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3,6

sur 425 notes
L'ouverture du récit, avec ses deux enquêtes parallèles et ses chapitres courts, accroche immédiatement
Ce thriller nordique, ancré dans des thématiques politico-écologiques, offre une atmosphère captivante.
Cependant, la conclusion ne parvient pas à soutenir la tension initiale, laissant l'ensemble, bien que correct, en deçà des attentes.
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Un roman passionnant dans un pays magnifique, l intrigue est prenante et les personnages sont juste top, les paysages sont bien décrit et le froid polaire mêlée des meurtres font frissonner. Merci cet auteur est très doue. Si vous aimez les polars additictifs et les paysages norvégiens lancez vous sans attendre
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Un polar de bonne facture plutôt bien écrit et agréable à lire mais qui ne restera pas dans mes annales. J'ai eu un peu de mal à adhérer à l'intrigue. Je suis arrivée au dénouement en me disant : 2 meurtres pour un enjeu aussi mince ! ? Il reste une atmosphère "nordique" bien rendue, c'est toujours ça
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Prof d'histoire-géo à la ville, Morgan Audic est aussi auteur de thrillers. Il imagine des crimes barbares commis dans des contextes géopolitiques troubles et troublés. J'avais apprécié son précédent ouvrage, de bonnes raisons de mourir, dont l'essentiel de l'intrigue prenait place, pendant la guerre du Donbass, dans la zone irradiée de Tchernobyl, retournée à l'état sauvage après l'explosion de la centrale.

Son dernier roman, Personne ne meurt à Longyearbyen, m'a embarqué en plein hiver pour le Svalbard, un archipel norvégien, situé bien au-delà du cercle arctique. L'été, on peut y apercevoir le fameux Spitzberg ; l'hiver, on ne peut espérer contempler que des aurores boréales. le territoire bénéficie d'un statut diplomatique spécial, car il est tenu pour stratégique par plusieurs pays, et tout particulièrement par la Russie. On y trouve des centres de recherche d'avant-garde en biologie marine. Les conditions climatiques, la configuration désertique et la présence d'ours blancs représentent de telles difficultés dans la vie courante, que les autorités locales sont très attentives à la sécurité et au bien-être de chacun. Tout est fait pour qu'on ne meure pas au Svalbard.

Et pourtant l'on y découvre le corps d'une jeune femme à moitié dévorée par un ours blanc ; une thésarde, qui étudiait l'impact de l'activité humaine sur le comportement des mammifères marins. Accident ? C'est ce que voudraient croire les autorités et la petite équipe de police locale. Dans un thriller, c'est toutefois peu probable. Ce n'est pas non plus l'avis d'une jeune inspectrice récemment installée à Longyearbyen pour se ressourcer, loin de la trépidation stressante des grandes villes.

Une deuxième intrigue se développe dans un autre archipel, plus au sud, à proximité des côtes norvégiennes. Les îles Lofoten ont longtemps vécu de la pêche. Puis le tourisme a pris de l'ampleur, dopé par les superbes paysages de fjords et de reliefs rocheux, ainsi que par la curiosité pour les évolutions des baleines, des bélugas et des orques. Une ex-journaliste de guerre vient de s'y installer, en vue d'une reconversion dans le tourisme marin.

Elle est retrouvée morte, noyée. On pense qu'elle s'est jetée à l'eau. Dépression ou quelque chose comme ça. Bien sûr, un journaliste, ancien partenaire de la victime, n'en croit rien et il investigue.

Deux enquêtes, donc. Convergeront-elles ?

Dans ces régions du Nord profond, on imagine aisément des tempéraments humains sages, réglo, respectueux. Il n'en est rien. Les pêcheurs de saumons, de cabillauds, de baleines n'en font qu'à leur tête. Ils pestent et se rebellent contre les règlements européens et contre les défenseurs de la cause animale. Ceux-ci surveillent ceux-là et n'hésitent pas à dénoncer les nombreuses transgressions. de menaces en provocations, tout peut survenir.

Sans compter que dans certaines bases militaires, on a appris à dresser des cétacés à des fins de reconnaissance sous-marine.

Ce thriller très documenté m'a passionné pendant 45 chapitres (sur un total de 53). J'ai suivi avec plaisir et curiosité les pérégrinations de la policière et du journaliste, deux personnes abimées par la vie, qui enquêtent avec détermination, parcourant sans relâche des territoires nocturnes, glacés et sauvages, pour interroger les suspects. Au bout du compte, on trouve au Svalbard des êtres humains ni meilleurs ni pires qu'ailleurs, qu'ils agissent par intérêt personnel ou pour le compte d'une grande puissance.

Les huit derniers chapitres m'ont un peu déplu. Non pas sur le fond ! Je regrette une espèce de naïveté dans la narration, tant pour les scènes de lutte préalable à l'arrestation du criminel, que pour les trop longues révélations apportées ultérieurement. Mais cela n'efface pas ma bonne impression générale.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Je suis fan de Morgan Audic. Je ne suis jamais déçue. Je suis toujours surprise par sa capacité à m'apprendre des faits historiques et à m'entraîner dans une intrigue policiere haletante à l'atmosphère unique. Il maîtrise son sujet et aime ses personnages pugnaces et incorruptibles. Il fait ici le choix d'une double enquête que le lecteur, en apnée, attend impatiemment de voir se recouper.

L'histoire :
Archipel du Svalbard, Longyearbyen, la ville la plus au nord du monde. On découvre le corps d'une femme vraisemblablement déchiquetée par un ours.

Norvège continentale, les îles Lofoten. le cadavre d'une ex-journaliste est retrouvé sur une plage isolée.

