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EAN : 9782378152536
528 pages
Talent Editions (11/01/2023)
3.85/5   47 notes
Résumé :
1949. Archer, la trentaine, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, est libéré sur parole après un séjour en prison pour un crime qu’il n’a pas commis. Pour lui, direction la petite ville poussiéreuse de Poca City, dans le sud-ouest des USA, où l’attend son agent de probation. Il y fera aussi la connaissance d’un magnat local et de sa maîtresse, une femme fatale nommée Jackie. Chargé par l’homme d’affaires de récupérer une dette, Archer se voit – encore – accusé à to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Sud des Etats-Unis, 1949. Aloysius Archer, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, sort de prison après son incarcération injuste pour un crime qu'il n'a pas commis. Il se rend dans la ville de Poca City pour y rencontrer son agent de probation. Arrivé avec de l'avance, il découvre la ville, et prend le temps de s'installer dans un bar. Sur place, il rencontre un homme.

Aloysius est un parfait inconnu dans la ville, l'homme y voit l'occasion de lui faire une proposition un peu particulière. Il souhaite l'engager pour récupérer une dette auprès de son vieil ennemi. Aloysius y voit l'occasion de gagner en peu d'argent et accepte.

Mais, quelques jours plus tard, le magnat est retrouvé assassiné. D'autres morts suivront. Aloysius se retrouve dans un situation délicate et n'a pas d'autre choix de découvrir par lui-même ce qu'il s'est passé pour ne pas être une nouvelle fois accusé à tort.

Je remercie les éditions Talent pour cette lecture.

Il s'agit du deuxième roman de David Baldacci que je lis. "Une bonne action" semble être le premier tome des enquêtes d'Aloysius Archer, une saga policière déjà publiée aux Etats-Unis.

Dans ce roman, nous sommes à la fin des années 1940, dans une ville de l'Amérique rurale du sud. le souvenir de la guerre est encore présent. Les soldats revenus au pays sont marqués par le désastre et les morts laissés en Europe. Aloysius fait partie de ces hommes. Mais, peu de temps après son retour, il est emprisonné.

L'histoire démarre alors sur sa libération et sur ce qui semble annoncer un nouveau départ pour lui.

Mais, voulant simplement rendre service en faisant "une bonne action", il se trouve à nouveau dans une situation compliquée.

L'enquêteur de Poca City lui demande son aide dans les investigations. Les deux hommes suivront ainsi différentes pistes : mariage, adultère, dettes de jeux, mafia seront successivement évoqués.

Avec une plume entraînante et dans le style d'un vieux polar à l'ancienne, on plonge dans cette ambiance glauque et sombre. Bienvenue dans l'Amérique authentique de l'après-guerre grâce à cette première enquête riche en rebondissements.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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• « 𝚄𝚗𝚎 𝚋𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚊𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗 » 𝚍𝚎 𝙳𝚊𝚟𝚒𝚍 𝙱𝚊𝚕𝚍𝚊𝚌𝚌𝚒, 𝚙𝚞𝚋𝚕𝚒é 𝚌𝚑𝚎𝚣 𝚃𝚊𝚕𝚎𝚗𝚝 𝙴𝚍𝚒𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜.

• J'ai pu lire ce roman grâce à un concours instagram de Babelio (Hé oui, on peut vraiment gagner les concours des comptes sérieux !) , que je remercie ainsi que Talent Editions. J'ai pris un grand plaisir lors de cette lecture, qui me donne l'occasion d'une nouvelle critique.

[𝙻𝚎 𝚕𝚒𝚟𝚛𝚎]

• En retard, en retard, je suis en retard ! Comme beaucoup d'autres lectures de ces deux derniers mois, celle-ci attendait bien sagement l'écrit de mon avis pour être publiée et se révéler à la lumière du jour. Ce roman à quelque chose de particulier, du fait d'avoir été une énorme surprise, par son obtention inattendue et de son contenu très sympathique. J'ai lu ce roman très rapidement et avec beaucoup d'entrain, ce qui confirme mon regain d'intérêt dans le genre littéraire de l'enquête.

