AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 49 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On suit un instant de vie du peintre Johannes van Eyck envoyé par son maître, Philippe de Bourgogne, au Portugal, pour peindre l'infante Isabel et surtout savoir si elle est toujours vierge à 30 ans passé. le voyage vers le Portugal est un périple et la description de la mission sur place, captivante.
C'est bien écrit et détaillé. Je me suis vu, en 1428, suivre la vie, de ce peintre d'exception.
Commenter  J’apprécie          60
Bon roman de Jean Daniel Baltassat.
Le duc de Bourgogne doit demander dona Isabel en mariage mais deux questions l'intriguent. l'infante, qui a trente ans est elle belle et est elle bien toujours vierge.
Afin de soulager ses inquiétudes le duc envoie un de ses plus fidèles serviteurs Johannes van Eyck qui doit lui apporter les réponses à ces deux questions. Commence alors un duel entre deux être hors du commun. l'infant ne se révèlera pas aussi facilement.
On se laisse prendre au roman et nous sommes presque aussi curieux de que van Eyck de découvrir l'infante. On suit ses gestes avec attention et mon seul regret est de ne pas avoir les tableaux réalisés sous mes yeux.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman nous emmène en 1428, quand le peintre Jan van Eyck doit remplir une mission pour son maître, le duc Philippe de Bourgogne : se rendre au Portugal et peindre le portrait qui révélera la figure, le caractère et peut-être la virginité de l'infante Isabel, choisie pour devenir l'épouse du prince.
Les rapports de forces entre les principaux personnages sont subtiles et équivoques. Il y a peu d'actions, mais des tensions, des doutes, des incertitudes sur la réussite de la mission. le jeu du chat et de la souris qu'impose l'infante au valet de peinture, entretient un suspense psychologique et réserve un improbable rebondissement. Se dessine peu à peu un beau portrait de femme au caractère fort. le portrait de van Eyck demeure en filigrane, esquissé par des sourires ironiques et de brèves paroles ambiguës.
On sait peu de choses de van Eyck, si ce n'est l'extraordinaire maîtrise de la peinture et son aptitude à peindre la réalité, bien avant Léonard de Vinci et la Renaissance italienne.
Ce récit est donc imaginaire et sa crédibilité, d'autant plus remarquable. le roman est rempli de références à l'art, à l'histoire, aux sciences et à la religion. Les descriptions sont riches et inventives. La langue est bouillonnante, la sensualité suinte à toutes les pages, avec la faconde du monde médiéval (tel que nous l'imaginons). A l'inverse, les dialogues sont laconiques, pleins de sous-entendus et de non-dits.
J'ai apprécié les réflexions de l'artiste sur le pouvoir de la représentation picturale, sa quête du réalisme, l'importance de la lumière sur la représentation des matières et ses recherches pour améliorer sa technique. Néanmoins, quelques passages peuvent paraître obscurs et les changements de mode narratif (impersonnel puis 1ère personne) au milieu de chapitres, injustifiés.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3192 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}