Audiard attire et déclenche les dithyrambes, malgré lui : c'est même une récurrence sous sa plume dans ce livre. On crie au génie, on s'extasie (un lecteur parle de chef-d'oeuvre). Mais, moi, j'y vois surtout le cri d'un homme désespéré. Je ne me souviens avoir jamais lu un livre aussi noir, aussi amer voire fielleux. Que cet homme a du souffrir pour haïr autant le genre humain ! Ce qui ne l'a pas empêché de se faire éditer et donc de s'épancher vers tous ceux qu'il déteste tant. Je ne sais qu'en penser. Déconcertant.
Commenter  J’apprécie         21
Petite plongée dans le pessimisme joyeux ,voire le gai désespoir....jubilatoire
Commenter  J’apprécie         10
Un chef d'oeuvre également !
Commenter  J’apprécie         10
On pense tout d'abord aux Gabins, aux Belmondos, à la prose populaire et acérée dont nous a habitué le dialoguiste.
C'est bien au delà de cela, c'est un Audiard ouvert, tantôt menteur, souvent des plus provocateur. En deuil et en recherche.
Un vécu difficile, autant durant l'occupation qu'à la libération, teinté d'un subtile mélange de cynisme et d'humour noir, toujours avec un équilibre touchant et pertinent.
Commenter  J’apprécie         00