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3,1

sur 294 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux frères dans un supermarché hanté
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Je ne vous cache pas que j'ai suivi les sirènes de la bonne publicité autour de ce roman. De plus, l'histoire se passant dans un supermarché et nous vantant une atmosphère à la "Shining" de King, je n'ai pas pû résister.
Alors qu'en est-il ? Je sors vraiment perplexe de cette lecture. On m'avait prévenu que le prologue cachait des propos sibyllins. Qu'après l'épilogue, il prendrait tout son sens. Effectivement. L'ambiance oppressante du début donne le ton. Un cadavre découvert par deux jeunes garçons.
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Deux frères dans un supermarché. Le plus jeune disparaît définitivement. Ben l'aîné, culpabilise énormément. C'est pourquoi, cinq ans après, il postule pour un emploi dans ce même supermarché. Et c'est là que démarre vraiment l'intrigue.
De suspicions en enquêtes, Ben cherche activement son petit frère Eric.
Entouré de personnages étranges et charismatiques, ce grand frère perd petit à petit la raison. On suspecte tout le monde. Qui ment? Qui détient la vérité? Le lecteur se sent piégé, happé dans cette grande machine qu'est le magasin.
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L'auteur a très bien retranscrit cette atmosphère sombre, étouffante, moite (la chaleur de la Floride) et sinistre. J'ai tourné en rond. Est-ce voulu? J'ai eu l'impression de me retrouver dans ces allées vides de clients à la merci d'un employé zélé. Vous savez, comme dans une série TV d'horreur où le tueur à la tronçonneuse déambule dans les rayons.
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Le récit est lent, dénué d'actions flamboyantes. Je n'ai pas eu ce frisson de peur. J'attendais la chute, un dénouement qui apporterait une fin nette. C'est à nous, lecteurs, d'imaginer la suite et les circonstances de cette disparition d'enfant. C'est clair que ça apporte une dynamique mais globalement, je suis sortie frustrée.
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La plume de l'auteur est fluide avec des chapitres courts, un seul narrateur.
Je me rends compte que cette façon de raconter est déstabilisante, voire angoissante. Encore une fois, cette construction originale - pour l'instant, il n'y a que Stephen King qui y a réussi - a eu pour but de nous créer des sensations de malaise et de petit frisson mais pour moi, il a raté son effet.
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Et au final, je ne sais même pas si c'est un thriller ou un roman d'épouvante/terreur . Etait-on dans la réalité ou dans le délire de Ben ?
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Merci à Netgalley et les éditions Belfond.
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J'aime beaucoup lire des thriller de temps à autre pour entrecouper avec mes genres littéraires de prédilection. J'en lis à petite dose pour, je pense, ne pas avoir le syndrome de Sherlock, comme je l'appelle, à savoir : deviner tout dès les premières pages. Avec Bad Man, impossible de savoir où on met les pieds, en qui avoir confiance, on en vient même à un moment donné à douter de ce qui nous entoure (enfin, à douter de ce qui entoure le personnage principal), si bien que je n'ai pas du tout vu venir la conclusion. Et pour moi, c'est déjà un pari gagné. Par contre, le roman a des défauts selon moi qui gâche un peu cette réussite.

J'ai toujours un peu de mal avec les disparitions d'enfants, comme beaucoup je pense, pourtant le résumé de Bad Man avait quelque chose d'intrigant et de différent. J'avais envie de savoir ce qu'il s'était passé et encore plus d'avoir le fin de l'histoire. Les critiques négatives que j'avais pu lire ne m'ont même pas arrêtée. Je voulais me faire ma propre idée.

Si le prologue est un peu étrange et très peu compréhensible, tout comme les inter-chapitres, le reste du roman m'a tout de suite happé. Dès le départ, on sent une ambiance se créer et elle ne va pas nous quitter. Comme un brouillard poisseux, une gêne qui ne disparaît pas, le sentiment que quelque chose ne va pas. Les personnages que l'on croise, le supermarché même sont un amoncellement de paranoïa, d'étrangeté, de culpabilité et d'angoisse. On ne peut se fier à personne, même pas à ce magasin qui semble avoir une conscience. le tout se prête très bien à ce genre de thriller, et plus on avance, plus on sent la folie gagner peu à peu, Ben, le personnage principal. Mais est-il vraiment fou en fin de compte ?

