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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir lu " Bleu Calypso " , je m'étais bien promis de retrouver les personnages de ce roman tant j'avais passé un bon moment avec eux . Et bien voilà, les amies et amis , c'est fait et je vous l'annonce d'ores et déjà, j'espère bien les rencontrer à nouveau , dans " Vert Samba ", peut - être mais ça, c'est une autre ( belle ) histoire .
Dans ce roman , outre les personnages , on retrouve tout l'art et l'habileté de Charles Aubert . Il s'agit bien d'un polar avec des coups de feu , des morts , des scènes de torture ( mais oui ...) et pourtant ...Pourtant , on a l'impression de revenir en arrière avec un roman à " la française " , avec les bons et les méchants, les méchants étant des " gros bras de la pègre marseillaise " et les bons , une sorte de " club des cinq " , pas forcément en vacances mais qui , alors qu'ils ne cherchent qu'à échapper au stress et à l'absurdité de la vie quotidienne , voient sans cesse une foule d'aventures s'abattre sur eux . Et oui , il y en a des " gens comme ça , la moindre fiente de de pigeon qui tombe du ciel est pour eux ."
En même temps que se déroule l'action , on sourit aux aventures amoureuses ( celles - ci ) de Niels et Lizzie, de grandes " plages " de sourires face à leurs désopilantes tergiversations de grands ados et leur jalousie qui crée ces quiproquos ....encore présents dans nos mémoires ( souvenirs , souvenirs ...ben oui , hein , c'est la vie ...)
Le père de Niels , en faisant son apparition , nous ramènera vers le célèbre Capitaine Haddock , son surnom de " Paddy " n'allant pas sans nous rappeler une marque de whisky qui coule à flots dans les pubs irlandais ...Son entente avec le père de Lizzie , Vieux Bob , m'a remis en mémoire le duo Bourvil - Fernandel de la " Cuisine au beurre " , c'est dire . Peut - être ne s'agit - il là que du " délire intellectuel " du lecteur que je suis mais cela montre aussi le pouvoir de cet auteur de nous transporter dans un ailleurs " ancré " en nous et qui ne demande qu'à renaître pour notre plus grand plaisir ....Oui , on peut peut - être le voir ainsi , des situations tragiques enrobées dans une charmante ambiance plutôt...sympathique .....
En tout cas , me concernant , j'avoue beaucoup aimer ce " genre de pause salutaire " dans mes " lectures noires " et qui me donne beaucoup de plaisir . Les avis seront sans doute différents pour d'autres lecteurs et lectrices et ...tant mieux .Vous me direz .
Merci à Charles Aubert " pour ce bon moment " . Comme Niels , c'est un roi du " leurre " . Vous avez dit " La cuisine au leurre ? " ...Tiens , comme c'est bizarre ....A bientôt.


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Un « polar doux », dit la quatrième de couverture. Oui, mais bon… on a tout de même trois morts, une bonne séance de torture, deux tueurs à gages qui s'affrontent… qu'est ce que ce serait si c'était un « polar dur » !

Mais, là où, en effet, on a une sorte de douceur, c'est que en parallèle de l'enquête et des péripéties qui lui sont directement imputables, l'ensemble se déroule dans une ambiance qui parait assez apaisée. Pourtant, Niels se retrouve confronté à des questions métaphysiques sérieuses, autour de la famille, avec l'apparition d'un nouveau personnage, celui de Paddy, et de secrets qu'il n'a visiblement livré à personne ; le thème de l'amitié est également exploré, sous diverses formes.

Par moment, ce côté un peu « fleur bleue » – expression dont j'ai découvert récemment qu'elle vient du romantisme allemand, et, plus précisément, du roman de Novalis, Henri d'Ofterdingen, paru en 1811 – est presque agaçant, tellement le ton parait en décalage avec l'histoire. Mais cela crée un effet de style qui, au final, fait sens.

