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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Valet de peinture retrace un épisode bien particulier dans la vie du peintre Jan van Eyck, autant peintre que diplomate. le Duc de Bourgogne, Philippe le Bon duquel il était le valet de peinture lui confia en 1428 la délicate mission de peintre le portrait de l'Infante Isabelle de Portugal que le Duc avait pour projet d'épouser. Philippe le Bon souhaitait savoir si la princesse de trente ans était encore vierge. il avait demandé à van Eyck de faire un portrait qui permette de percer ce mystère. le livre est divisé en quatre parties. Les deux premières m'ont beaucoup déçues. La 1ère raconte un ramassis de coucheries, autant celles du Duc que celles du peintre. et le 2è le voyage des Pays-Bas vers le Portugal du peintre et de la petite troupe mise à sa disposition. La suite du livre est plus engageante : le travail du peinture et ses difficultés face aux caprices de l'Infante. Quant à la réponse à la question de la virginité de l'Infante .....
Je ne peux pas dire que l'ouvrage est sans intérêt mais il est loin de m'avoir emballée. Tout juste quelques mots intéressants au sujet des essais de liants de peinture. Jan van Eyck est connu pour avoir perfectionné la technique de la peinture à l'huile, un apport capital à l'histoire de la peinture.
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Quelle fresque ! Etourdissante, étonnante, truculente, foisonnante de couleurs, d'odeurs, de bruits ! Un voyage dans le temps où se mêlent les froids rigoureux des Flandres et la chaleur écrasante du Portugal, un voyage de chairs, de plaisirs (il y a des passages assez crus), une histoire d'alchimie entre un peintre et ses modèles par le biais d'une "camera lucida" (chambre claire) où les reflets se projettent sur la toile, où les ombres dessinent des intrigues et des mensonges.
J'ai été emportée par le flot des mots, ça se bouscule de pages en pages, c'est fort et vibrant, rempli de mille sensations. Ça faisait belle lurette que je n'avais pas lu un roman aussi dense et pourtant fluide, et je l'ai lu très vite avec beaucoup de plaisir !
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La trame de fond est vraie : Philippe le Bon, puissant duc de Bourgogne, confie à Jan van Eyck, son valet de peinture, la tâche d'effectuer au Portugal, le portrait de l'Infante Isabel, qu'il doit épouser. Mais pas que ça. Apparemment, le peintre s'est avéré souvent espion et il doit aussi essayer de détecter si elle est vraiment vierge ou pas et son caractère. le voilà donc parti pour un très long voyage de plus d'une année, laissant sa soeur Marguerite, la belle et amante.
Ces essais pour créer une matière de peinture plus transparente, ce voyage si long qui passe près d'Orléans où ‘on commence à entendre parler de la Pucelle, l'attente enfin de voir l'infante qui se fait longuement attendre sont les parties les plus intéressantes. Acceptera-t-elle de poser pour une peinture dont elle ne veut pas ? L'auteur la montre féministe avant l'heure, refusant d'être un objet que l'on s'arrache, tripote et qui jouera avec van Eyck une partie qui sont les lignes les plus agréables de ce livre. Ai-je aimé ? l'écriture est belle, l'histoire étonnante et sans doute très remaniée, mais il y manque l'émotion. C'est dommage
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Jean-Daniel Baltassat nous propose ici un petit roman autour d'un épisode avéré de la vie de Jean van Eyck, à savoir la mission secrète qui lui fut confiée par son maître Philippe de Bourgogne, de se rendre au Portugal peinturlurer celle qu'il convoite pour sa troisième noce. Les motifs de cette alliance (sauf erreur de ma part) sont obscurs, mais on peut les imaginer tout diplomatique, en ces temps de guerre de cent ans.

D'emblée, on est surpris d'une telle mission confiée à un valet de chambre et de peinture, mais bon l'histoire nous en enseigne semble-t-il la véracité, du reste Henri Hymans dans sa biographie critique « Les van Eyck » » s'en étonne de même : « On éprouve quelque étonnement à voir, dès le XVe siècle, un prince du rang de Philippe le Bon, investir de sa confiance un peintre, au point de le charger de missions secrètes, exactement comme fera, deux siècles plus tard, le roi Philippe IV pour Rubens » ; mystère de l'histoire !

Qu'importe, c'est un roman, et pas déplaisant du tout. On ne peut pas dire que ce soit trépidant mais dépaysant, d'emblée on plonge dans une atmosphère aux accents médiévaux. Premier tableau, on campe le personnage du duc de Bourgogne, haut en couleurs de tous genres, celui de son valet de peinture etc… le rythme est assez lent, les descriptions s'enchaînent pépère. On attend. Enfin le duc confie sa mission et le voyage commence. Déception ça dure, le voyage n'en finit pas, à l'arrivée la princesse se défile, pire, se joue …
Mais heureusement, c'est là enfin qu'on commence à s'amuser….. Merci Ma Dame !
Au final peu d'éclat en terme d'action, mais quelle richesse cette écriture à teinte médiévale, crue certes mais tellement humaine ! enfin un peu de chair dans ce monde rassi !
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Un beau roman quand il se penche sur la passion d'un peintre (Van Eyck) pour son art en 1428. Mais le charme se rompt dès qu'il décrit une scène de sexe... L'intrigue et les personnages sont originaux. La découverte de la lumière portugaise pour un peintre Flamand est magique.
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