• le personnage principal de cette histoire, Archer, y est pour beaucoup dans cette appréciation positive. Comme beaucoup de ses congénères du genre policier, le personnage est intrigant, plein de bons sentiments, doté d'un passé morose et d'un caractère bien défini. On suit avec plaisir ce malheureux qui va faire tout son possible pour rattraper les années perdues pour un crime fantôme, tentant de se racheter auprès de la société. Les autres personnages de la fresque brumeuse qu'est la ville de Poca City ne sont pas en reste, avec ce qui se fait de mieux en termes de personnages intrigants : de richissimes hommes véreux, de jolies jeunes femmes qui n'ont d'innocent que leur visage, des crapules sans foi ni loi, un enquêteur charismatique et imposant.. le traitement de la femme dans le genre à beaucoup évoluer avec les années et ce livre ne déroge pas à la règle et offre des personnages féminins écrits de façon moderne tout en gardant la logique et l'ambiance propre aux années 40-50.

• Les nombreux secrets et mystères qui entourent Poca City sont là aussi très bien amenés et donnent envie de se creuser de plus en plus profondément dans cette tombe jusqu'à l'exhumation finale. Les jeux de séductions, les magouilles, les passages d'enquête, les évocations du passé trouble de notre ange gardien, sont autant d'éléments qui construise une intrigue des plus prenante.

• le roman fait plus de 500 pages, et je peux vous assurer que je n'y ai ressenti aucune longueur. le poids du livre ne se ressent pas lors de la lecture, au contraire même, j'étais presque déçu de ne pas disposer de plus de mots pour me divertir ! Une suite comblera certainement ce besoin..

[𝙻𝚊 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝𝚎 𝚟𝚘𝚒𝚡 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚏𝚒𝚗]

• Un roman qui est tomber à pic et qui m'a offert de très bonnes heures de détentes.. PAN ! (Pardon pour ça, je retourne dans mon coin.) Merci encore à Babelio et aux éditions Talent Editions pour ce concours instagram !

𝙻𝚊 𝚋𝚛𝚞𝚖𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚕𝚎𝚟é𝚎, 𝚕'𝚑𝚘𝚛𝚕𝚘𝚐𝚎 𝚜'𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚛𝚛ê𝚝𝚎𝚛 à 𝚝𝚎𝚖𝚙𝚜 𝚎𝚝 𝚕𝚎𝚜 𝚋𝚘𝚗𝚗𝚎𝚜 𝚊𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 𝚜𝚎𝚖𝚋𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚗𝚏𝚒𝚗 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚝é𝚎𝚜.
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"Une bonne action" est un roman policier qui est le premier tome de la série Aloysius Archer, détective privé des 50's !

Cigarette à la bouche, un vieux costard élimé, cet ex-détenu avec un certain sens de l'honneur n'est pas loin d'être un loser magnifique qui se retrouve dans le pétrin sans trop l'avoir cherché. Il s'en sortira autant par la force de son intellect que par la force de ses poings.


1949. Archer, la trentaine, vétéran de la 2nde guerre mondiale, sort de prison après 3 ans pour un crime qu'il n'a pas commis. Pour lui, direction la petite ville de Poca City, dans le sud-ouest des USA, où l'attend son agent de probation. Il y fera aussi la connaissance d'un magnat local et de sa maîtresse, une femme fatale nommée Jackie. Chargé par l'homme d'affaires de récupérer une dette, Archer se voit - encore - accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. L'horloge tourne pour prouver son innocence...



Je remercie @Talenteditions et @NetGalleyFrance de ma'voir permsi de découvrir cette nouvelle enquête.

Après avoir aimé précédemment les enquêtes d'Atlee Pine, j'avais hâte de découvrir celles d'Aloysius Archer avec son anti-héros amusant et son atmosphère de polar à l'ancienne au rythme assez lent.

