Les Baies rouges d'églantier, un voyage. Un voyage au delà du temps et de l'espace, qui vous emmènera au coeur de l'art, et dans le coeur d'un peintre torturé, Adrian. Depuis des années enfermé dans son atelier, il peint. Un jour enfin, il décide de s'ouvrir à nouveau au monde, à l'amour, et s'inscrit sur un site de rencontres banal. Il y trouvera une femme, la sensuelle Pomone au parfum de chèvrefeuille, et qui parle aux plantes et aux forêts. Après un court instant de répulsion, ils tombent amoureux et s'enflamment dans une passion partagée, jusqu'à ce que les peurs s'invitent, les vieilles peurs de l'enfance, rejet, abandon, trahison, ce qui conduira inévitablement les deux amants au crash. Adrian, poignant, attendrissant, touchant, est bouleversé par cet abandon, et il ouvre brutalement les vannes de sa souffrance intérieure, déversant le flot de ses émotions sur le monde. Peu importe les conséquences, il ne se laissera plus brider par la médiocrité de la société en déclin.
C'est aussi une histoire empreinte d'humanité, et un retour à la nature profonde, une communion véritable entre cet être solitaire et la forêt qui l'entoure, telle un écrin protecteur.
Je vous conseille vivement la lecture de ce premier roman de
Christophe Avella Bagur, tant pour la poésie de l'écriture elle-même, que pour la réflexion moderne sur l'art. Vous serez charmés par l'humour et la personnalité attachante d'Adrian.
On sort enfin des sentiers battus, et on espère une suite …