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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Margaret est une visionnaire, précurseur en littérature. Roman sorti en 1991, mais à aucun moment on ne s'en rend compte. Avec Oeil de Chat elle s'attaque à l'époque au roman initiatique. Genre littéraire souvent long car il retrace le passé du héros pour comprendre pourquoi il est dans sa situation actuelle.
Ici nous avons Elaine, une artiste peintre qui revient dans sa ville d'enfance Toronto pour présenter ses oeuvres. Un retour qui se fait dans la douleur et dans l'attente de réponse. Un retour qui va la replonger dans son douloureux passé, ses rencontres qui l'ont marquée et surtout la véritable histoire de ses tableaux.

J'ai apprécié le roman de Margaret Atwood mais pas dans son intégralité. J'ai perçu les messages forts : l'harcèlement scolaire (encore une fois en avance sur sont temps), la confiance en soi, la communication parent/enfant, la place de la femme dans la société et surtout dans des milieux sexistes, le quand dira t'on. Toronto avant d'être cette belle ville qu'on connaît, a eu une période réfractaire à toutes évolutions. Une jeune femme comme Elaine originale pouvait se sentir enfermée. Sachant qu'elle était fille de parent nomade et hippie. Débarquer dans une ville puritaine comme Toronto à l'après guerre ne pouvait être sans heurts.
Elaine va devoir comprendre les codes de cette société. Apprendre à se faires des copines et vouloir rentrer dans le moule. Elaine à l'époque de culotte bouffante sera plus vue comme une sorcière.

Le roman de Margaret Atwood se retrouve parfois monotone à certains passages et on peut s'y endormir. Mais elle arrive à nous garder en alerte avec des passages forts.
J'envisage fortement de découvrir toute se bibliographie pour savoir si elle a crée un autre chef d'oeuvre comme La servante écarlate.....
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Elaine revient dans la ville de son enfance, et remonte ses souvenirs pour essayer de définir l'enfant qu'elle était, puis la femme qu'elle est devenue, par le regard de ses amies, de sa famille, de ses enseignants. N'est-ce pas plutôt ses toiles qui, toutes reliées à son histoire, permettent d'en savoir plus sur elle ? le jeu d'aller-retour entre présent et passé est un peu long, c'est la partie sur Elaine enfant que j'ai préférée à celle sur l'adulte. Dommage que Cordélia, si présente au début, s'efface progressivement - au moins dans la réalité puisque la Narratrice continue à lui parler. le début est plus fort, notamment dans l'évocation du harcèlement moral que des enfants de 10ans exercent les unes sur les autres - des passages très puissants.
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Ça a l'air d'une autobiographie mais ce n'en est pas une. L'auteure prend le soin de nous le préciser en préambule. Et pourtant, on peut reconnaître plusieurs éléments qui ont jalonné la vie de Margaret Atwood: son enfance un peu bohème du fait du métier paternel, la ville de Toronto dans laquelle se situe une bonne part du récit... Peu importe, ça a l'air tellement vrai que le livre aurait pu s'appeler "D'après une histoire vraie" et d'ailleurs, j'y ai retrouvé quelques éléments, tels la manipulation de l'auteure par une soi-disant amie... J'ai aimé ce livre; j'ai aimé suivre la vie d'Élaine, éclore ses prises de conscience, passer avec elle à travers des périodes d'impuissance et même de dépression, la voir en sortir avec une maturité plus assurée. Je crois avoir tout aimé de ce récit. Cependant, il n'a pas la force de "La servante écarlate" et j'ai trouvé que la traduction laissait quelquefois à désirer (comme si je voyais l'expression anglaise sous-jacente), une impression que je n'avais pas eue en lisant La servante. Bref, une lecture dont je garderai un très bon souvenir et qui donne le goût de lire plus de Margaret Atwood mais qui mérite une étoile de moins que La servante.
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Une artiste revient à Toronto pour une rétrospective de son oeuvre. Elle se remémore son enfance et ses relations tordues avec ses "amies". Prenant, fascinant.
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