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Quelle écriture originale et intelligente !
Une jeune marocaine raconte sa jeunesse à Marrakech.
Tout y est. Les odeurs, les couleurs, les moeurs….
Le style est percutant, insolent.
La deuxième parie, c'est sa vie à Paris. Après le décès de sa « mère officielle », elle part habiter chez sa soeur dans un F3 de la banlieue parisienne.
Là, c'est plus difficile, le racisme ambiant, la radicalisation de sa soeur et de son beau-frère, la déception …..
Ҫa sent le vécu. Les souvenirs de l'auteur sont au service de cette fiction très réaliste, très contemporaine.
C'est un livre sur les femmes, sur l'émancipation, sur le monde moderne.
Leïle Bahsaïn a un réel talent d'écrivain.
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Ce roman est une étoile filante. Un cerf-volant voguant dans un ciel livresque majeur. Epoustouflant, maîtrisé jusqu'à l'ultime rare, il est une perle précieuse. L'écriture est aérienne, solaire. Elle affine sa maturité dans un souffle qui semble naturel pour l'auteure Leïla Bahsaïn. Douée et brillante, cette dernière offre une grâce littéraire. Et que ça fait du bien ! Ce récit a donc une double lecture. le lecteur en reste bouche-bée. Fabuleux et plaisant et sans compromis, il respire la liberté. L'incipit « J'ai l'amour maudit » donne le ton d'une émancipation dont la jeunesse est l'emblème d'une porte que l'on pousse du pied. D'emblée, le lecteur apprécie la narratrice jeune femme marocaine, libre, immensément libre. Son histoire de vie est un voile qu'elle trépigne du pied. Un refus des diktats sociétaux et religieux à outrance. Elle nage à contre- courant et, malgré tout arrive sur la rive de ses désirs. Honnête, intègre, battante, lumineuse, profondément intelligente, on s'attache à cette jeune héroïne en devenir. On admire la courbe de ses paroles et se délecte de ses bravoures. Mon perchoir est ouvert sur un morceau de rue. Hauts murs, cimes de ficus brodée dans une étoffe nuit noire. Ether sibyllin, imperméable aux voeux et aux étoiles qui préludent aux espoirs. »Les protagonistes sont des lianes liées, courageuses, défiant le conformisme, les traditions avilissantes. Elles s'élèvent en volonté. « Mère Officielle »est une métaphore dont on aime les traits et les convictions. « Tout se paye. Tout se paye jusqu'au plaisir de regarder un film au cinéma. » « le ciel sous nos pas » est un microcosme coloré, vif, politique, aux saveurs émancipatrices. « C'est décidé j'irai chercher ce qui jamais ne me sera offert. Oser moi aussi. »Ce roman est un délice. Une invitation à fouler les ruelles marocaines riches de cette fraternité qui joue à la corde à sauter en cachette. Les couleurs, regards, palpitations sont des voyages intérieurs. le lecteur aime cette ubiquité. Il sait et a compris que ce roman est universel, profondément vivant, et n'attise pas le mal. Cette jeune héroïne, rebelle part pour la France. « Je suis un cobra zébré de noir et de blanc qui prépare sa mue… » « Il y a des voyages dont on ne revient pas. Sociétés mêlées. Consciences impures. » Là où cette jeune déracinée pose le pied mesure 26 niveaux. Tour de Babel renversée, elle cohabite avec Barberousse un adepte sournois des forces du Mal. Néanmoins, elle devient invisible et se forge en combattante du Savoir où elle côtoie les valeurs républicaines en franchissant la frontière d'une citadelle littéraire et plus. « Je reviendrai, je repartirai. Je continuerai à flotter entre deux rives. » Ce roman est une pépite, un incontournable pour grandir en humanité. Publié par Les Editions Albin Michel, « le ciel sous nos pas » est en lice pour le Prix France Télévisions 2019 catégorie romans.
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Ce premier roman de Leila Bahsaïn aux couleurs des épices de la Medina de Marrakech fait voyager entre le Maroc et la France au travers les yeux d'une jeune marocaine très rêveuse. Cette jeune marocaine vit avec sa "mère officielle" et sa soeur Tifa, au dessus de la place de la Dame Libre au Maroc. Trois femmes vivant seules, trois femmes au caractères forts et pleines de vie.

La narratrice est une jeune "rebelle", elle rêve d'un souffle de liberté, d'être libéré des carcans des traditions marocaines qui lui pèse sur les épaules. C'est une jeune fille qui se réfugie dans son monde, sur son perchoir qui lui sert de balcon, et rêve de liberté, de vivre comme elle l'entend.

