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Olivier Auroy (Autre)
EAN : 9782380821352
304 pages
Anne Carrière (26/03/2021)
4.07/5   21 notes
Résumé :
Ce qu’il faut d’audace pour changer le cours de son existence !

Comment Madeleine, paisible sexagénaire brutalement licenciée, et Camille, une jeune geek un peu paumée, un peu rebelle, vont-elles nouer une amitié improbable et s’offrir un nouvel élan ?
Jusqu’où Pietro, retraité, est-il prêt à aller pour ranimer la mémoire défaillante de sa femme ? Ce voyage sur les traces d’un fantôme dans le sud de l’Italie ne risque-t-il pas de lui faire perd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Quatre rencontres et un enterrement

Quatre récits pour le prix d'un dans ce nouveau livre d'Olivier Auroy. Quatre récits qui auraient pu faire pour chacun d'entre eux un excellent roman. Quatre récits qui montrent combien la vie peut réserver de surprises…

Quatre longues nouvelles, quatre courts romans ou tout simplement quatre histoires d'hommes et de femmes qui vont choisir de changer leur destin, de ne pas accepter le déclin sans un dernier bal. À commencer par Madeleine, à laquelle son ami et collègue Pascal vient annoncer son licenciement. le fonds de pension américain qui a racheté leur entreprise cherchant à faire des économies en visant notamment les gros salaires. Désemparée, elle se rend à la boulangerie du village, reprise par un lillois qui s'est installé là avec sa fille après une rupture. Une fille, Camille, qui a de la peine à s'intégrer et qui passe son temps à jouer à Fortnite sur son PC.
Mais elle ne manque pas de répartie et suggère à Madeleine de créer son entreprise, de lui confier ses pots de confiture - elle qui aime beaucoup cuisiner - et de voir si elle arrivera à les vendre. le résultat s'avérant positif, le boulanger, décide de l'emmener au marché de Marly-le-Roi où elle ne tarde pas à se faire une place, soutenue par les autres vendeurs ambulants. "Sa réputation va grandissante, On apprécie ses classiques, la fraise-rhubarbe, la framboise-figue, la pêche-mûre, savamment équilibrés, qui ne laissent jamais les fruits de ces mariages se disputer leurs arômes, On loue ses audacieuses combinaisons, mangue-menthe, abricot-cardamome."
Le second récit nous mène en Italie, à Nardò, où vivent Pietro et Marcello, producteurs d'huile d'olive. Après avoir fait fortune, ils ont été confrontés à Xylella fastidiosa, la maladie qui décime leurs oliviers et qui a causé leur séparation. Pietro a alors vendu sa demeure et habite désormais dans la maison plus modeste de sa femme Luisa. Cette dernière présente des troubles de la mémoire de plus en plus alarmants que Pietro refuse de voir avant d'élaborer un plan. Il emmène Luisa en voyage...
La troisième histoire est un brin plus cynique. On y croise Jean-Paul, qui s'est affublé de grandes lunettes noires, venu assister à des funérailles célébrées par son ami le père Kervenn qui a été le témoin de tous les événements qui ont jalonné sa vie. Son mariage avec Viviane, sa première femme, puis l'enterrement de celle-ci, dix ans plus tard, le baptême de leur fils Eliott et le mariage avec sa deuxième femme, Sophie. Il ne se doute pas de la farce qui se joue en célébrant les obsèques de... Jean-Paul.
La dernière histoire se situe à Paris où vivent François et son fils Gabin. Après son divorce avec l'héritière d'une maison de cognac, il a pu conserver son appartement dans le VIIIe arrondissement. C'est en recherchant une nouvelle compagne sur les applications de rencontre qu'il se fait piéger par une septuagénaire qui a besoin d'un coup de main pour se débarrasser d'un meuble. Alma Furiosa, pour reprendre son nom de scène lorsqu'elle dansait sur la scène du Crazy Horse, va réussir à réenchanter sa vie et celle de Gabin.
Olivier Auroy nous aura laissé un peu sur notre faim. En refermant ce recueil, on se dit que l'on aurait volontiers partagé encore davantage la vie de ces personnages devenus très vite attachants. Et que l'on aura laissé au bord du chemin avec leur déraison.


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La vie semble toute tracée, le bonheur évident et à portée de main. Et pourtant… le quotidien tourne soudainement au morose. Ces quatre histoires nous racontent une petite chanson de déraison grâce à des rencontres insolites, une occasion folle qui se présente et que l'on ne refuse pas.

Olivier Auroy n'en rajoute pas dans ces tranches de vie. Il a su trouvé les mots pour nous rendre chacun de ses personnages attachant, ses dialogues sont ciselés et sonnent justes. Il redonne optimisme et foi en l'avenir, car même dans les pires moments, rien n'est jamais perdu d'avance.
“Oui, s'il te plait, laisse entrer la lumière.”


