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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si ma bibliothécaire ne m'avais pas suggéré ce livre, je ne l'aurais sans doute pas lu car Bilqiss c'est l'histoire d'une femme qui est condamnée à être lapidé, pas très enthousiasmant comme lecture.
Eh bien, j'avais tort, l'auteur avec une écriture directe remet les pendules à l'heure, avec les trois personnages Bilqiss, bien sûr, mais aussi le juge et la journaliste américaine elle nous raconte les femmes dans un pays musulman et surtout la pratique de la religion, ici l'islam.
Elle fustige ceux qui détournent la parole de Dieu :"Le nom d'Allah a-t-il été déposé? Vous avez volé Sa parole et L'avez pris en otage pour faire de Lui la marionnette dont vous êtes le ventriloque, Lui faire dire des abominations et vous réfugier derrière Sa grandeur."
Bilqiss pratique l'islam de façon très personnel, et en cela elle applique ce que le prophète a dit : lisez le Coran comme s'il vous avait été personnellement révélé.
Un livre percutant, qui dérange.
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Bilquiss, c'est l'héroïne. Une femme afghane hors norme, veuve, libre et fantaisiste. Elle est en prison, et va être condamnée à la lapidation. Son crime : avoir, sur une impulsion, déclamé du haut du minaret un appel à la prière très personnel. Mais les choses ne se passent pas aussi vite que prévu. le juge fait durer les choses, et l'opinion internationale s'en mêle.

Cette lecture, très facile n'a certes pas la portée d'autres romans récents sur le même thème - l'excellent 2018 de Boualem Sansal que j'ai lu cet hiver - mais après un premier chapitre presque simpliste, il gagne en complexité et en densité. Les ambiguïtés du juge, amoureux (de manière un peu invraisemblable, mais c'est un roman) de celle qu'il doit condamner, la naïveté ravageuse de la journaliste américaine viennent donner différents points de vue, poser la question du regard occidental sur le fondamentalisme. L'écriture est très agréable.
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Ce livre Bilqiss est un roman écrit par Saphia Azzeddine écrivain et scénariste. Bilqiss est l'héroine de ce roman. Elle est condamnée à mort par lapidation car elle gardait chez elle des objets interdits comme du maquillage ou d'autres objets de beauté, photos, livres etc.....
"Un expert en droit islamique avait répertorié une vingtaine d'infractions au code de la bonne conduite." , "Il déclamait, plein de fatuité, tous les délits qu'il avait relevés chez moi: maquillage, chaussure à talons, de la lingerie féminine ..."
Puis aussi un fait important lorsqu'elle est montée sur le minaret et qu'elle a récité la prière .
Nous suivons un long chemin en garde à vue, puis la complicité entre Bilqiss et le juge .
J'ai bien aimé ce livre même si quelquefois on évoque la vie passée de Bilqiss alors que le plus intéressant reste le présent, le jugement et l'excitation de connaitre l'issue finale à savoir si elle meurt ou non .Ce qui est le plus intéressant aussi dans ce livre est l'histoire d'amour entre Bilqiss et le juge. Le point négatif de ce livre est l'arrivée de la journaliste Américaine qui de mon point de vue ne fait pas avancer l'histoire. Ce qui m'a intrigué est le fait de ne pas savoir si Bilqiss a quand même été tuée ou non.
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L'histoire se passe dans un pays et une ville inconnue. Bilquiss est une jeune femme d'origine musulmane, dans son pays elle a peu de droits. Elle est jugée pour avoir lancé l'appel à la prière à la place du muezzin et en avoir détourner les paroles ainsi que pour avoir conserver chez elle des objets culturelles comme des livres et des objets féminin comme du maquillage. Elle est donc contrainte à être lapidé. Des extraits de son procès se retrouvent sur internet et une reportrice américaine du nom de Léandra débarque sur place pour l'interviewer dans sa prison.

