Lady S, tome 11 : La faille

Lady S travaille désormais pour une ONG. Mais lors d'une réunion à Genève, son chemin va à nouveau croiser celui de différents réseaux d'espionnage et de terrorisme.
Et pour sauver Anton, elle se retrouve sur la base de Guantanamo.
Ce tome, dont le scénario très soigné se sert de l'actualité, pose des questions cruciales sur cette base, les enjeux et les rôles des uns et des autres étant plus complexes que jamais.
Quant au coup de théâtre final, il donne envie d'enchaîner très vite sur le tome 12, d'autant plus que l'histoire d'amour amorcée dans le tome précédent entre Shania et Conrad se concrétise.
Un très bon cru même si malheureusement il ne fait pas intervenir Abel Rivkas et James Fitzroy.

Pour la deuxième fois, Philippe Aymond se retrouve seul pour assurer à la fois le scénario et les dessins de ce onzième album de la série Lady S., débutée en collaboration avec Jean van Hamme. Et il fait bien reconnaître qu'il s'en sort très bien.

Très différent d'ADN, cette nouvelle histoire nous permet de découvrir la prison de Guantánamo, une petite partie de Cuba, le tout sous fond d'une menace terroriste indéterminée. Pour complexifier un peu la chose, le passé de Lady S. joue un grand rôle, tout comme les manigances de la CIA et du CIRCAT.

D'une manière un peu convenue, le scénario critique les traitements infligés aux prisonniers de Guantánamo en nous livrant une visite sans concession des locaux et certains de ces personnages. Certains de ces derniers sont pour le moins caricaturaux. le thème évolue très vite, n'épargnant ni les ONG ni les terroristes, laissant au final une très bonne impression d'ensemble.

Les dessins sont absolument magnifiques. Les thèmes et variations sont ici très nombreux. Les intérieurs ne se ressemblent pas. Les scènes d'extérieur (notamment ceux consacrés à Cuba) sont de toute beauté. Les passages consacrés à l'évasion restent parmi les meilleurs de ce tome.

S'agit-il d'un album isolé ? le dénouement pour le moins spectaculaire permet difficilement de répondre à cette question et va rendre l'attente particulièrement longue avant le prochain épisode. Vivement 2016 donc !

Shania est témoin d'une arrestation, enfin d'un enlèvement par la CIA, d'un homme qu'elle croit reconnaitre, un proche disparu, Anton.
Elle apprend alors que l'homme en question est accusé de terrorisme et envoyé à Guantanamo. Elle va tout faire pour approcher cet homme et découvrir la vérité.

Excellent tome proposé par Philippe Aymond. le scénario est brillant et traite d'un sujet d'actualité en dénonçant les conditions de détention de tout homme entrant dans ce camp, coupable ou non.
La lecture est facile, on ne se perd pas au milieu de toutes ces entités diplomatiques. Les graphismes sont très beaux, l'histoire est bien conduite et cette fin... explosive !
Il me tarde de continuer cette série et je l'a recommande avec plaisir.

Shania travaille désormais pour l'ONG Action 19 en tant que traductrice, presque une vie rangée. Hélas son passé n'a pas fini de refaire surface entre la rencontre inhatendue avec Conrad, agent de la CIA, et celle d'Anton ami d'enfance travaillant pour la CIRCAT, il y a une affaire louche la dessous. Et voilà Shania qui va se retrouver mêler à une histoire de terrorisme.

Un nouvel opus pour notre belle lady S, tout aussi sympathique à lire.
Ca se lit vite et facilement.
Nous faisons un petit voyage à Cuba et dans la prison de Guantanamo. L'auteur en profite pour placer un petit message sur les conditions de détention, la violence faite aux prisonniers.
Un tome très agréable à lire.
Les images sont classiques mais bien soignées. Shania y est particulièrement à son avantage.

Lady S travaille comme traductrice pour une ONG sur Genéve quand elle voit Anton se faire enlever. Mais est-ce bien Anton ? Il était sensé travailler pour le CIRCAT et là les Américains l'ont capturé et amené à Guantanamo comme étant Tchersaiev, un terroriste islamique. Évidemment Shania part le chercher accompagnée d'un avocat habitué à fréquenter la prison de haute sécurité des américains.
Aymond continue les aventures de Lady S en solo avec cette incursion sur Cuba. Aventure, rebondissements et trahisons au rendez vous. Avec, en plus, un peu de romance pas forcément bienvenue. En effet, l'idylle entre l'agent spécial Conrad de la CIA et Shania fait passer Anton au second plan, alors que dans cette série Anton est toujours le lien entre le passé de Shania et sa situation d'aujourd'hui. Au final, malgré un scénario qui surfe sur l'actualité récente, l'histoire n'est pas totalement réussie.