A priori rien ne lie ces victimes si ce n'est qu'elles s'intéressaient de près aux mammifères marins. L'une était doctorante en biologie arctique, l'autre, à la tête d'une agence d'excursion en mer.

Dans ces régions glacées, faites d'anciennes cités minières désolées, d'enclaves russes et de conflits politiques qui ne demandent qu'à rejaillir, une flic pugnace et un reporter de guerre en déroute remontent une piste sanglante, se confrontant à la réalité d'une terre où la nature est une marchandise et ses défenseurs des cibles de choix.
Un thriller intense aux confins sauvages de l'arctique.

Un énorme polar au suspens fou au milieu d'une nuit hivernale interminable où l'isolement des villages norvégiens et la beauté froide des fjords murmurent l'urgence de préserver la sauvagerie des animaux polaires.
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Sur une plage du Svalbard, archipel au nord de la Norvège, on retrouve le cadavre d'Agnetta Sorenson, doctorante en biologie. Elle a visiblement été attaquée par un ours. Lottie, inspectrice de police, fraîchement arrivée d'Oslo, est chargée des constatations.

Plus au sud, à Tromsö, la dépouille d'Asa Hagen est retrouvée dans le fjord où, selon toute apparence, elle s'est noyée. Son ancien collègue, correspondant de presse, cherche à comprendre les circonstances de sa mort.

Quels liens entre ces deux morts ? Accident dans le premier cas ? Suicide dans le second ? ...ou meurtres dans les deux cas ?

Dans ce roman, Morgan AUDIC nous emmène dans les terres glacées du grand nord où la nuit dure plusieurs mois. La présence pesante de ressortissants russes contribue à créer une atmosphère pleine de tensions dans laquelle se déroule une intrigue riche en rebondissements jusqu'au dénouement final inattendu.

Le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la dernière page de ce polar/thriller très réussi.
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Longyearbyen, village dans l'archipel isolé de Svalbard. le cadavre d'une jeune étudiante est découvert, victime d'un ours… En apparence… C'est l'enquêtrice Lotti Sandvik, qui est chargée de l'enquête, à contrecoeur. Elle a, en effet, fui le continent pour éviter ce genre de drames, trop difficiles à gérer…
A des milliers de kilomètres de là, sur les îles Lofoten, une autre femme s'est suicidée… En apparence… Et c'est son ami et ex collègue journaliste, Nils Madsen, qui tente de comprendre ce qui s'est passé.
Qu'est- ce qui peut relier ces deux affaires ???
C'est une intrigue assez mystérieuse que nous livre ici Morgan Audic, que je découvre avec ce roman. Parce qu'effectivement, le lien entre les deux affaires n'est en aucun cas évident. Si cette intrigue est bien construite, et cohérente, je n'ai malheureusement pas été happée par celle-ci, trop de longueurs peut-être, manque de rythme selon mes goûts… Pourtant, je retiendrai une vraie connaissance, une excellente documentation sur la situation géopolitique, très complexe, du Svalbard. Je retiendrai aussi, et surtout, une force extraordinaire dans l'écriture de l'auteur : celle qui nous entraîne dans des paysages sauvages, décrits d'une manière vraiment époustouflante. J'ai réellement été impressionnée par le souffle de ces descriptions. le thème sous-jacent m'a également parlé, celui de la nature que l'humain surexploite…
En bref, un bilan en demi-teinte…
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Morgan Audic nous propose un voyage près du cercle polaire avec ce roman bien ficelé où on rencontre des morts suspectes, des enquêteurs tenaces et impliqués, une population locale attachée à son environnement, des russes, des défenseurs de la nature, des orques, des bélugas, des ours. On se déplace des Lofoten au Svalbard, de fjords majestueux en ville minière soviétique. On a froid, on est submergé par la puissance de la nature. Bref, un très bon polar qui se lit passionnément. Une belle découverte.
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Morgan Audic est natif de Saint-Malo.
Il n'est ni Norvégien, ni Ukrainien comme pourraient le laisser penser le présent roman et "De bonnes raisons pour mourir", que j'avais lu en 2022, avec pour cadre, entre autres, Tchernobyl, qui m'avait vraiment captivée.
"Personne ne meurt à Longyearbyen" confirme mon intérêt pour cet auteur, sa connaissance de ces lieux tellement accueillants... aux températures polaires, aux nuits qui durent 6 mois, aux villages désertés par les "gueules noires" quand les mines russes de charbon ont fermé en 1998, mais sur lesquelles les Russes gardent toujours un oeil.
Deux jeunes femmes trouvent la mort à 1.000 km de distance.
L'une s'est sans aucun doute suicidée et l'autre a sans aucun doute été dévorée par un ours.
Evidemment, il faut rajouter un "quoi que...", ou un "mais... ", car ses deux jeunes femmes étaient habitées par la passion et la mission d'une part de sauver les cétacés de la surpêche sauvage interdite et d'autre part, de trouver la raison des scarifications tracées sur des cadavres échoués.
Une troisième cause a attiré leur attention, plus étonnante, mais plus inquiétante aussi et les Russes n'y sont pas étrangers.
L'amitié d'un grand reporter de guerre envers l'une des victimes et l'acharnement à trouver la vérité d'une jeune policière d'Oslo, conjugué à sa propension à faire des crises d'angoisses à des moments tout à fait inappropriés, rend ces personnages attachants
Faux amis, pièges, fausses pistes sont au rendez-vous.
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J'ai découvert ce livre sur les conseils d'une amie. Ne connaissant pas du tout l'auteur je me suis laissée emportée par son imagination débordante et pourtant bien réelle. Il y a tout ce que j'aime dans un bon policier. La peur du tueur qui rode autour de sa proie, le lieu géographie ( et là super le dépaysement ) et une belle écriture. Quelques belles réflexions sur la sauvegarde de notre planète.
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