Ce premier tome respecte les codes du genre : intrigue tortueuse, femmes fatales et héros naïf trop idéaliste qui se fait manipuler, même s'il n'est pas né de la dernière pluie en tant que vétéran...

Malgré quelques longueurs à cause des nombreuses descriptions qui ralentissent le rythme de l'intrigue, je me suis laissée emporter par cette enquête sinueuse, par les dialogues qui donnent de la vivacité au récit et par la personnalité attachante d'Archer dont le ton laconique plein d'humour m'a beaucoup amusée.

Le style fluide et la plume très visuelle, cinématographique, de l'auteur rendent la lecture très agréable et ce pavé de 560 pages se lit assez rapidement finalement.

Même si je préfère les thrillers plus rythmés avec de nombreuse scènes d'action comme "Les Pleins Pouvoirs", j'ai tout de même apprécié ce polar à l'ancienne et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Archer avec "Le Parieur" !
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La première chose que je me suis demandée, c'est à quelle bonne action faisait référence le titre de ce roman, le premier à mettre en scène Aloysius Archer, le nouveau héros de David Baldacci ? Celle qui l'a conduite à passer trois en en prison ? Toutes celles qu'il fera au cours de ce roman ? le sous-titre est par contre parlant : à qui pouvez-vous faire confiance ? Pour avoir fait confiance jusqu'au bout, Archer a passé trois ans en prison. Pour faire confiance à nouveau, y retournera-t-il ?
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman, pendant les cinquante premières pages. Archer arrive dans cette petite ville, doit rencontrer son agent de probation (un personnage particulièrement riche et intéressant, disons-le tout de suite), respecter toutes les règles qui lui sont fixées sous peine de retourner en prison – et certaines ne sont pas forcément facile à suivre. Il lui faut aussi renouer avec une vie ordinaire, se loger, se nourrir, s'acheter des vêtements, trouver un logement et aussi un travail. le premier travail qu'il acceptera sera d'ailleurs des plus déroutants : récupérer une dette. Simple, me direz-vous. Oui, si ce n'est que le mauvais payeur a les moyens de payer, mais ne veut pas payer, tandis que le débiteur, lui, ne semble pas avoir véritablement besoin de cet argent. Il s'agit plutôt d'une lutte entre deux hommes, par personnes interposées – toutes les personnes possibles.
En lisant ce roman, j'ai pensé à Ross MacDonald. Il est des références bien pires. En effet, nous évoluons, au cours de ces enquêtes, dans le même genre de milieu, celui dans lequel les familles, pourtant aisées, se montrent particulièrement étouffantes, pour ne pas dire toxiques, avec le poids des secrets, des non-dits, de la volonté de puissance aussi qu'elles distillent savamment. Les relations entre une mère et sa fille sont compliquées, dira un des personnages à Archer. Les relations entre un père et sa fille peuvent être hautement toxiques quand celui-ci veut absolument contrôler sa vie et que celle-ci est prête par tous les moyens à se libérer de lui. Un milieu dans lequel les femmes mariées n'ont d'autres choix que se taire et accepter la vie que leur conjoint leur fait mener. L'on peut qualifier la plupart des personnages masculins de ce roman d'être misogyne – Archer et Shaw, le lieutenant-détective, font figure d'exception – il ne faut pas oublier que ce récit est le reflet d'une époque pas si lointaine que cela.
Mais s'il est un personnage essentiel, incontournable dans ce roman, c'est bien celui d'Ernestine J. Crabtree, un personnage auquel l'on pouvait peut-être au début prêter peu attention – elle est agent de probation – pour peu à peu découvrir ce qu'il faut de courage, de détermination pour accomplir son métier. A cela, il faut ajouter aussi un sens aigu de l'observation, dont l'origine, tout comme celle de sa vocation, est à rechercher dans son passé.
