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3,27

sur 97 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai tout d'abord remarqué cette très belle couverture chatoyante et le titre de ce livre ont fait le reste, je dois avouer que je suis de plus en plus curieuse d'explorer la littérature étrangères car je lis tout de même beaucoup de littérature française.

J'ai tout d'abord aimé la plume de l'auteur mêlant histoire et fantastique avec les djinns mais j'ai rapidement déchanté, pourtant j'ai lu certains récits récemment avec ce type de procédé comme Notre part de nuit de Marina Enriquez que j'avais beaucoup aimé.

Ici j'ai malheureusement plus retrouvé Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez qui a été un calvaire de lecture pour moi, si la situation géographique et l'histoire diffère le réalisme magique est présent dans les deux romans.

Et pourtant j'étais vraiment intéressée à en connaitre plus sur cette période historique en Iran mais malheureusement je pense que ce type de récit n'est pas du tout fait pour moi dans sa forme, je pense que j'irai plus du coup vers des récits historique sans réalisme magique.

Et pourtant au début du récit je voulais vraiment suivre le récit de fuite de cette famille mais pour moi cela et vraiment trop parasité par d'autres éléments dans ce récit.

Je ne regrette cependant pas d'avoir tenté la lecture de celui-ci en emprunt bibliothèque.
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Iran, de nos jours. Après avoir fui Téhéran dès 1988 pour se réfugier sur les hauteurs, dans le village de Razan, la famille de Bahar, la jeune narratrice, est rattrapée par le régime et doit composer avec sa nouvelle vie, qui implique notamment l'emprisonnement de son frère Sohrab...

J'ai bien sûr été attirée par la magnifique couverture, le travail éditorial de Charleston, et la promesse de dépaysement et d'en apprendre plus sur la situation en Iran. L'auteure est en effet exilée en Australie mais elle connait bien les us et coutumes. Cependant, là où j'espérais une fresque sociale et familiale, je me retrouve avec des passages ou chapitres entiers qui relèvent de la fable, en parlant de djinns, de fantômes, de sirènes. C'est extrêmement déstabilisant, cela casse le rythme de lecture, et j'ai du sauter de nombreux passages surtout à partir du milieu de roman, trop confus pour moi. J'aurais préféré que l'on se recentre sur les conditions de détention sous la révolution islamique, et l'impact social et psychologique qu'elle a eu sur les habitants de ce grand et beau pays, qui n'est pas assez exploité. J'ai appris diverses choses sur la culture iranienne, mais je n'ai pas pu m'immerger pleinement dans l'histoire, d'autant plus quand j'ai compris que la narratrice était morte adolescente dans l'incendie de leur maison de Téhéran...J'ai néanmoins beaucoup aimé le chapitre qui permet d'humilier l'ayatollah Khomeiny! Par ailleurs je me demande si le choix de la fable n'est pas un exutoire, via l'imagination, quand il ne reste plus rien de la culture d'avant, suite aux autodafés, ou alors que la musique populaire a disparu...
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Le réalisme magique n'est pas l'apanage de la littérature latino-américaine, il peut parfaitement s'adapter à un pays comme l'Iran (ou la Perse), forte d'un folklore d'une grande richesse, même si largement mise sous le boisseau depuis la révolution islamique. Dans Quand s'illumine le prunier sauvage, Shokoofeh Azar ne lésine pas sur les djinns (toniques), les fantômes, sirènes et ectoplasmes en tous genres qui viennent brouiller et perturber l'aspect par ailleurs réaliste d'un roman qui raconte la violence des exactions du temps de l'Ayatollah Khomeini. Une façon de montrer comment des esprits libres et tolérants, comme ceux de la famille de la narratrice du livre, âgée de 13 ans pour l'éternité car elle est morte en 1979, luttent pour préserver leur indépendance. Une narratrice fantôme, donc, ce qui ne l'empêche pas d'être l'observatrice attentive et parfois agissante du destin de ses proches, lequel est plutôt tragique quoique assez baroque. En outre, Shokoofeh Azar n'hésite pas à digresser et à évoquer l'existence agitée d'autres personnages hauts en couleur. Quand s'illumine le prunier sauvage est un livre habité et halluciné qui séduit assez souvent pour son incitation à explorer l'invisible et l'étrange mais qui pêche peut-être par excès de fantasmagorie, se révélant plus efficace quand la narration redevient sobre, documentée et poignante. Tout est question de dosage, finalement. Est-ce que trop de magie tue le réalisme ? Garcia Marquez et d'autres ont prouvé que non mais c'est comme toujours au lecteur de faire la part des choses et de se montrer sensible ou non aux sortilèges des djinns et consorts.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Malgré cette sublime couverture, ce fut une lecture mitigée. J'ai aimé plongé au coeur de l' Iran et y découvrir le côté historique mais même si le côté fantastique ne m'a pas dérangé dans le sens où j'ai aimé ce mélange qui pour moi faisait entièrement partie de cette culture, je dois avouer que j'ai été perdu par moment. du coup, j'ai un peu décroché à certains passages, dommage car le résumé était prometteur.
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Gros flop pour moi avec ce roman. Si le côté historique était prometteur, je n'ai pas adhérer au côté fantastique.

