreuses. Certains auront par ailleurs plaisir à retrouver dans « La blanche Caraïbe » les années 70, un monde sans téléphone portable et où on empruntait encore régulièrement des DC3 ! Bref, un roman à l'ancienne, sympathique (même si Attia est moins à l'aise avec les Antilles qu'il l'était avec Alger ou Marseille) et dont j'ai quand même trouvé la conclusion un peu facile, quasiment bâclée. Puisque on nous promet une nouvelle trilogie, attendons la suite.

Lien : http://www.polarsurbains.com..
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