Une bonne action est un polar solide et bien construit.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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En 1949, Aloysius Archer arrive dans la ville poussiéreuse du sud de Poca City. Il n'a rien d'autre qu'une poignée de dollars, les vêtements qu'il porte et un rendez-vous avec son nouvel agent de libération conditionnelle. Après ses expériences de guerre en Italie et une peine de prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Archer est à la recherche d'un nouveau départ et d'une vie paisible. Lors de sa première nuit de liberté, dans un bar, Archer rencontre un puissant homme d'affaires local Hank Pittleman et sa petite amie Jackie Tuttle. de fils en aiguille Pittleman promet à Archer rémunération pour travailler comme « agent de recouvrement ». Il doit en fait récupérer une dette ou plutôt une Cadillac mais bientôt Archer découvre que recouvrer la dette ne sera pas si facile car l'homme endetté n'est autre que le père de Jackie et Lucas Turtle a une rancune furieuse contre Hank et refuse de payer tant que Pittleman sortira avec sa fille.
Très vite Poca City s'avère plus compliquée et dangereuse que dans les souvenir d'Archer. Et Archer se retrouve coincé entre le marteau et l'enclume. Car voilà que son nouvel employeur est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel attenante à la sienne.
Heureusement le lieutenant-détective Irving Shaw , qui est comme lui vétéran de la seconde guerre mondiale ne crois pas en la culpabilité de Archer après avoir examiné ses antécédents Mais il est bien le seul dans les forces de l'ordre à croire en l'innocence Aloysius Archer. Et s'il flaire le coup monter, lui et Shaw vont devoir prouver à tous qu'archer est de nouveau accusé à tort d'un crime qu'il n'a pas commis.
Il semblerait aussi qu'il puisse compter sur l'aide de son agent de probation, Ernestine Crabtree, femme libre pour l'époque mais aussi sur celle de Jackie qui a un faible pour notre nouveau justicier. Surtout d'Archer se voit bien devenir détective, et il utilise ici les méthodes d'investigations qu'il a lu dans ses romans policiers préférés pendant son incarcération.
Ici Baldacci nous propose un nouveau héros, un héros qui à n'en pas douter deviendra récurent. Et ça tombe bien car j'ai aimé cet homme plutôt taiseux, ce gentleman à l'ancienne, un type quelque peu cabossé par les horreurs rencontrés sur le front de la guerre mais, un homme profondément bon.
J'ai aimé aussi l'atmosphère, retranscrite par notre auteur, d'une petite ville des États-Unis à la fin des années 40 et au début des années 50. J'ai aimé les détails de la vie courante, des mentalités de l'époque. J'ai aimé la façon dont Baldacci décrit la place de la femme, ou plutôt sa non place dans cette société-là. J'ai trouvé que le contexte historique et social était parfaitement dépeint. On y découvre la misogynie, les attitudes paroissiales des petites villes, les conflits permanents entre les nantis et les démunis.
J'ai aimé que notre auteur sorte avec ce polar historique de sa zone de confort habituel, on le connait bien avec ses thrillers efficaces. On retrouve ici un peu de son écriture visuelle, mais j'ai apprécié que par moment il ralentisse le rythme. Permettant ainsi à de garder une longueur d'avance sur le lecteur. En s'aventurant sur le terrain du noir, il semble que notre auteur de best-seller est voulu rendre hommage aux auteurs de hard boiled comme Raymond Chandler ou Dashiell Hammett.
J'ai aussi apprécié, vers la fin, la courte scène de cour et de prétoire à la Perry Mason. Elle est assez amusante. Et surtout, elle permet à l'auteur de relier tous les détails et les indices laissés tout au long du livre. Ainsi nous découvrons qui a tué qui. de plus le final nous présente également une belle surprise de dernière minute.
Je peux dire sans détour que David Baldacci a réussi à transformer son essai. Et je serai ravie de retrouver la suite des aventures de Aloysius Archer détective.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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critiques presse (2)
Culturebox
26 juin 2023
