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Citations sur Le monde de Christina (39)

La dernière semaine d'août est trempée de pluie, lourde de nuages, avec un froid indésirable qui annonce la fin de l'été aussi brutalement qu'un invité qui se lève de table pour signaler la fin de la fête. (p. 136)
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Mais ses lettres sont des montgolfières qui m'arrachent à la mélancolie. Il raconte ses cours, ses professeurs, ses réflexions sur sa future carrière. (...)
Il a décidé de viser plutôt l'enseignement. On a toujours besoin de professeurs, qu'une guerre sévisse ou que la Bourse s'effondre. (p. 162)
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- Tu es une fille plutôt indépendante, pas vrai ?
-Je suppose, oui.
-Tu n'as jamais rencontré personne comme Christina, Walton, déclare Ramona. (...)
-Est-ce que c'est une suffragette, comme miss Pankhurst ? demande-t-il d'une voix moqueuse.
Je me sens lamentablement ignorante. Je ne sais pas ce qu'est une suffragette et je n'ai jamais entendu parler de miss Pankhurst. Je songe à toutes ces années pendant lesquelles Walton étudiait tandis que je lavais et cuisinais et nettoyais.
- Une suffragette ?
- Tu sais, ces dames qui font la grève de la faim pour obtenir le droit de vote, explique Ramona. Celles qui pensent, à Dieu ne plaise, qu'elles peuvent faire tout ce qu'un homme peut faire. (p. 125)
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Quand Mère referme la porte derrière elle, Mamey soupire. Elle ne peut pas croire qu'elle a élevé une enfant qui a voyagé dans le monde entier mais qui ensuite s'est contentée de laisser le monde venir à elle. Elle dit que Mère serait restée vieille fille si Père n'avait pas grimpé la colline, lui offrant une autre option. (p. 47)
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Chaque enveloppe , un colis de mots pour nourrir mon âme qui en est affamée, m'ouvre une porte sur un monde où des étudiants s'attardent dans des salles de classe lambrissées pour parler à leurs professeurs, où l'on peut passer des journées entières à la bibliothèque, où ce que vous écrivez et comment vous l'écrivez est la seule chose dont vous avez à vous soucier. (p. 139)
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A propos du tableau "Le monde de Christina"

Son monde est à la fois limité et infini. (...) Ce qu'elle souhaite le plus- ce à quoi elle aspire réellement-est ce chacun de nous veut : être vue.
Et regardez. On la voit. (p. 311)
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Son père était son seul professeur. Il l'a tenu à l'écart de l'école, l'a formé dans son atelier. Il lui a enseigné toute l'histoire de l'art, comment mélanger les couleurs et tendre les toiles.
- Je n'ai jamais été comme les autres enfants. Je ne m'intégrais pas. J'étais un excentrique. Un marginal.
Pas étonnant qu'on s'entende bien, je songe. (p. 66)
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Je pense aux erreurs de mon propre père vers la fin de sa vie. Je sais que la mort d'un parent peut-être à la fois une libération et un règlement de comptes. (p. 212)
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-On a un toit au-dessus de nos têtes. Certains n'en ont pas atant.
ça fait du bien de se souvenir de ça, je suppose; Mais j'ai du mal à me débarrasser de ma tristesse de ne plus fréquenter l'école. (...)
A mesure que le temps passe, je trouve des manières de rendre ça supportable. (...)
Je commande des paquets de graines et cultive un jardin d'agrément semblable à celui qu'entretenait Emily Dickinson avec des capucines, des pensées, des jonquilles et des oeillets d'Inde. Une utopie de papillon, comme elle l'appelait. (p. 99)
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Les poèmes [d'Emily Dickinson ] sont particuliers, en ordre inversé, et je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'ils signifient. J'imagine Emily Dickinson dans une robe blanche, installée à son bureau, la tête penchée sur sa plume d'oie qui gratte sur la feuille ces fragments de phrase heurtés.
- Ce n'est pas grave si vous ne comprenez pas complètement, a dit Mrs Crowley à la classe. Ce qui compte, c'est la manière dont le poème résonne en vous.
Quelle impression ça devait faire, de capturer ces pensées sur le papier ? Comment d'attraper des lucioles, j'imagine. (p. 93)
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