Les enquêtes du Camel Club, tome 4 : Divine justice

Je sais ce que j’ai accompli sur le champ de bataille. Et si j’ai agi ainsi, c’est parce que je ne pouvais pas laisser mourir mes hommes. Mais je n’ai pas oublié les actes que j’ai perpétrés après avoir quitté l’armée. J’en ai un souvenir très vif. Et ça fait la différence.

Les moutons suivent aveuglément. On n’est pas obligé d’être un mouton.

Je n’ai jamais servi dans l’armée, donc je ne peux pas donner mon avis là-dessus. Mais je voudrais quand même te dire une chose. J’ai été très fier de toi quand on t’a offert cette médaille. Mais je crois que je le suis encore plus que tu la refuses.

Notre bon général a la réputation bien méritée de laisser couler ses hommes quand les choses tournent mal. Il se trouve que j’ai été victime de l’un de ces petits sacrifices. Mais rien ne lui retombe jamais dessus. Voilà pourquoi ce salaud est en haut de l’échelle aujourd’hui.

Il est très facile de maquiller un meurtre en suicide si on sait s’y prendre.

L’armée, bien que généralement lente dans de nombreux domaines, était prompte à reconnaître la bravoure et le désintéressement sur le champ de bataille, ne serait-ce que pour motiver le reste de la troupe. Et le récit de ce genre de performances valait toutes les publicités.

Il y a plein de choses injustes dans la vie, Danny. Mais il ne faut pas les laisser te bouffer, mon garçon.

On vit effectivement une époque dangereuse.
La retraite devenait une idée réellement séduisante. Si seulement il survivait jusque-là.

Les vrais pros sont aussi doués pour s’enfuir que pour tuer.

Rien ne donne le droit à quelqu’un de tuer son prochain. On ne peut pas se faire justice soi-même.