Sans aller jusqu’à la désespérance d’un David Goodis ou la noirceur d’un Jim Thompson, David Baldacci dissèque une société en mal de perspective et qui ne croit guère en des lendemains qui chantent.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
11 avril 2023
David Baldacci renouvèle le roman noir avec "Une bonne action". Avec Aloysius Archer, il tient un personnage attachant et fort atypique.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Vous voyez, se lança l’homme d’une voix monotone, ici un homme peut faire de l’argent s’il est prêt à travailler. Maintenant que la guerre est finie, il y a des gagnants et il y a des perdants. Mon but est de m’assurer que Poca City se retrouve du côté des gagnants. J’étais déjà là avant la guerre, à essayer de faire tourner la machine. C’était un trou paumé à l’époque. Et maintenant, le pays est en train de se relever, et bon sang, on en est même à remettre des briques et des fenêtres neuves dans toute l’Europe, aussi. On a mis en place ce satané pont aérien au-dessus de Berlin pour nourrir tous ces gens. Les rouges sont en train de prendre le pouvoir en Chine. Il y a ce Staline qui a la moitié de l’Europe sous sa coupe et qui teste ces satanées bombes nucléaires. Truman nous dit que tout le monde va en profiter, mais je ne prendrais personne au mot là-dessus, président ou pas. La populace se remet en route vers l’ouest à la recherche d’une nouvelle vie, d’une nouvelle situation. Et à Poca, on est un peu au carrefour de tout ça. Entre l’ancienne Amérique où la plupart des gens habitent encore et la nouvelle Amérique à l’ouest. Les gens passent par ici. Certains d’entre eux restent. La plupart continuent leur chemin parce qu’on ne peut pas rivaliser avec des villes comme Los Angeles, Frisco et ce paradis des parieurs, Las Vegas. Mais les opportunités, ce n’est pas ce qui manque par ici.
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Il sortit une liasse de billets plus grosse que n’importe quel poing qu’Archer eût pu balancer au visage d’un codétenu ou recevoir en prison.
L’homme amincit le paquet de cinq billets de vingt et les étala sur le comptoir, juste à portée de main.
Immobile, Archer ne fit même pas mine de les ramasser.
« Eh bien ? demanda l’homme.
— Quand quelqu’un sort de l’argent comme ça, c’est que quelque chose est attendu en retour. J’attends juste les détails. »
Le type s’esclaffa à nouveau et frappa Archer sur l’épaule un peu plus fort que nécessaire. Il fit immédiatement une grimace et secoua la main.
« Bon sang, vous êtes fait en pierre ou quoi, soldat ?
— Ou quoi, répondit Archer.
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Il pensait souvent que c’était là une drôle de façon pour un prisonnier de se divertir. Et pourtant, il aimait bien les énigmes et les enquêtes de ces romans. Il essayait de les résoudre avant d’arriver au dénouement et avait découvert qu’avec le temps, il tombait de plus en plus souvent sur la bonne solution avant la fin.
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Il avait fait de son mieux pour lui faire comprendre son attirance. Et elle avait choisi de se coucher en compagnie d'un livre plutôt qu'avec lui.
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La prison disposait aussi d’un dépôt de livres, un beau fouillis plein à craquer d’ouvrages en piteux état, sans couvertures, auxquels il manquait des pages à des moments inopportuns du récit. Peu lui importait ; à ses yeux, les bouquins avaient beaucoup de valeur. Ses préférés restaient les romans de western, ceux où le héros finissait avec la fille. Et les histoires de détectives privés, où le héros finissait avec la fille en plus d’attraper le méchant. Il pensait souvent que c’était là une drôle de façon pour un prisonnier de se divertir. Et pourtant, il aimait bien les énigmes et les enquêtes de ces romans. Il essayait de les résoudre avant d’arriver au dénouement et avait découvert qu’avec le temps, il tombait de plus en plus souvent sur la bonne solution avant la fin.
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