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Une nouvelle publication d'Olivier Auroy, c'est toujours un moment d'attente.
De quoi va-t-il nous parler ?
Est-ce une suite de l'Amour propre ?
Non, pas du tout.
Ce sont quatre histoires de déraisonnables.
Des personnages vieillissants pour qui rien n'est perdu, bien au contraire.
Certes ils ne sont pas très raisonnables, mais leurs actes parfois un peu fous, « laissent entrer la lumière ».
Madeleine, licenciée à 62 ans, rebondit en se lançant dans la vente de ses confitures.
Sa rencontre avec la jeune Camille est déterminante.
Pietro, dans le sud de l'Italie fait face au début d'Alzheimer de sa femme.
Jean-Paul, qui veut reconquérir sa femme, simule sa propre mort.
François, jeune divorcé rencontre l'incroyable Alma qui deviendra tante Alma pour son fils Gabin.
Ces quatre récits sont pleins d'espoir.
Les liens intergénérationnels sont des moteurs pour les uns comme pour les autres.
Chaque personnage est sympathique et nous entraîne dans son aventure.
Et nous fait voyager aussi, de Fourqueux à l'Italie, de Bretagne à Paris.
Voilà un livre qui fait du bien.
Du bien dans le contexte morose où nous vivons.
Du bien dans les sorties littéraires qui trop souvent nous dépeignent des situations inspirées des phénomènes sociétaux actuels, et nous laissent encore plus déprimés.
Et puis, il y a l'écriture fluide et limpide d'Olivier Auroy qui nous restitue l'âme de ses personnages d'une manière qui semble toujours si aisée.
Un véritable souffle d'air frais.
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Dans chacune de ces nouvelles, Olivier Auroy parle de lien...
Madeleine récemment licenciée trouve en l'amitié tissée avec la jeune Camille L élan nécessaire pour aller de l'avant, surmonter la tristesse pour se donner l'envie d'utiliser ses compétences pour un nouvel élan.
Pietro au seuil du grand âge est prêt à tout pour ranimer la mémoire de sa femme, et l'emmène pour un voyage dont lui seul connaît le but.
Jean-Paul organise lui-même ses obsèques, au risque de perdre ses liens d'amour avec ses proches...
Quand à François, divorcé, c'est avec Alma qu'il retrouvera le goût des liens familiaux pour l'amour de son fils.
Inspirées de faits réels, ces quatre histoires redonnent le sourire. D'une écriture simple et tendre, Olivier Auroy nous les offre, à nous de nous laisser surprendre!
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Je lis peu de littérature française. Ce livre est arrivé entre mes mains dans un souffle joyeux, une brèche lumineuse dans la pâleur du jour. J'ai aimé. Quatre histoires inspirées de faits réels, nous dit la quatrième de couverture. « Ce qu'il faut d'audace pour changer le cours de son existence ! […] Ce qu'il faut, c'est un grain de folie et le goût des autres ». Curiosité et enthousiasme, j'ai commencé cette lecture sous les meilleurs auspices.

De Fourqueux aux Pouilles, de la Bretagne à Paris, Les déraisonnables raconte quatre tranches de vies d'aujourd'hui. Ces moments dans l'existence où, avec du recul, on sait qu'ils furent charnières, mais quand on est dedans, happés, ballottés par la tourmente, on ne sait juste plus s'il faut se raccrocher à ses angoisses ou à la routine. Un licenciement, la maladie d'un proche, un ego malmené, un divorce…

J'ai beaucoup aimé trois de ces histoires, Déconfiture, Étranger à ma mémoire et Laisse entrer la lumière (quel beau titre). J'en aurais voulu plus, un roman pour chacune, pas moins ! Des personnages très attachants, toutes générations mêlées. le lien c'est la vie, et parfois même, c'est la clef.

Dans Déconfiture, Madeleine a soixante ans et vient d'apprendre son licenciement, lorsqu'elle noue amitié avec une jeune fille rencontrée dans le bus. Étranger à ma mémoire se situe dans les Pouilles. Pietro voit la mémoire de sa femme fuir de plus en plus le quotidien et dévoiler peut-être quelque secret de jeunesse. J'ai perdu ma mère il y a trois ans et demi, dévorée par Alzheimer, et cette histoire m'a énormément émue, qui évoque avec beaucoup de justesse les débuts de la maladie. Dans Plan B, je n'ai accroché à aucun des personnages, mais l'idée de ce type qui orchestre sa propre disparition est intéressante. La dernière histoire, Laisse entrer la lumière, met en scène un jeune père divorcé et une voisine âgée, ancienne danseuse du Crazy Horse.