C'est un livre facile à lire grâce à un vocabulaire très simple qui nous montre les inégalités entre les hommes et les femmes dans certains pays. Cependant, c'est un livre qui manque d'action et , dans certains passages, la distinction entre les personnages est difficile
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Dans un pays islamiste où règne la charia, Bilqiss a chanté l'appel à la prière à la place du muezzin qui dormait encore. C'est sa seconde faute, la première étant celle d'être une femme. Bilqiss va être lapidée, la charia appliquée.
C'est un roman accrocheur, qui se lit d'une traite, mais qui peut déranger par la gravité du sujet. En même temps, certains moments de lecture font plus que sourire. Faut-il rire ou pleurer ? La plume de l'auteure est rondement menée dans ce roman choral, la gouaille de Bilqiss est rafraîchissante lorsqu'elle parle de tous ces hommes obsédés voyant du sexe partout, le juge qui va la condamner à la lapidation, la journaliste américaine peut-être ou pas pleine de complaisance ou d'humanisme débordant… Et d'autres personnages entrent en scène.
C'est un cri de désespérance.
J'ai apprécié le côté « enlevé » de ce roman qui donne le ton dès la première phrase : « Contrairement à vous, je ne parlerai pas en Son Nom. Mais j'ai une intuition. Vous adorez Dieu mais, Lui, Il vous déteste. »
Ce que j'ai moins aimé, ce roman ne me fait penser à une adaptation théâtrale qui permet à l'auteure de dénoncer les pays où « on abomine les femmes qui ne sont pas des hommes ». L'auteure d'ailleurs est aussi scénariste, tout s'explique !
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Dès le début de ma lecture, j'ai retrouvé la "patte“ de Sophia Azzedine, que j'avais découverte dans "Confidences à Allah": son ton incisif, son écriture musclée, sa féroce critique de l'Islam misogyne. Bilqiss, est une jeune femme afghane qui encourt la lapidation pour avoir lancé un appel à la prière tout à fait irrégulier, à la place du muezzin du village. On s'attend à une condamnation expéditive, mais le juge fait trainer les choses d'une manière invraisemblable. Il va jusqu'à lui rendre visite régulièrement dans sa prison. On se doute vite de ses motivations. Une journaliste américaine a vent de cette affaire et débarque dans le village avec les meilleures intentions, pour faire un "papier" et peut-être sauver Bilqiss... Je n'en dirai pas plus.
Ce roman présente l'intérêt de nous mettre en garde contre notre arrogance et contre nos ingérences dans les affaires de pays arrièrés comme l'Afghanistan. S. Azzedine condamne les moeurs imposées par la tradition qui est exclusivement aux mains des mâles, mais elle ne soutient pas pour autant des interventions humanitaires pilotées de l'etranger. Elle est favorable à une libération du peuple (notamment de la gent féminine) par lui-même.
Après un démarrage prometteur, ce livre m'a paru assez vite décevant. Il y a des invraisemblances criantes, notamment au dénouement, et l'auteure délaye trop souvent son propos. On y trouve de brillantes formulations, mais ça ne me suffit vraiment pas.
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Très étonnant : j'ai lu ce livre avec plaisir mais sans vraiment m'en souvenir les jours suivants. J'ai bien aimé la construction du roman, l'écriture claire et spirituelle. Et puis j'ai beaucoup souri notamment par ces arabes obsédés du sexe et les Américains tous schizophrènes. Les pages sur l'américaine « sauveuse » sont très bien aussi. Mais je n'ai ressenti que peu d'empathie pour les personnages. Nafisa, au bord de la mort, qui fait encore de l'humour (page 69). Bilqis qui continue à badiner avec le juge après 33 coups de fouet (page 55). Un juge fou amoureux de la superbe et intelligente bilqiss. le retournement de situation de la fin ne m'a pas convaincu, je ne pense pas qu'il aurait pu avoir lieu. Et puis traiter à la façon d'un conte cette abomination qu'est la lapidation me gêne beaucoup.
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Oeuvre gâchée par un mannichéisme malheureux.
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L'histoire se passent dans une ville non indiqué, Bilqiss est le personnage principal étant une femme mariée à un homme de 46 ans. Elle est jugé d'avoir dit la prière en lieu public et donc contrainte à mourir par lapidation. C'est une femme forte et courageuse. Ces provocations se retrouvent sur internet filmées par un téléphone qui alerte une journaliste américaine nommée Léandra. Elle rend visite à Bilqiss en prison.

C'est un roman que j'ai trouvé très fort, une histoire très touchante que nous fait partager Saphia Azzedine. J'ai apprécié savoir ce que les femmes vivent dans ces pays. Les hommes ont le pouvoir et traitent les femmes comme des objets, pour eux ce ne sont pas des êtres humaines mais plutôt des êtres inférieurs.

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A travers l'histoire de Bilqiss, Saphia Azzeddine décrit les conditions misérables de la femme dans des sociétés conservateurs où la Chariaà est l'ennemi de la vie et des femmes ...

Un roman contre l'obscurantisme !
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