Shania se refait doucement une "virginité médiatique", et entreprend de montrer patte blanche aux différents services secrets. Elle travaille pour une ONG et se retrouve à Genève pour une assemblée de l'ONU. Là, elle assiste à l'enlèvement musclé d'Anton, qui se fait passer pour un terroriste russe, et finit à Guantanamo. Shania commence à enquêter pour savoir ce qu'il en est et faire sortir Anton de cette prison infâme.

Aymond est de nouveau au scénario. Il a bien retenu les leçons de sa collaboration avec Van Hamme. Même si c'est linéaire, avec nettement moins de ramification que ce que Van Hamme imaginait, Aymond va loin dans les rebondissements et il produit raisonnablement un scénario d'action avec de l'ampleur et du tonus. Ce n'est déjà pas si mal. le problème est qu'il semble s'enfermer dans une logique "une aventure par tome et un tome par aventure", alors que Van Hamme imaginait des complots qui duraient sur plusieurs tomes, avec davantage de souffle. En parlant de souffle, la dernière planche est une merveille (faudra la voir pour comprendre).

Car côté dessin, c'est hyper soigné. Hyper documenté. Pas une seule faute. On passe de la base de Gitmo au désert de cactus, puis aux fonds marins, sans le moindre souci. C'est superbe. Comme signalé par ailleurs, il rend à Shania une superbe et une plastique un peu mise de côté depuis plusieurs albums. Et son histoire d'amour avec Conrad est très bien menée, àmha.

Pour la deuxième fois, Philippe Aymond est seul aux commandes. Il s'en sort de mieux en mieux. La dernière fois que Jean van Hamme était au scénario je lui avais conseillé de se ressaisir, pas de passer la main !

Scénario moins emberlificoté, moins de services secrets et apparition d'une ONG, plus scientifique qu'avec JVH. Découverte de l'univers de Guantanamo.

Et Lady S batifole – quel changements !

Allez zou, la série rebondit !

Deuxième tome des aventures de Lady S avec uniquement Philippe Aymond au scénario et au dessin. Cette fois, l'auteur nous fait emmène à Cuba. A la sortie d'une réunion internationale, Shania voit un homme se faire arrêter sous ses yeux. Elle croit alors reconnaitre Anton, son ami d'enfance. Ce dernier est directement transféré à la prison de Guantánamo car il est soupçonné de préparer un attentat. Pourtant, cet homme répond du nom de Tchersaiev. Alors est-ce vraiment Anton ? Afin de s'en assurer, Shania effectue le voyage en tant qu'interprète et accompagnée d'un célèbre avocat.
Un très bon album avec un scénario prenant et bien ficelé. En plus, on retrouve avec plaisir des personnages emblématiques des albums précédents. Aymond nous prouve qu'il a le talent nécessaire pour continuer la série en solo.

Terminées les multiples identités pour la ravissante Lady S. L'héroïne imaginée par Jan van Hamme et dessinée par Philippe Aymond est redevenue définitivement Shania. Oubliées également les missions secrètes pour cette espionne de haut vol. C'est à visage et identité découverte qu'elle travaille pour l'ONG Action 19. Au début de ce 11e tome de ses aventures, écrit et dessiné par Aymond qui a repris seul les destinées de la belle, elle participe à une conférence au conseil des droits de l'Homme pour obtenir une aide d'urgence pour les milliers de réfugiés. Dans les couloirs du bâtiment à Genève, elle croise Conrad, son ancien ami et « collègue » de la CIA. Ce dernier est en Suisse pour intercepter un agent de liaison qui possèderait des informations sur un futur attentat anti-américain. Or ce mystérieux homme n'est autre qu'Anton, l'ami d'enfance de Shania. Elle assiste à son enlèvement et fait tout pour le retrouver. Il croupit depuis quelques semaines dans la prison de Guantanamo quand elle parvient enfin à entrer en contact avec lui. Grâce à l'aide d'un avocat défenseur des droits de l'Homme, elle découvre que celui que les Américains prennent pour un activiste islamique est en réalité un agent infiltré. Mais alors qui est le véritable traitre ? Et l'attentat peut-il avoir lieu au cour même de la prison américaine sur territoire cubain ? L'album donne l'occasion de mieux comprendre l'histoire de Guantanamo et les exactions des militaires US. de l'action pure, avec rebondissements et coups de théâtre. Une excellente BD de divertissement.

Bonne serie d'espionnage. Parfois difficile de se retrouver dans les multiples vies de Shania. Classique.