Nous avons maintenant l’assurance rationnelle que la Vie n’est ni un rêve inexplicable, ni un mal impossible qui est pourtant devenu une réalité douloureuse, mais une puissante pulsation de la divine Toute-Existence. Nous entrevoyons ses fondements et son principe, et nos regards se tournent vers ses hautes possibilités, vers son ultime et divine efflorescence.
Notre état de veille ne se doute pas de ses rapports avec l’être subliminal, bien qu’il en reçoive - mais sans aucune idée de leur lieu d’origine - les inspirations, les idées, les suggestions volitives et sensorielles, les incitations à l’action qui s’élèvent du dessous ou de l’arrière de notre existence superficielle limitée. Le sommeil comme la transe nous ouvre les portes du subliminal.
Rien ne saurait émerger de la Matière qui n'y soit déjà contenu. La Matière aussi est Brahman; elle n'est rien d'autre que Brahman, elle n'est pas différente de Brahman. L'univers est une diffusion du divin. Tout dans l'espace et le temps infinis, l'individu, sa concentration dans les limites de l'espace et du temps.
La neutralité en face des contacts imparfaits du plaisir et des contacts pervers de la douleur est le premier résultat direct et naturel de la discipline de l'âme.