Jusqu'au jour où Tifa, sa soeur, se marie et part s'installé en France. Puis la mort de "mère officielle". La narratrice doit rejoindre sa soeur : la France, le paradis ? Un pays libéré des traditions ? Un désenchantement ?

Leila Bahsaïn raconte la transition entre l'adolescence et l'âge adulte, d'une jeune marocaine qui ne trouve pas sa place dans son pays. Hélas, elle ne trouvera pas non plus sa place en banlieue parisienne chez sa soeur. Elle découvre une ville miséreuse, froide, où elle observe les rejetés, les oubliés de cette France oubliée. Elle découvre les intégristes, les xénophobes... Des sujets qui peuvent paraitre dit comme ça lourd mais décrit et analysé avec légèreté et dynamisme grâce à la plume de Leila Bahsaïn.

Un premier roman dynamique, différent, frais, tant par l'histoire et ses personnages attachants que par l'écriture. Un vrai conte contemporain qui nous confronte à une réalité souvent cachée.

Leila Bahsaïn raconte une jeune femme forte, une femme libre, une femme qui montre sa force, sa détermination, une femme qui cherche simplement son indépendance. Une femme qui va réussir à vivre ses rêves et a créer sa propre vie !

Roman sélectionné et lu en tant que membre du jury du prix roman France Télévisions 2019.
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Quelle belle perle du sud que ce livre. Très gros coup de coeur pour l'excellent 1er roman pétillant de Leila Bahsain, parfumé aux épices de Marrakech, le ciel sous nos pas, un livre mi récit, mi conte qui nous invite à un voyage entre le Maroc et la France.
Une écriture lumineuse, brillante, aérienne, un humour féroce, acerbe et caustique. Une quête de soi, recherche initiatique, le passage à l'âge adulte d'une jeune femme qui ne se trouve pas à sa place dans le monde qu'on lui propose et qui cherche sa voie. Une jeune femme en butte face à l'hypocrisie des traditions rencontrées dans les villages marocains. Une narratrice rêveuse, rebelle, éprise de liberté. Une femme déterminée, sincère, intègre et profondément intelligente, attachante et passionnelle. Elle aime la vie, pas celle qu'on veut lui dicter mais celle qu'elle veut vivre, choisir de vivre. du haut de "son perchoir", elle n'a qu'un mot à la bouche liberté d'être ce qu'elle est et ce qu'elle veut être.
Elle vit avec « sa mère officielle » et sa soeur Tifa, au-dessus de la place de la Dame Libre au Maroc. 3 femmes à la personnalité forte et irradiante de vie, des femmes qui revendiquent leur liberté contre le carcan masculin. Elle cherche à s'émanciper en multipliant les bêtises en secret. Accompagnée de son amie Kenza et de sa moto, elle rêve de garçons, de fêtes, d'indépendance.
Puis, sa soeur se marie et part vivre en France, à la mort de « sa mère officielle », la narratrice part rejoindre Tifa. La France, un paradis pense t'elle, une terre de modernité et de liberté.
Mais arrivée à Paris, la vie de sa soeur est loin d'être un conte de fée: elle a divorcé, elle s'est remariée avec un certain Jabar, converti à l‘islam et fondamentaliste. Ils vivent repliés sur eux-mêmes au 7ème étage d'une cité HLM
Elle va découvrir une vie miséreuse, froide, observer ces intégristes, elle va avoir à faire à la xénophobie, au racisme. Elle se réfugie dans les études, une soif de connaissance. Pour oublier que cette France n'est pas la terre d'idéale qu'elle croyait.
Leila signe un roman superbe, venez à la rencontre de cette femme que les épreuves de la vie vont faire grandir, jusqu'à devenir enfin CETTE FEMME LIBRE.
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Un roman en deux temps, deux phase de la vie d'une jeune marocaine, entre ses années d'enfance et d'adolescence au Maroc auprès de sa "mère officielle", puis les années parisiennes où elle a rejoint sa soeur ainée, Tiffa, et poursuit des études universitaires.

De sa jeunesse surnagent des odeurs, des goûts, celui des produits de contrebande que revend sa mère, celle des produits d'entretien, des chocolats Quality Street et les livres, des livres roses de Barbara à ceux transmis par le libraire, dont le sulfureux Emma Bovary  ...

Dans cette enfance, il y a des rencontres, le vigile de la banque, son amie avec qui elle fait les 400 coups, se déguisant même en garçon pour échapper à la surveillance parentale, aux balades au bord de la mer ...

Une enfance globalement libre, jusqu'à se permettre des flirts et même laisser les garçons lâcher en elle ces dangereux poissons d'argent ...

Un tout petit conte sert de transition entre les deux parties ... 