Ce livre, je l'ai lu en une journée, c'est donc dire qu'il a su me captiver. Je voulais savoir s'ils allaient retrouver Malik, je voulais savoir si j'avais bien identifié qui était Rolex, je voulais savoir comment ils allaient se débarrasser de Patek…

Bref, encore une bonne lecture, pour bien commencer l'année. Je recommande tout particulièrement ce livre à ceux qui aiment les polars qui, bien qu'ils traitent de sujets sombres, parviennent à garder de la fraîcheur…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Niels a franchi le pas. Abandonnant le costume cravate, ses fonctions de haut niveau il s'est reconverti et réfugié dans une "cabane" sur les bords d'un étang non loin de Montpellier , depuis il s'est reconverti il fabrique des leurres pour la pêche. Il a trouvé l'amitié et surtout rencontré Lizzie celle qu'il n'espérait plus. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes mais voilà son ami Malik, un geek de talent, a disparu. On a trouvé chez lui des traces de sang et un cadavre...
Comment ne pas se mettre en quête de son ami avec l'aide de Lizzie, Vieux Bob sous la protection de Malko?
Une lecture facile, agréable où les coups, les balles, les pièges ont pour toile de fond des paysages de rêve. Charles Aubert brosse des portraits d'hommes et de femmes cabossés par la vie qui ont choisi de réagir chacun à leur façon.
J'avoue être très gênée par cette nouvelle appellation de "polar doux"!! Elle me gêne et me dérange comment peut il y avoir des morts violentes et brutales douces? Bien sûr si certains auteurs en rajoutent dans le glauque et le sordide sanglant ce n'est pas le cas de Charles Aubert , cela me convient très bien mais de grâce de parlez pas de polar doux on n'est pas dans le domaine des bisounours!!
Un très grand merci à Marion des éditions Slatkine &Cie pour ce partage.
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C'est un grand plaisir de retrouver Niels Hogan, le midi de la France et l'air marin. Je l'ai découvert dans Bleu calypso, retiré aux bords des étangs, fabriquant des leurres artisanaux pour pêcheurs en quête d'authenticité. Charles Aubert nous renvoie, malgré l'intrigue policière, a un besoin de vie simple, hors des complications des villes et du monde. Pourtant, la réalité nous rejoint forcément pour le meilleur et parfois pour le pire. Un excellent plaisir de lecture iodé.

Alors qu'il se remet de moments éprouvants avec ses amis, Niels reprend ses affaires et la confection de leurres. Malheureusement, le marché a attiré d'autres créateurs, plus jeunes et surtout familiarisés avec les nouvelles technologies de la communication. Conscient de son handicap en la matière, Niels espère que Malik, son copain informaticien pourra l'aider à multiplier les ventes. Or, il découvre avec effroi que Malik a disparu, laissant derrière lui quelques gouttes de sang.

