Très, très déçue.
La faute à qui ?
La mienne assurément.
Je me suis un peu fait avoir à cause de la référence à
Stephen King. Je ne suis pas une perdrix de l'année et je le sais pourtant que ce genre d'argument ne veut rien dire. Certaines critiques particulièrement enthousiastes de lecteurs « happés » » sonnés « sidérés «
ont finit d'emporter le morceau. le thème aussi : un petit garçon mystérieusement disparu dans un super marché : Miam.
Celle de
Dathan Auerbach ?
Alors là je sais pas. Il a su créer une ambiance parano et des personnages perturbants ( et perturbés ) L'etude psychologique sondant les profondeurs des victimes brisées par le chagrin et la culpabilité est plutôt pas mal. Bizarre mais pas mal.
Par contre, on tourne en rond quand on ne se tape pas des longueurs et qu'on ne rencontre pas des incohérences. Il y a des descriptions détaillées. Très, très détaillées. Celle du compresseur de carton,particulièrement minutieuse, m'a assommé à un point inimaginable.
Quelques maladresses ont finis par avoir raison de ma patience « Les cheveux de Deirdra balayèrent le dos de sa robe d'albâtre « Hein ? T'es sérieux Dathan là ? On est dans un roman gothique ? Dans quoi on est d'ailleurs ? Un thriller ou un roman noir paranormal ?
Impossible de répondre. Je suis passée à côté, en plus de m'ennuyer ou peut-être que je me suis ennuyé parce que je suis passé à côté.
En réalité le plus fautif dans l'histoire de ma déception c'est quand même
Stephen King.
Tellement habituée à ses atmosphères pleines de suspense et d'inquiétude, je suis devenue très difficile. Surtout, mon cher Stephen a une qualité rare pour un auteur, sa façon très personnelle de nous prendre, nous lecteurs, comme si on était le seul, par le bras pour nous raconter l'histoire arrivée à des potes à lui. de créer l'empathie ou la détestation. Dans
Bad man les personnages n'ont rien provoqué chez moi de tel. Je les ai trouvé limite stéréotypés.
Bref, déception et ennui.