Puis nous la retrouvons à Paris où elle a retrouvé sa soeur qui a bien changé. La jeune fille libre qui est partie se marier est devenue une femme en burqa qui prie et est soumise à un mari, français, mais plus musulman que ceux du bled ! 

De là aussi elle s'échappera, par la lecture, les études et deviendra passeuse de culture ! 

Un roman sur la liberté des filles, rendue possible par les livres, la culture, l'ouverture et le partage.

Le roman d'une jeune femme d'aujourd'hui, libre, forte et déterminée  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Dans « le ciel sous nos pas », la narratrice, qui est cette jeune femme marocaine, est un tourbillon, un tourbillon de vie qui veut vivre sa vie et non la subir comme cela peut être le cas de beaucoup de femmes marocaines. Cette femme est un souffle de liberté, de vie, d'envie, d'aspirations, de volonté, voire de transgressions des traditions pesantes. L'auteure nous décrit une femme rêveuse qui se réfugie le plus possible dans ses rêves justement où la vie est plus douce, où elle peut aimer qui elle souhaite, où elle choisit tout simplement. Cette jeune femme est ouverte au monde en général et elle va se confronter aux autres, qui n'ont pas le même ouverture d'esprit qu'elle.

Leïla Bahsaïn m'a emportée avec elle, dans une valse où celle qui mène est son héroïne. Elle raconte avec subtilité, passion, amour, la vie d'une jeune femme marocaine dans son pays natal où les traditions sont plus fortes que le reste, et en France où la liberté est relative. L'auteure nous sensibilise au racisme, à l'intégration des immigrés, à la religion, au terrorisme, à la mort, au manque d'amour, à la non communication. Ce sont des sujets lourds mais l'auteure a su les rendre léger sans en travestir les difficultés, les préjugés, les attentes. Et surtout, cette jeune, l'auteure l'a voulue forte, déterminée, intelligente, sensible; elle va prendre son destin en main malgré les obstacles, elle va se construire grâce à son caractère volontaire et grâce aussi à ses rêves qui lui permettent de s'évader et d'aspirer toujours à mieux. le proverbe, « quand on veut, on peut », va très bien à ce roman « le ciel sous nos pas » où son héroïne réussit à se créer sa vie, sa propre vie!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Que dire je n ai pas ete emballée mais je n ai pas détesté
Ce livre nous raconte la vie d une jeune fille au Maroc sous l autorite de sa mère pendant son adolescence puis la vie en France où elle vient rejoindre sa soeur
Les relations avec l argent , la société de consommation sont beaucoup évoquées dans ce roman et auraient ce n est qu un avis etre mieux exploitées pour l interet de ce roman
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« le ciel sous nos pas » est le premier roman de Leïla Bahsaïn, publié chez Albin Michel. Débordante de vitalité, la narratrice, une jeune marocaine, entend bien conquérir sa liberté et vivre ses rêves malgré les interdits religieux et les miroirs aux alouettes de la société de consommation.
La narratrice est une adolescente qui vit dans une petite ville du Maroc entre sa ‘mère officielle' et Tifa, ‘la fille de mère officielle' sans pour autant être sa soeur. Elle a une copine, Kenza, avec laquelle elle fait les quatre cents coups, dans la limite de ce qui est socialement tolérable. le reste sera dissimulé. de toutes façons, ‘tout se paye'.
« le ciel sous nos pas » est un roman d'initiation plein d'énergie et de joie de vivre. Dans la voix de la narratrice résonnent à la fois la fraîcheur de la jeunesse et une très grande lucidité sur le monde qui l'entoure – un monde balisé par les marques, la publicité et l'argent. D'ailleurs, lorsque Tifa quitte le pays pour aller vivre de l'autre côté de la ‘petite mer', la seule ‘correspondance' qui s'engage entre les deux ‘soeurs' prend la forme de virements bancaires.
Comme les interdits sociaux et religieux sont nombreux, l'héroïne trace sa route comme elle peut, ni rebelle, ni résignée, juste déterminée à croquer la vie à pleines dents. Si la solidarité opère, les signes d'affection se font rares. Pour la narratrice, la quête de liberté l'emporte sur tout le reste. Plus tard dans le roman, lorsqu'elle rejoint Tifa en France, sont évoquées par petites touches les vicissitudes de la vie dans les cités et la montée de l'intégrisme.
J'ai beaucoup apprécié le ton libre et optimiste de ce roman, qui témoigne d'une grande sensibilité, la façon décomplexée et poétique à la fois dont sont évoqués les corps, la sexualité; et j'ai ressenti une empathie sincère à l'égard de cette jeune fille courageuse et déterminée. Pour la suite, cliquez sur le lien !
Lien : https://bit.ly/2SCgjCC
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La narratrice vit avec sa « mère-officielle » et sa soeur Tifa au Maroc. Son « perchoir », ce balcon qui lui sert de chambre, surplombe la Place de la Dame Libre, un nom évocateur pour cette famille de femmes qui revendiquent leur liberté contre le carcan masculin.