Dans Les déraisonnables il n'y a pas de déluge de bons sentiments. Olivier Auroy nous offre, d'une plume sensible et pleine de vigueur, avec humour et curiosité, l'histoire de personnes meurtries qui vont de l'avant, nouent du lien, se fient à leur instinct et taillent leur propre chemin. Des gens ayant suffisamment cru (*) en l'autre et en eux-mêmes pour se réinventer. Et franchement, ça fait du bien ! J'ai été touchée.

Alors si mon avis vous inspire, je vous conseille cette lecture, sans modération !

*Pour l'anecdote, j'avais tout d'abord écrit qu'ils avaient suffisamment « crû » en l'autre et en eux-mêmes, haha, n'est-elle pas belle, ma coquille-lapsus ? « Croître » en l'autre et en soi-même, pas mal aussi comme programme.
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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critiques presse (1)
Actualitte
24 février 2021
Dans ces quatre histoires inspirées de faits réels, Olivier Auroy réconcilie les générations. Avec tendresse, il montre qu’en des temps incertains la vie peut encore réserver de belles surprises.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Au fil des mois, Alma est devenue cette grand-mère attentionnée qui manquait à Gabin. Elle le garde à son appartement quand François doit s’absenter. Elle ne manque aucune des sorties aux Tuileries, qu'il fasse un grand cagnard ou un froid de canard. Elle regarde Les Minions qui la font rire «tellement ils sont bêtes». Cécile n'a pas vu ces nouveautés d'un bon œil. Moins en raison de l'affection que son fils porte à Alma que pour l'influence grandissante que celle-ci a sur lui. Quand il est en week-end avec sa mère, Gabin ne parle que d'elle, de ses jeux, de ses chansons, de ces choses incroyables qu'il a vues dans son appartement, des histoires qu’elle lui raconte avant de s'endormir. Cécile a fini par accepter sa défaite au terme de trois phases distinctes, assez classiques d'un point de vue psychologique: frustration, réaction et résignation. p. 288-289
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INCIPIT
Déconfiture
Madeleine s’impatiente dans une salle de réunion surchauffée. Les constructions des années quatre-vingt ne tiennent pas compte des brusques variations de température, et encore moins du dérèglement climatique. La chaudière centrale se déclenche dès que le thermomètre descend sous les dix degrés.
La vue dégagée sur l’autoroute A86 est déprimante. La nuit prend ses quartiers. Si l’entretien n’excède pas une heure, elle devrait pouvoir attraper le RER de 18 h 08.
Pascal, le DRH, est un ami de longue date. Ils ont été recrutés la même année par la multinationale Arrogate et, ensemble, ils ont gravi les échelons d’une entreprise réputée pour sa tendance à promouvoir les besogneux et les marathoniens. Depuis trois mois, Pascal montre des signes de nervosité. Il économise ses sourires, raréfie ses attentions, ne s’attarde plus à la machine à café. Il en avait pourtant fait une philosophie de management : « Il faut aller à la rencontre des gens, sans motif apparent. C’est la gratuité du geste qui lui donne sa valeur. » Pascal ne propose même plus à Madeleine de la raccompagner chez elle alors qu’ils habitent le même coin. Il a justifié son changement d’attitude par les heures supplémentaires que la Direction lui impose. « Le rachat les rend tous dingues », lui a-t-il dit.
Il y a trois mois, Arrogate a été cédée à un fonds de pension américain. Depuis, les spéculations vont bon train. Les salariés qui bénéficient de la plus grande ancienneté se croient immunisés parce qu’ils sont chers à virer. Madeleine ne s’inquiète pas. Quoi qu’il arrive, Pascal plaidera sa cause. Ils ont juré de se soutenir en toutes circonstances, comme le jour où Madeleine a témoigné en sa faveur, après les accusations de harcèlement d’une collaboratrice ambitieuse. Madeleine est d’autant plus sereine qu’elle a cru lire la mention « VA » sur le dos d’un rapport la concernant que Pascal avait oublié sur son bureau. « VA » comme « Valeur ajoutée ». C’est du moins ce qu’elle en a déduit.
Pascal a du retard. Ça ne lui ressemble pas, lui qui met un point d’honneur à rester ponctuel. Une marque de politesse qu’il revendique, en des temps où le respect du prochain est devenu optionnel. Il accuse réception des e-mails, remercie chaleureusement, s’excuse avec élégance, utilise des formules surannées que ses collègues trouvent aussi ringardes que son nœud papillon et les bretelles de son pantalon. Pascal n’est pas susceptible, il est DRH. Il a été dressé à prendre des coups des deux côtés de la barrière patronale. « Ça fait de moi un masochiste et un schizophrène, mais je me soigne. » Madeleine a oublié de lui demander comment il se soignait.