« Croire en ses rêves » c'est la leçon de second opus des enquêtes de Niels Hogan. C'est facile à dire mais ce n'est pas forcément évident à mettre en oeuvre. Les pressions de sociales et familiales, ses propres freins psychologiques. Charles Aubert le réalise à travers l'écriture textes sur son héros, il a réussi à s'affranchir de ces contraintes quotidiennes. Toutefois, sommes-nous aussi prêts à faire souffrir des êtres aimés pour réaliser ses propres rêves. Accepterions-nous de souffrir, pour qu'un être aimé réalise ses rêves ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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L'an dernier, j'avais découvert l'excellent Bleu Calypso, un roman policier qui m'avait surprise par son côté apaisé mais néanmoins riche en péripéties. Rouge Tango continue dans cette lignée, pour mon plus grand plaisir !
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Dans sa cabane au bord de l'étang, Niels Hogan semble avoir une baisse de moral. le fabricant de leurres se sent désarmé face à ses nouveaux concurrents, des jeunes, doués en communication et en marketing, qui explosent les ventes et mettent à mal la place qu'il s'était faite jusque-là. Vaille que vaille, il va commencer par trouver son ami Malik pour redonner un coup de jeune à son site Internet ! Seulement voilà, Malik a disparu…
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Dans ce roman, nous retrouvons la fine équipe qui gravite autour de Niels ; Lizzie, Vieux Bob, Malko et Alex. A peine remis des évènements passés, ils vont se fourrer dans un sacré guêpier, dénichant des bandits prêts à tout pour mener leur tâche à bien.
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J'ai trouvé la psychologie des personnages encore plus approfondie que dans le tome précédent. Niels est dans une nouvelle phase de questionnement et semble un peu dépassé. Ce qui paraît se traduire chez lui par des ennuis d'ordre physique. On ressent cette évolution, le cheminement de sa pensée, son angoisse, un peu, concernant l'avenir. Ils forment, avec Lizzie la tornade, un couple atypique, touchant et amusant aussi. Il faut dire que la belle ne le ménage pas ! Les protagonistes ont tous une sacrée personnalité, qui les rend vraiment sympathiques. Une bande de copains comme on aimerait en avoir !
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J'aime l'ambiance installée par l'auteur et le style fluide, qui rendent la lecture agréable. La sérénité qui se dégage de cet environnement splendide est de courte durée, et laisse rapidement place à l'action, embarquant le lecteur dans le tourbillon des évènements, jusqu'au bel épilogue final.
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Si vous avez envie d'un roman palpitant, drôle, avec des personnages attachants, le tout dans un décor magnifique, Rouge Tango est ce qu'il vous faut !
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Ma chronique complète est sur le blog.
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Après avoir lu et beaucoup aimé « Bleu Calypso », premier roman de Charles Aubert, il était tout naturel que je plonge immédiatement dans « Rouge Tango » le second roman de l'auteur, d'autant plus que celui-ci reprend les mêmes personnages que son premier opus et que l'action se situe dans la continuité du premier…

Pour rappel, « Bleu Calypso » mettait en scène Niels Hogan, un ancien cadre commercial dans les assurances qui, las de sa vie, profite d'une restructuration de son entreprise pour partir avec un petit pécule et s'installer dans une cabane au bord d'un étang au sud de Montpellier afin d'y fabriquer des leurres pour la pêche.

Comme nous sommes dans un roman policier, bien évidemment, le personnage est confronté à des morts, des policiers, mais surtout une jeune journaliste dont il va s'éprendre.

Quant à Charles Aubert, il semble que son personnage soit une version littéraire de sa personne étant donné qu'il fut cadre commercial et qu'il s'exila au bord d'un étang au sud de Montpellier pour y fabriquer… des bracelets-montres.

Niels Hogan vit toujours retiré dans sa cabane de pêcheurs au bord d'un lac au sud de Montpellier. Mais la quiétude n'est plus de mise ces derniers temps. Si Lizzie a fini par s'installer avec lui, elle bourlingue le monde en tant que journaliste pour ses articles et Niels se retrouve toujours à l'attendre. de plus, les ventes de ses leurres chutent dangereusement à cause de la concurrence de jeunes s'étant lancés dans le même commerce.

Persuadé qu'il faut qu'il rajeunisse son site internet pour booster ses ventes, Niels décide d'aller voir Malik, son jeune ami geek qui est son webmaster. Mais, arrivé chez lui, il constate que son appart est sens dessus dessous, que Malik n'est pas là, que ses ordinateurs ont disparu et qu'il y a beaucoup de sang sur le sol…

On retrouve donc dans ce second opus les personnages que l'on avait laissés dans le premier.

Outre Niels Hogan, le héros du livre, le lecteur retrouve Lizzie, l'intrépide journaliste, son père, Vieux Bob, le flic Malkovitch, l'ostréiculteur Alex et Malik, le jeune Geek.

Mais des personnages viennent se greffer à l'histoire et, outre des tueurs à gages venus De Marseille, nous faisons la connaissance de Paddy, le père de Niels, un traveller (sorte de gitan irlandais) au caractère et aux poings bien trempés…

L'intrigue tourne autour de la recherche de Rollex, un ancien tueur à gages du milieu marseillais qui a disparu il y a quelques années et qu'un caïd recherche pour venger la mort de son frère assassiné par lui…

Autant le dire tout de suite, un roman policier mettant en scène un détective, d'autant plus quand celui-ci est amateur, va avancer plus à travers l'action que la réflexion. Les moyens d'investigations manquant forcément à l'enquêteur amateur, pour dynamiser le récit, il ne reste plus que le danger pour faire tourner les pages.