Les protagonistes sont, avec l'ambiance, les deux points que j'ai beaucoup aimé. Réalistes, et psychologique aboutis. Cela fait toute la différence dans les thriller, car un personnage bâclé peut faire s'effondrer l'intrigue en un rien de temps. Bien que l'on suive l'histoire à travers les yeux de Ben, et que l'auteur est choisi de restreindre le côté omniscient d'une narration à la troisième personne, on arrive à comprendre chacun des personnages. On voit combien l'enlèvement a pu les toucher de près ou de loin et tout ce qui a pu en découler. L'enquête même de Ben est minutieuse dans le traitement et finement menée avec ses hauts et ses bas.

Mais, car il y a un mais, certains détails du roman ont fait que je n'ai pas adhéré à 100%. Il y a de nombreux passages qui ne sont pas utiles et qui alourdissent le roman. Ils coupent même le rythme et n'ont pas leur place, ajoutant des détails superflus qui n'ont aucun rapport avec l'enquête. Certains points ne sont pas non plus expliqués. Je n'ai pas eu beaucoup de questions sans réponses, contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains critiques, mais j'aurais trouvé intéressant que l'auteur aille au fond des choses. Pourquoi insérer un élément qui est en liaison avec la disparition pour ensuite ne pas aller jusqu'au bout ? La fin est aussi trop ouverte. Je ne m'attendais pas forcément à ce qu'on retrouve Eric (mort ou vivant). Je m'étais préparé à cela. Mais l'auteur choisit de répondre à LA question que l'on se pose depuis les premières pages, pour finir avec un twist sans conclusion et qui nous ramène au point de départ d'une certaine façon… J'ai été frustrée, ni plus, ni moins. Comme si, on avait volé ma conclusion à ce roman pourtant si addictif…

Ben oscillera entre réalité et folie jusqu'à la dernière seconde, nous plongeant dans un état de suspicion propice au thriller. Il est attachant et déterminé, souvent à côté de ses pompes mais d'un réalisme qui fait toute la différence. Mener l'enquête avec lui a été un plaisir, malheureusement un peu gâché par la conclusion et des longueurs.
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Eric a disparu. Un jour comme un autre il y a cinq ans, au supermarché, le temps de quelques secondes d'inattention de son grand frère Ben. Et il n'a jamais reparu. Enlèvement ? Fugue ? Accident ? Peu importe car depuis, l'affaire est classée, oubliée… sauf pour Ben.

Car il ne se passe pas de journée où le souvenir d'Eric ne le hante pas, au propre comme au figuré, et il a souvent et bizarrement l'impression de ressentir les signes de sa présence. Notamment dans ce foutu supermarché où il est désormais employé la nuit avec Marty et Franck, pour remettre de l'ordre avant la réouverture du matin suivant, sous l'oeil de Miss Beverly, la responsable dérangée du rayon boulangerie et des caméras de surveillance de Bill Palmer, le directeur.

Alors il continue à chercher, Ben, sans relâche, même si les flics l'envoient balader, même si Palmer semble protéger son supermarché et ses secrets, même si Marty a parfois des comportements bizarres, et même si son père et sa belle-mère semblent progressivement s'enfoncer dans la célébration morbide du fils disparu… Car Ben le sait, car Ben le sent : Eric est toujours vivant.