Rêveuse, rebelle, elle cherchera à tout prix à s'émanciper du joug familial en multipliant les bêtises en secret. Elle pique en douce du parfum et des friandises dans le stock professionnel de mère-officielle, revendeuse de produits de contrebande. Accompagnée de sa meilleure amie Kenza et de sa mobylette MBK swing, elles rêvent de garçons, de fêtes et d'indépendance. Mais les traditions et la religion l'empêcheront de vivre librement sa vie d'adolescente et elle sera contrainte d'expérimenter seule.

Le soir, dans son perchoir, elle imagine une vie loin de ces traditions oppressantes et hypocrites. Loin de la Place de la Dame Libre.

Lorsque Tifa se marie avec le fils Zimigri, elle part vivre de l'autre côté de la petite mer, en France, synonyme de modernité et de liberté.

Notre jeune marocaine va alors connaître plusieurs drames, dont celui de la mort de mère-officielle, et devra rejoindre Tifa en France.

Arrivée à Paris, la vie de sa soeur est loin d'être un conte de fée : divorcée, elle s'est remariée avec un certain Jabar, converti à l‘islam et fondamentaliste. Ils vivent reclus au 7ème étage d'une cité HLM et passent leurs journées à distribuer des « kits de conversion express ». Avec son regard naïf d'adolescente, elle observe ce beau-frère étrange scander à tout va qu'« Il y a un guerrier en chacun de nous »…

De son nouveau perchoir, notre héroïne découvre le vrai visage de ce pays qu'elle idéalisait : racisme, violence, radicalisme. Les femmes sont obligées de sortir complètement voilées pour ne pas être agressées dans la cité. La France ne sera finalement pas ce pays de libertés qu'elle espérait tant.

Elle passe son temps entre la fac d'économie et la médiathèque pour fuir le petit F3, devenu lieu de réunion de son beau-frère intégriste. Elle se réfugie dans les études, la connaissance étant devenu le seul moyen pour elle de ne pas tomber dans le radicalisme religieux qui lui tend les bras.

Dans ce premier roman, Leïla Bahsaïn nous livre un magnifique conte moderne sur une jeune fille rêveuse, pétillante et fougueuse en quête d'identité et d'indépendance. Confrontée à la réalité, elle n'aura d'autre choix que de sortir de cette bulle de rêves dans laquelle elle imaginait une vie idyllique. Elle va grandir par la force des épreuves et devenir une femme libre de ses pensées et de ses actes. Une femme forte. Une femme libre, enfin !
Lien : https://aurelivres57.wordpre..
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Premier roman d'une jeune auteure, lauréate du prix de la nouvelle de Tanger en 2011, voici l'histoire d'une jeune fille qui ruse pour échapper à la pesante surveillance de la société marocaine, de sa mère et du voisinage. Elle rêve de liberté, transgresse allègrement les tabous : elle s'habille parfois en garçon, elle « couche », elle sort la nuit… La mort de sa « mère officielle », une contrebandière à la petite semaine, la conduit à Paris – en banlieue plus exactement – où vivent sa soeur et son beau-frère happés par le fondamentalisme religieux.

La force de ce roman réside dans une écriture puissante, imagée, puisée dans la traduction de ces mots arabes qui servent à évoquer ce dont on ne doit pas parler, la sexualité par exemple (pour le sperme, on dit les « poissons d'argent). Et cette phrase qui revient comme un leitmotiv tout au long du livre : « Tout se paye et s'achète au supermarché. » C'est le Maroc des petites villes ou de la banlieue de Casa, où toutes les déviances existent mais doivent demeurer cachées. Où les filles se font refaire une virginité avant le mariage. le Maroc qui accède à la société de consommation. Qui s'émerveille de la boîte à billets dans le mur de la banque, des néons qui brillent dans la nuit.

Et la triste cité des Petits Nègres, si proche et si éloignée du « Beau Nombril du monde », ainsi qu'est nommée Paris, n'est finalement pas si différente. Il faut un cache-poussière pour s'y balader et c'est seulement à l'approche de la fac que l'héroïne peut l'ôter. La médiathèque qu'elle devra apprivoiser avant de pouvoir y pénétrer, la lecture qu'elle a découverte au Maroc, la fac… autant d'ingrédients qui la mèneront vers l'émancipation, non sans chaos.

Un livre puissant qui démarre ainsi : « J'ai l'amour maudit. »
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