Si c'était déjà le moteur du récit précédent, c'est encore une fois le cas dans celui-ci, mais un moteur plus puissant et plus rugissant.

Effectivement, les rebondissements mettant en extrême danger le héros et le voyant se sauver à la dernière seconde grâce à la chance ou l'intervention d'une tierce personne ne sont pas rares (au moins trois fois dans le roman) et, si on réfléchit un peu au phénomène on peut avoir l'impression de se retrouver devant une petite série B.

Mais, heureusement, une nouvelle fois, c'est la plume de Charles Aubert qui fait toute la différence. En plus d'être d'une fluidité appréciable, l'auteur n'hésite jamais à s'arrêter pour apprécier la nature créant ainsi des pauses rafraîchissantes et relaxantes entre deux moments plus tendus.

De par l'arrivée du père, le lecteur en apprend encore plus sur Niels, sur les raisons de son caractère, son enfance, ses origines…

Malheureusement, on devine rapidement la véritable identité de Rollex mais on est tout de même pressé d'en avoir confirmation, ce qui fait que cela ne gâche en rien la lecture.

On pourra regretter un certain manichéisme dans les personnages, ou chacun est blanc ou noir, mais jamais gris (à part Rollex) ainsi que des rebondissements qui sont expliqués par des révélations finales qui ne tiennent pas toutes vraiment debout.

Mais qu'importe, le roman, dans son ensemble, offre une lecture agréable (à défaut d'inoubliable) et donne envie de plonger dans le suivant, « Vert Samba » afin de savoir dans quel merdier Niels Hogan va encore se fourrer.

Au final, un roman policier d'aventures mené d'une belle plume et qui se lit avec un grand plaisir.
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Après le Bleu, il y a le rouge. Rouge feu, rouge sang, rouge passion...
Et puis, il y a le Rouge Tango.

Le Rouge Tango, c'est la couleur de la terre lorsqu'elle se gorge de fer, là, à l'endroit exact où nous retrouvons avec plaisir la petite clique formée par le Bleu Calypsos à l'opus précédent.

Niels, personnage central, mystérieux et énigmatique, prend encore un peu d'épaisseur et s'entoure d'une nébuleuse opaque. Il entre dans une mauvaise passe, mauvais karma, moral au ras des chaussettes... Sale temps pour les pêcheurs ! Et, pour ne rien arranger, il se prend dans les filets de gros vilains très-très méchants. Et ça va saigner, je te le dis, lecteur !

Ce deuxième opus, écrit d'une plume encore plus ajustée, te ravira par ses rebonds multiples, ses chapitres courts et ses effets de suspens, que l'auteur maîtrise parfaitement, ajoutant au rythme fou de l'intrigue une envie furieuse de tourner encore quelques pages avant de revenir dans le monde réel.

Si j'ai vite identifié le coupable, je me suis tout de même laissée embarquée par les pièges tendus par l'auteur et, surtout, par la crise existentielle traversée par le personnage principal, ses doutes, ses regrets et son côté has been exerçant un pouvoir de séduction qui ne s'est pas encore émoussé. Les descriptions sont toujours aussi sublimes et transportent, cette fois-ci, le lecteur dans les terres argileuses de l'arrière-pays.

Il y en a encore sous le capot après cette enquête palpitante, et j'avoue que je me laisserais bien tenter de nouveau par une autre couleur... allez, tiens, un vert, pour changer, et je parie que celui-là, il sera Samba... Vert Samba.
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Après Bleu Calypso, Charles Aubert poursuit les aventures de Niels avec Rouge Tango. Bien que séjournant dans le département de l'Hérault, l'écureuil se demande si son prochain roman – en construction – ne s'appellera pas Mont-Blanc pour convertir sa saga aux couleurs de la France. Mais loin de votre serviteur de déposer le moindre appât, juste une mise en bouche pour une bonne pêche livresque.