Dans Bad Man, Dathan Auerbach (traduit par Nathalie Peronny) revisite – après tant d'autres – le thriller-disparition, en y ajoutant une dimension de roman d'atmosphère psychologique déstabilisante et angoissante. C'est plaisant et bien construit, mais j'ai parfois regretté quelques longueurs et répétitions, m'amenant à tourner certaines pages un peu plus vite que les autres…

Comme souvent après un premier livre, j'attendrai le deuxième pour me faire une opinion définitive.
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Je referme ce roman un peu déçue car il ne m'aura pas mis la grosse claque promise par tant de médias et bloggeurs littéraires mais j'avoue tout de même qu'il s'agit d'un thriller habillement, subtilement mené.
L'auteur réussit à entraîner son lecteur dans une ambiance poisseuse tant au niveau climatique qu'au niveau social. Nous sommes dans les milieux ouvriers flottant tout juste au-dessus de l'océan de la misère américaine. Ben, vingt ans, vient péniblement de finir ses études et tente de trouver son premier job, histoire d'aider son père, livreur de journaux, à honorer les diverses factures domestiques. Sa belle-mère, Deirdra, est par la force des choses devenue femme au foyer. En fait, elle a complètement craqué nerveusement suite à la disparition du demi-frère de Ben, Éric, alors âgé de trois ans, cinq années auparavant. Les deux garçons étaient en train de faire quelques courses dans un supermarché voisin quand le plus petit a disparu. Totalement volatilisé. Aucune trace, aucune piste n'ont été relevées par la police.
Alors quand Ben se retrouve embauché par le supermarché en question, en tant que magasinier de nuit, beaucoup d'éléments vont perturber le jeune homme et le pousser à prendre les rênes d'une enquête personnelle qui allègerait, peut être sa culpabilité et permettrait de remonter le temps afin que les événements se passent bien autrement.
Ben, ce géant de cent dix kilos au corps aussi abîmé que son âme va devoir se débattre dans un environnement bien trouble.

L'ambiance est très proche de celles instaurées par Stephen King : la personnification de la nature, le côté « Poker face » des personnages, l'enfance troublée, ainsi que la malfaisance humaine. J'ai aimé avoir à réfléchir sur le sens de l'intrigue, le fait que ce qui s'est passé ne saute pas aux yeux à la simple première lecture.

Bref, un thriller « habille » mais qui souffre de quelques longueurs !
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"On dit que, passé quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l'espoir n'est plus permis.
Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l'affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride.
Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s'est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n'a jamais cessé ses recherches.
Recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché même où Eric a disparu, Ben sent que les lieux ont quelque chose à lui révéler. Quelqu'un sait où est son frère, une personne qui prend un malin plaisir à se jouer de lui. Qui? le directeur qui n'a jamais collaboré à l'enquête? Ses collègues auxquels il a accordé trop vite sa confiance? Mais il y a plus que ça, une présence impalpable, diffuse, qui brouille ses pensées...
Qui est ce bad man dont l'ombre inquiétante plane sur la ville?"

Une fois encore j'ai craqué sur les conseils de Séverine Lenté (de la chaîne YouTube "Il est bien ce livre").
L'enlèvement d'un petit garçon (Éric), les recherches menées par son grand frère (Ben) pour le retrouver, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer dans cette histoire.
J'ai vécu cette lecture comme un découpage... Je m'explique.
J'ai trouvé que le premier tiers de l'histoire se focalisait énormément sur la machine à carton du supermarché (lieu où a disparu Éric et où travaille Ben).
Le deuxième tiers etait plus ciblé sur la personnalité de Ben (ses émotions, ses complexes,...). L'auteur insiste énormément sur le handicap de Ben et sur son surpoids... À tel point que j'ai fini par être dérangée par cette redondance qui, à mon sens, n'apporte rien d'essentiel à l'histoire et qui a fini par me rendre Ben presque antipathique.
Enfin, le dernier tiers nous révèle beaucoup de choses quant à la disparition du petit Eric. Des révélations parfois innatendues qui m'ont laissée perplexe et je dois le reconnaître, que je n'ai pas toujours comprises.
Pas très réjouissant comme bilan lecture me direz-vous?
Étonnamment, pas complètement négatif.
L'ambiance de ce roman, sa construction, est particulière mais assez unique.
Les personnages sont dérangeants et l'ambivalence de certains est assez déroutante, presque schizophrénique.
Difficile de nier que le récit est addictif et que la fin offre son lot de surprises.
Pour autant, je suis loin d'avoir été renversée par ce roman qui me laisse un sentiment plus que mitigé.
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Bad Man raconte l'été de Ben, 5 ans après la disparition de Éric, son petit frère, alors sous sa garde. Il accepte un emploi dans le supermarché dans lequel l'enfant s'est volatilisé. Certains éléments vont l'amener à reprendre une enquête très personnelle.
Incontestablement, ce thriller est fortement influencé par l'univers de Stephen King : adolescence, personnification de la nature, des objets, des lieux.

