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2,92

sur 25 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà plusieurs semaines déjà que j'ai lu "La voix de Cabo". Comme d'hab' je n'ai pris aucune note... et le roman a continué son voyage. C'est donc un avis de mémoire, des impressions qui surnagent, le fil ténu d'une histoire, comme qui dirait de la voltige sans filet, que je vais tenter ici sous vos yeux éblouis.
Après avoir longuement chevauché, Machado parvient à Cabo Polonio où Teresa est revenue et c'est une gifle magistrale qui l'accueille. le roman déroule ensuite le fil du temps pour expliquer ce geste à la fois inaugural et final. Quelques cabanes de pêcheurs, groupées autour d'un phare, et chaque année le retour des chasseurs de loups de mer, c'est Cabo Polonio, en Uruguay. C'est là que Teresa, héritière d'une brasserie à Montévidéo, choisit de suivre Damaso, son mari et de faire la classe à la dizaine d'enfants de pêcheurs qui vivent là. le jeune chasseur Machado suit les cours après la fin de la saison des loups de mer et montre des capacités qui poussent Teresa à lui faire promettre de poursuivre ses études.
De ce roman, il me reste surtout l'atmosphère de Cabo Polonio, ce lieu du bout du monde replié sur lui-même et les scènes de chasse. L'intrigue est certes plus complexe que ce que j'en ai résumé, mais elle ne m'a pas vraiment passionnée. Les motivations des personnages, leurs choix, leur intériorité, me sont restés assez obscurs et je n'ai pas réussi à véritablement m'y intéresser. En fait, je crois bien que je ne suis pas parvenue à saisir l'histoire, ni à me l'approprier, comme si la construction en était trop lâche pour qu'elle soit prégnante. Si bien que je n'en garde que de minces bribes de souvenirs et une impression de relatif ennui.
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Uruguay, années 1970. Ne désirant pas reprendre la brasserie familiale de son père, Teresa Monti quitte Montevideo et emménage avec un télégraphiste dans un phare de Cabo. Les années passent et les enthousiasmes des débuts s'étiolent. Pour ne pas se sentir inutile, elle dispense des cours à la petite communauté de pêcheurs. Elle rencontre alors Machado, illettré et solitaire.Mais 5 ans plus tard, après le décès de son fils et de son mari, elle retrouve la brasserie familiale et reprend le flambeau et va tomber sur un nouvel amoureux.
On suit en parallèle parcours de ses anciens élèves, dont Machado...Vont ils se retrouver?

Je n'ai pas été emballée par ce roman tant par l'histoire de Teresa que celle beaucoup plus âpre des marins tueurs qui s'alternent. le style littéraire ne m'a pas convenu non plus... Il est rude, brut et ne m'a pas convenu.
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Cabo Polonio est un hameau au bord de l' Atlantique,en Uruguay. Aujourd'hui station balnéaire (72 habitants !). A l'époque où se situe le roman (années 70), ce n'était qu'un phare et quelques masures de pêcheurs. L'activité principale était la chasse aux loups de mer , violente et sanglante, mais qui faisait vivre une dizaine de personnes en quelques jours de massacre des bêtes.

Teresa, fille de restaurateurs de Montevideo, va y vivre avec l'homme qu'elle a choisi, contre l'avis de sa famille . Elle est jeune, amoureuse, enthousiaste. Elle installe une classe pour apprendre à lire aux enfants des pêcheurs , dans la cuisine du phare où elle réside (Damaso est télégraphiste et gardien du phare). Un jour, arrive Machado, un jeune colosse qui participe aux chasses de loups de mer: il veut apprendre à lire, s'instruire. Il fait une promesse à Teresa quand celle-ci abandonne le phare après un drame familial: il continuera à apprendre et viendra à Montevideo.

Teresa devra réapprendre à vivre, Machado trouvera sa voie dans un Uruguay en pleine révolution des Tupamaros…. Et ils se reverront à Cabo Polonio, un jour.

C'est un livre qui se lit sans déplaisir.La langue est plutôt fluide. Cependant je n'ai pas totalement accroché ; les histoires ne sont pas assez approfondies : le cadre politique (les Tupamaros) n'est qu'effleuré, la personnalité de Teresa insuffisamment décrite .
J'ai eu le sentiment que ce livre n'est pas tout à fait abouti, même si de nombreux ingrédients y sont: le cadre, ce phare d'un bout de monde, l'âpreté de la vie des chasseurs et pêcheurs, la situation conflictuelle de l' Uruguay des années 70, la famille de Teresa …. Je ressors un peu déçue de cette lecture, mais je remercie Babelio et Masse critique de m'avoir permis de lire ce roman.
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Comme ces films dévoilés par une bande-annonce trop complète, La Voix de Cabo est presque entièrement résumée dans sa 4e de couverture, interprétation psychologique comprise. le lecteur n'a plus que le dénouement à imaginer.
Agacement à chaque scène de chasse où le loup de mer, censé être une otarie, donc un carnivore, est qualifié de cétacé. Reste à espérer que les chapitres sur les Tupamaros soient mieux documentés. Jonathan Livingston le goéland est postérieur à l'attaque de la banque. Des petits détails gênants qui peuvent empêcher l'acquisition d'un roman dans les CDI de lycées…
L' "épaisseur psychologique" des personnages est en revanche particulièrement réussie. Teresa et Machado ont un lien original, ni amoureux ni amical. Une femme, de naissance bourgeoise, qui deviendrait le mentor politique d'un révolutionnaire prolétarien, belle illustration du pouvoir émancipateur de la lecture.
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