Niels, désormais en couple avec Lizzie la fille de son copain Bob, arpente toujours son petit coin de nature préservée près de l'étang des Moures et oscille entre joie de vivre et tourments face à une société qui le dépasse un peu. S'ajoute la crainte parfois de tomber nez à nez avec un cadavre, ce qui va se réaliser concrètement lorsque la police va retrouver le corps d'un homme sans vie au domicile de Malik, geek et bon copain, qui a mystérieusement disparu, suscitant anxiété chez ses amis – dont le restaurateur Alex – et chez Malkovitch, le Capitaine à la Section de Recherches de la gendarmerie de Montpellier, Malko pour les intimes. Après quelques vérifications, Malik semble être la victime collatérale du milieu marseillais et tous vont s'unir pour retrouver leur ami sain et sauf. Avec comme invité surprise le père de Niels !

Une lecture qui ravira ceux qui ont apprécié Bleu Calypso car on retrouve les mêmes ingrédients : écriture à la fois légère et fine, souci du détail, réflexions en demi-teintes et de belles vagues d'humour. Quant à l'enquête elle est rondement menée en actes et en gestes.

Noisette sur le poisson, ces polars colorés permettent une immersion dans la région montpelliéraine et de goûter tout en restant chez soi des effluves méditerranéens – et d'avoir la dalle quand on arrive aux passages des huitres et autres gourmandises.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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C'était un grand plaisir que de retrouver notre couple d'enquêteur hors norme dans ce nouveau roman de Charles Aubert. Niels ne cherche plus à résister à la belle Lizzie, il lui est au contraire entièrement dévoué. L''amour qu'il lui porte est touchant, qui eu cru que ce célibataire endurci puisse tomber ainsi dans ses filets. Niels vit toujours isolé dans sa cabane de pécheur dans le sud de la France. Il n'a que peu d'amis aussi quand Malik disparaît et qu'un cadavre est retrouvé chez lui, Niels et Lizzie décident de tout faire pour le retrouver. L'intrigue se dessine lentement et petit à petit on commence à comprendre ce qui se joue. L'écriture de l'auteur est très spéciale, il sait donner du sens et un rythme qui lui est propre. Il y a de la poésie, de la douceur, de l'humour et une façon de mener l'enquête plutôt sereine. Il faut dire qu'en tête de chaque chapitre on retrouve les trois lignes que forment les Haïkus et qui donnent à l'ensemble un souffle apaisant. Les lieux ont leur importance, on est loin de la ville et des citadins, on ressent cet isolement dans des paysages de toute beauté avec toujours cette passion de la pèche et de la fabrication de leurres par un Niels qui a laissé de côté son passé urbain. Il est aussi question de l'amitié, de la filiation et de l'amour bref un cocktail détonnant qui donne un plus à un polar rural de bord de mer étonnant. Les personnages secondaires ont une belle densité et Paddy (le père de Niels) fait une apparition remarquée. Vieux Bob reste fidèle à son image et on en apprend un peu plus sur Serge Malkovitch qui prend une place plus centrale dans ce nouveau polar. Un plaisir à lire avec un côté dolce vita bien sympathique. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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quelques mois après le 1er tome, bleu calypso, nous retrouvons Niels, notre fabricant de leurres et notre pêcheur préféré pour une nouvelle enquête. Toujours aidé par ses acolytes, vieux bob, lizzie et Malko, Niels va devoir comprendre pourquoi et où son ami et webmaster Malik a disparu!
J'ai adoré une fois encore les aventures de la joyeuse bande (et de leurs nouveaux compagnons !) Je trouve ca drôle d'un flic laisse n'importe qui mener l'enquête et se mettre en danger, tellement improbable 🤣
En apprendre plus sur le passé de Niels était très plaisant. Plus on approfondit sa personnalité plus on a envie de continuer ^^
La plume de l'auteur est tjs aussi fluide, dur de poser le livre, c'est un bon signe !
Seul petit bémol, malgré les fausses pistes disséminées par l'auteur j'ai de suite deviné l'identité de celui que nos héros recherchaient mais la fin m'a plu et j'ai hâte de lire le tome 3 😊
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