On retrouve également une atmosphère poisseuse induite par la chaleur d'un été de Floride, une attraction vers le paranormal sans quasiment jamais quitter un univers cartésien : une belle performance.

Tous les personnages ont un rôle déterminant : les parents de Ben, ses collègues, son patron. L'auteur leur donne à tous une consistance qui perd le lecteur sur la piste du kidnappeur. La tension perdure ainsi jusqu'à la fin du roman.

#PicaboRiverBookClub



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Il n'aura fallu que quelques secondes d'inattention à Ben, quinze ans, pour qu'il perde de vue Éric, son petit frère de trois ans, dans un supermarché. Très vite, l'alerte est donnée, la police est appelée, les recherches sont lancées... mais on ne retrouvera pas l'enfant. Cinq ans plus tard, le hasard veut que Ben trouve un emploi dans le même supermarché où a eu lieu le drame. Lui qui n'a jamais cessé de rechercher son petit frère sent que les lieux peuvent lui apporter des réponses...

Voilà un roman qui m'embête beaucoup, au moment de rédiger sa critique. Car s'il a de nombreuses qualités, je lu ai également trouvé un gros défaut qui gâche tout. Mais reprenons les choses dans l'ordre.

Si le roman est écrit à la troisième personne, on y suit exclusivement Ben. C'est important car on ne dispose que de ses informations pour comprendre le mystère qui plane sur la disparition de son frère. Ben n'est pas infaillible, et le lecteur partage ses doutes, ses peurs, son découragement. Sa mère a perdu pied, son père ne sait pas vraiment comment gérer la situation. C'est tristement réaliste, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour ce jeune homme.

Bad Man est un thriller psychologique bien troussé. Peu d'action, mais un effort concentré dans l'ambiance. le rythme est très lent, mais cela ne m'a pas dérangé. Les lieux et les personnages sont ordinaires, même s'il suffit de gratter un peu pour trouver des secrets dissimulés. le supermarché, traité comme un personnage à part entière, ainsi que son personnel : directeur, magasiniers, caissières, ont tous leur part d'ombre. Au bout d'un moment, je suis devenu aussi paranoïaque que Ben et me suis mis à soupçonner tout le monde.

Bref, j'étais vraiment pris dans l'intrigue et j'avais hâte de connaître le fin mot de l'histoire... Mais la fin m'a carrément déçu. Trop invraisemblable, avec des personnages au comportement trop irrealiste, j'ai décroché à une cinquantaine de pages de la fin. C'est vraiment dommage car jusqu'ici c'était le sans faute.

