Citations sur Les Enfants de la terre, tome 4 : Le retour d'Ayla (p.. (19)
p 212 Ayla remarqua que les chevaux mangeaient les mêmes lichens que les rennes, elle goûta, ils étaient âpres mes comestible, elle testa plusieurs façon de les faire cuire
p129 J'ai commencé avec de la glaise que j'ai ramassé au bord de la rivière. Une fois sèche je l'ai pilée pour la réduire en poudre et je l'ai ensuite mélangé avec de l'eau. Lorsque la consistance est parfaite, une forma fut donnée. Ensuite ce sont le feu et l'air chaud qui font sécher la pierre.
p 259 La graisse et les cendres doivent être aussi chaudes que la peau de ton poignet mais le dosage est pas facile pour faire du savon.
L'énorme étendue d'eau rappelait plus la mer qu'un simple fleuve, et la surface tumultueuse et miroitante ne trahissait qu'une infime partie du pouvoir dévastateur qu'abritaient ses profondeurs.
Jondalar est de retour !
Et moi aussi, songea Ayla.
Cette nuit-là, Ayla, songeuse, tarda à s'endormir. Elle était contente d'avoir surmonté l'impression causée par l'accueil inamical, et d'avoir rejoint le Camp. Une fois dépassée la peur de l'inconnu ou de l'étrange, ces gens avaient montré de la curiosité et une soif d'apprendre. Elle-même avait compris qu'en voyageant avec des compagnons aussi inhabituels, ils s'exposaient à des réactions violentes de la part de ceux qu'ils croiseraient sur leur route. Elle ignorait ce qui l'attendait, mais sans aucun doute, ce Voyage serait des plus aventureux qu'elle ne l'avait d'abord imaginé.
Une femme [des Autres] connaissait parfaitement le langage du Clan, et un homme, avec des capacités plus limitées, mais certainement plus utiles puisque c'était un mâle...
Contrairement à son habitude, Ayla restait silencieuse, perdue dans ses souvenirs nostalgiques, mais elle répondit de bonne grâce aux caresses de Jondalar. Le mutisme de sa compagne cessa alors de l'inquiéter.
Si tu est heureuse pourquoi pleures-tu ? demanda t'il , bien qu'il devina la réponse.
Incapable de prononcer un mot, elle secoua la tête en silence. Il constata en souriant qu'elle partageait son bonheur d'être ensemble de nouveau. Il se pencha pour déposer un baiser sur ses yeux gonflés,sur sa joue, sur sa bouche.
- Je t'aime, moi aussi, murmura-t-il à son oreille.
Je comprends ta colère, Olamun, répondit Ayla. Mais c'est la violence qu'elle a subie qui a encouragé la violence d'Attaroa. Le démon qui l'habitait brûle de poursuivre ses méfaits, et de vous léguer un héritage de violence. Refusez! Ne vous abandonnez pas à votre juste courroux, ne tombez pas dans le piège que son esprit torturé a tissé. Il est grand temps de rompre le charme. Attaroa était un être humain. Enterrez-la avec la dignité qu'elle a été incapable de trouver dans ce monde, et laissez aller son esprit en paix.
Ils ne doutaient pas que dès que le couple de cavaliers aurait disparu, ils reprendraient la forme de la Grande Terre Mère et de son Compagnon Céleste, et qu'ils rejoindraient les cieux en chevauchant le vent, suivis par leur fidèle protecteur, l'Etoile du Loup.
_ Oui, mais j'ai failli te perdre, Ayla! s'écria-t-il en plongeant la tête dans son cou. (Il la serra si fort contre lui qu'elle manqua de crier). Comment te faire comprendre à quel point je t'aime, Ayla? Les mots ne suffisent pas pour dire un tel amour.
Il la serra plus fort encore, comme s'il cherchait à ne faire plus qu'un avec elle, comme si c'était le seul moyen de ne jamais la perdre.