Pascal arrive enfin. Il est blanc comme le linge de l’enrouleur automatique des toilettes de l’étage. Son nœud papillon a vrillé. Il a des auréoles de sueur sous les aisselles. Il s’est assis sans la regarder. Madeleine prend les devants.
— Pascal? Tu vas bien?
— Madeleine, ça fait combien de temps qu’on se connaît, toi et moi?
— Quinze ans la semaine prochaine. Nous avons un anniversaire à fêter.
— Est-ce que tu me fais confiance? poursuit Pascal, ignorant son allusion.
Madeleine a un mauvais pressentiment. Elle trouve Pascal trop solennel. Il avait la même voix triste et résignée quand il est venu lui annoncer le décès de son mari.
— Qu’est-ce qui se passe?
Les images se bousculent dans son cerveau en alerte. « Est-ce que tu me fais confiance? » On pose cette question dans des situations extrêmes. Quand il faut sauter d’une falaise ou partager un parachute, quand l’imminence du danger proscrit les palabres et pousse à l’action.
— Je ne suis pas responsable de ce que je vais t’annoncer.
— M’annoncer quoi, Pascal?
— Tu vas devoir nous quitter, Madeleine. Le fonds de pension qui nous a rachetés réduit les coûts fixes pour augmenter la rentabilité de l’entreprise. Tu fais partie du plan social que j’ai la lourde tâche de mettre à exécution.
— Pascal, j’ai soixante-deux ans, je suis proche de la retraite! Tu avais promis que tu me protégerais…
— Je n’ai rien pu faire. J’ai les mains liées. Je suis les instructions de la Direction.
— Tu peux leur parler, bon sang! J’ai d’excellents résultats, et une très bonne évaluation par-dessus le marché, ça n’a pas de sens!
— La Direction est impuissante. Les ordres viennent du fonds de pension.
Madeleine a deux possibilités. Soit elle éclate, si violemment que d’ici quelques minutes tout le monde se souviendra des accusations de harcèlement dont Pascal a été la cible. Soit elle se mure dans son silence. Pascal n’est pas responsable, la Direction n’est pas responsable et, si elle interrogeait les dirigeants du fonds de pension, ils répondraient qu’eux non plus ne sont pas responsables, qu’ils se contentent de servir les intérêts de leurs actionnaires. Elle se demande si le patron de Microsoft ou le président des États-Unis se réfèrent à Dieu quand ils prennent une grave décision.
— Alors, tu ne t’es pas battu pour moi? lui demande-t-elle calmement.
— Ce sont les analystes financiers qui ont mis ton nom sur la liste, Madeleine. Tu touches un gros salaire, c’était une raison suffisante pour te désigner. Tu ne partiras pas sans rien, je te le promets. Je suivrai ton dossier personnellement. Il y a les indemnités, les congés payés, les primes à la reconversion… Ça te donnera le temps de réfléchir à ce que tu feras par la suite… Je sais que tu ne t’y attendais pas…
Madeleine ne dit plus rien. Elle se laisse hypnotiser par le va-et-vient des voitures sur l’autoroute A86.
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Elle ne lit pas le week-en parce qu'elle boucle les dossiers que ses collègues lui refilent le vendredi. Naïve, elle a toujours cru que l'effort et l'esprit de sacrifice constituaient les piliers du mérite. Elle s'est mis en tête qu'il existe une sorte de paradis des salariés, un endroit où les plus bosseurs et les plus dévoués sont enfin récompensés. Voilà où ça vous mène une éducation judéo-chrétienne, à se convaincre qu'une force supérieure rétablira un jour la justice et que, par conséquent, il n'y a aucune raison de se révolter contre le traitement inégalitaire qu'on vous inflige ici-bas. C'est avec ce genre de pensée toxique qu'on s'interdit de demander une augmentation de salaire, parce qu'on ne s'en croit pas digne.
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Il avait rencontré Cécile par hasard, il n'avait pas rencontré Cécile sur commande. Il est l'homme des aventures et des coïncidences, des malentendus et des quiproquos. Il ne trouvera personne sur catalogue.
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Pietro regarde sa femme qui dort. Dans son sommeil, elle est telle qu'il l’a toujours connue. Aucun changement n'est perceptible. Il l’observe comme si c'était la dernière fois qu’il la voyait. Il enregistre chaque détail de son visage que la vieillesse n’a pas trop abimé. Il se retient de lui caresser la joue. Dehors, un nouveau jour commence. La rue s'anime. p. 146
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