Je vais tout de même guetter les prochains romans de Dathan Auerbach car, malgré cette fin, j'ai apprécié ma lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Le frère de Ben a disparu dans un supermarché il y a cinq ans, alors qu'il était sous sa supervision. Comme on pourrait s'y attendre, la famille ne s'en est jamais remise. Et voilà que Ben, faute de trouver autre chose, prend un poste de magasinier dans ce même supermarché. le jeune homme, obèse, mal dans sa peau et handicapé par un genou défaillant, n'a jamais vraiment cessé de chercher son frère et ce nouvel emploi ne va faire que raviver ses angoisses, tout en l'incitant à redoubler d'efforts dans ses recherches.
Le problème, avec ce livre, c'est qu'on sent les efforts et les intentions, sans jamais éprouver de véritable plaisir de lecture. Dan Auerbach a cherché à transformer un environnement banal et à périr de médiocrité en un univers inquiétant où n'importe quel lieu (à commencer par le supermarché) est susceptible de receler une force obscure. Ce n'est pas mal fait, mais on s'ennuie un peu devant la répétition des mêmes schémas.
On a le sentiment que l'auteur a introduit de force une intrigue de thriller dans cette envie qu'il avait de faire du banal le lieu paradoxal du mystère et de la menace, sauf que la mayonnaise ne prend pas. La résolution de l'intrigue paraît artificielle et, en attendant, on a rongé son frein en lisant la énième métamorphose du supermarché en antre de la peur ou le énième rêve perturbant de Ben, avec la sensation que l'auteur n'a pas su insuffler unité et vie à son roman.
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Merci aux Éditions Belfond Noir et aux Explorateurs du Polar de Lecteurs.com de m'avoir donné l'occasion de découvrir ce thriller atypique !
Bon, si vous aimez les intrigues classiques, les histoires bien ficelées, passez votre chemin, ce roman noir n'est pas pour vous ! Je vous explique : l'auteur nous embarque dans un fait divers terrible mais hélas relativement “banal”. Un petit garçon de trois ans (Eric) disparait alors qu'il faisait des courses dans un supermarché avec son grand frère de quinze ans (Benjamin, dit Ben). Cinq ans plus tard, il est toujours porté disparu et son ainé, profondément marqué par un sentiment de culpabilité, va néanmoins accepter un poste de magasinier (en Floride on travaille de nuit apparemment) qui s'avère être justement basé sur le lieu du drame …
Jusque là tout va bien, la construction semble claire. Sauf que des indices inexistants pendant toutes ces années vont bizarrement faire leur apparition, comme par exemple le rhinocéros en peluche d'Eric, le fameux Stampie, découvert dans la boite des objets trouvés du magasin. Au fur et à mesure, les collègues de Ben semblent en savoir plus qu'il n'y paraissait lors de l'enquête initiale, et nous nous retrouvons projetés dans une sorte de “monde parallèle” où la réalité et l'imagination débridée de Ben nous baladent complètement !
Pour ma part, avis mitigé sur mon ressenti final … Dathan Auerbach a fort bien réussi à m'émouvoir, grâce à une analyse psychologique poussée du personnage principal, (jeune homme de vingt ans, mal dans sa peau car trop gros, trop seul, dans une grande souffrance physique - il a une douleur chronique dans la jambe après un accident de voiture survenu dix ans plus tôt - et une détresse affective monumentale ! ) Écriture agréable, style narratif toutefois déroutant … Déroulement du récit plutôt déstabilisant, on nage entre rêve et réalité, à la limite de la folie … Et malheureusement, on s'y perd un peu.
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Je ne m'attendais pas à grand chose en commençant ce livre et heureusement parce que j'ai été bien déçue.

Pourtant la 4ème de couverture me tentait énormément ! Un enfant qui disparaît dans un supermarché et qui n'est toujours pas retrouvé quelques années plus tard, je voulais savoir se qu'il c'était passé !

Un livre qui fait 525 pages mais qui aurait pu en faire au moins 100 de moins ! J'ai mis 10 jours à lire se livre, se qui est plutôt long pour moi mais je m'ennuyais pendant ma lecture, il y avait trop de longueurs. J'ai trouvé que l'on tournait un peu en rond et que l'histoire n'avançait pas.

Je me suis pourtant attaché à Ben , ce grand frère qui continu de chercher désespérément son petit frère Eric depuis toutes ces années. Un grand gaillard qui m'a touché . J'ai aussi apprécié cette ambiance un peu étrange, oppressante par moment surtout dans ce supermarché .

J'ai eu l'espoir que la fin relève un peu le niveau de cette histoire mais non . Une fin qui ne rimait à rien pour moi, un peu tiré par les cheveux et qui nous laisse avec encore beaucoup de questions sans réponses .

En résumé, un thème qui m'intéressait avec une atmosphère étrange et un grand frère touchant mais beaucoup trop de longueurs, peu de rebondissements et une fin décevante...
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