Je me suis laissée tenter principalement à cause de cette couverture que je trouve magnifique. le résumé indiquant que l'intrigue se passerait pendant et après la révolution islamique en Iran, il aurait pu correspondre à mes goûts.

Avec ce roman, j'ai vécu un peu des montagnes russes. Parfois j'étais à fond dedans, puis a d'autres moment je décrochais totalement. J'ai eu l'impression de lire deux romans en même temps.

J'ai aimé découvrir l'histoire de l'Iran, son passé et la gouvernance actuelle. La découverte de cette culture et des traditions fut intéressante.

La narration est je trouve un peu décousue. On voyage dans le temps sans repère, on ne sait plus à quel moment on se trouve. Quelques chapitres parlent de la vie d'autres habitants sans raison apparente ni intérêt pour l'intrigue.

Ce qui m'a vraiment refroidie, c'est cette part de fantastique très présente, où par exemple les morts côtoient toujours les vivants comme si ils étaient toujours en vie.

Ce fut donc un rendez-vous manqué, c'est dommage mais ça arrive.

Si le fantastique vous plait et que vous souhaitez découvrir une nouvelle culture, je vous invite à vous faire votre propre avis !
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L'histoire d'une famille iranienne qui fuit Téhéran lorsque la monarchie tombe en 1979.
Ils essaient de se reconstruire une vie à Razan, dans un lieu qu'ils espèrent protégé, mais la révolution islamique les rattrape et vient décimer les familles.
Hushang, Roza et leurs 3 enfants vont être frappés de plein fouet.

L'histoire tragique de cette famille et de ce village se raconte avec différents points de vue, entre réalisme très cru et récit fantastique, l'auteure dessine le portrait d'un pays qui tente de survivre, de sauvegarder sa culture, son histoire face l'atrocité de la guerre.

Mon avis
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce récit, n'arrivant pas à comprendre pourquoi et comment les figures fantastiques prenaient place et sens dans cette histoire.
J'ai aimé les passages plus réalistes, la psychologie des personnages, la résistance des femmes, de la culture. Je n'ai pas adhéré à la présence des esprits, des morts, des figures fantastiques dans ce récit douloureux. Une façon de raconter l'inacceptable qui n'a pas eu assez d'écho en moi…
Cependant l'écriture est très belle et j'ai beaucoup aimé le parcours de ces femmes et de leurs désirs dans cette période si difficile.
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Une lecture où l'on peine à rentrer et que j'ai voulu abandonner à plusieurs reprises car certains chapitres étaient de trop et perdent le lecteur. Mais à force d'obstination, la fin du roman en vaut vraiment la peine. Cette lecture est plus philosophique qu'historique et donne envie de découvrir l'Histoire de l'Iran
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Ce roman très particulier me laisse une impression mitigée. le sujet de la révolution islamique en Iran m'intéressait beaucoup et je savais que ce roman versait plutôt dans l'imaginaire mais je ne m'attendais pas à ça. J'aime beaucoup la fantasy et l'imaginaire mais lorsqu'il y a une certaine cohérence dans le monde bâti. Ou alors si tout le roman est farfelu, sans contexte historique derrière (par exemple j'ai adoré Cent ans de Solitude) mais ici c'est un mélange et j'ai parfois été complètement perdue. Ce qui est dommage car l'histoire reste intéressante à suivre mais j'aurais aimé qu'elle s'oriente plus sur l'aspect historique. La plume est jolie et je ne regrette pas de l'avoir lu mais j'en ressors un peu frustrée
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Je n'ai malheureusement pas accroché à cette histoire ni à l'univers de l'auteure. Entre mythe et réalité, la frontière est trop mince pour moi et je n'ai donc pas été embarquée dans ce folklore iranien.

Le contexte politique m'intriguait beaucoup, mêler à ça le côté fantastique du folklore m'intéressait beaucoup. Bien que la façon dont nous est racontée l'histoire est poétique, originale et intéressante, le charme n'a pas opéré avec moi.

Nous avons à la fois des passages difficiles à lire où nous sommes ancrés dans la réalité, et à la fois des passages plus oniriques qui, finalement ont coupé mon rythme de lecture.

J'aurai aimé que le récit soit plus centré sur l'épopée de cette famille que sur l'aspect politique et le folklore. Je pense malgré tout que ce roman trouvera son public tant il est original et peut se montrer envoutant. Je ne regrette pas de l'avoir découvert !
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Déçue de n'avoir finalement pas accroché et laissé tomber au bout de la moitié. le début était pourtant très prometteur et j'aime beaucoup la littérature iranienne donc j'y retrouvais des éléments connus, en plus d'une écriture très agréable.

Malheureusement, l'onirisme et le mysticisme ont fini par avoir raison de moi et je me suis perdue d'autant plus quand j'ai compris que la narration n'était pas du tout linéaire.

Dommage mais je ne doute pas que ce roman aura su plaire à bien d'autres que moi.
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