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3,64

sur 2726 notes
bof
je l'avais déja lu en classe. J"ai voulu le relire mais l'histoire ne ma pas plus elle est trop romancée et trop téléguidée
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Entrant dans le cycle des Scènes de la vie privée de la Comédie humaine, cette immense et incomparable fresque littéraire qui voulait faire concurrence à l'état-civil, le colonel Chabert narre le retour à la vie civile d'un ancien grognard de Napoléon, dix ans après la bataille d'Eylau (1807). Son identité assurée auprès des notaires, Chabert s'aperçoit que sa femme a épousé un aristocrate parisien, elle qu'il avait rencontré dans un bordel : il n'est pas possible pour elle de retourner avec ce soldat vieux et en habits de mendiants.
Son affaire est prise en sympathie par M. Derville, avoué d'étude qui éprouve de l'admiration pour l'épopée napoléonienne. Mais les choses iront de mal en pis pour le brave colonel, condamné à être, définitivement, exclu de la vie sociale.
Ce roman court De Balzac aborde le retour à la vie des soldats (décidément un thème cher aux écrivains, mais aussi aux cinéastes lorsque l'on pense au cinéma hollywoodien des années 1970 et 1980), se heurtant à l'hypocrisie sociale d'une France qui ne veut plus entendre parler de ces batailles, se heurtant à une justice double : celle, idéale, des Lumières et celle, codifiée et parfois incompréhensible, des hommes.
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Le colonel et comte Chabert, prénommé Hyacinthe, est un homme qui a une brillante carrière dans l'armée de Napoléon. Il est estimé mort alors qu'il est vivant. Il revient donc à Paris et cherche à récupérer sa vie, c'est-à-dire, son épouse et sa fortune. Il va donc chercher de l'aide auprès des hommes de justice et auprès d'autres militaires, en vain. Malgré le fait que certaines personnes veulent bien le croire, sa situation ne s'arrange pas. Sauf quand il va raconter toute son aventure à un avoué, Derville, qui va recontacter son épouse, Rosine, qui s'est remariée avec le comte Ferraut et avec qui elle a deux enfants, un garçon et une fille. La femme, très rusée, l'embobine avec l'aide de Delbecqu afin qu'il ne fasse pas annuler son acte de décès et qu'il ne réclame pas d'argent. Elle réussira et le colonel Chabert qui, autrefois, était respecté de tous, deviendra un misérable vagabond pendant que son épouse a une vie confortable avec les richesses du pauvre homme.

Dans ce livre, on voit le vice des femmes qui sont prêtes à tout pour arriver à leurs fins. Rosine dépouille son premier mari. Mais le colonel Chabert est un homme bien et honnête, je trouve que c'est ce qui ressort du livre.
Ce livre est facile à lire. L'histoire est prenante. Les épopées du colonel Charbert m'ont beaucoup plus.
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Resumé : le Colonel Chabert, présumé mort à a la bataille d'Eylau, tente de retrouver son nom, son titre, son statut social, ainsi que sa fortune. Sa femme fait comme si elle l'avait. Avec l'aide d'un avoué, il tente de regagner tout ce qu'il a perdu, mais vont-ils y arriver ?

Arguments mélioratifs : Les évenements sont très intéressants, possibles meme à toutes les époques, mais surtout pendant la periode de la restauration (1815-1830) qui entraine le déclassement social d'une partie des troupes napoléonienne, Balzac dans toutes ses oeuvres étudie les classes de son époque. Dans cette histoire il parle de trahison amoureuse et que avec de l'argent le colonel pourrait peut-etre arréter de vouloir récuperer ses biens. Ce livre me plait il y a une sorte de lutte de pouvoir entre le colonel et son ex femme car les femmes a cette époque ont peu de pivoir donc elle essaye de manipuler les hommes pour changer de classe sociale. On recommance. Ce livre malgré 2 passages plus deconcertants : le début ou on nous décrit l'etude comme si l'episode lors de la bataille d'Eylau quand les « médecins »ne vont même pas vérifier si le colonel Chabert est mort alors qu'il est connu et a un grade de Colonel. Lisez ce livre car il est très interessant et pour que vous ayez un avis personnel

Guillaume F. 2d1 CDG
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Court roman, mais à lire absolument. Notamment, la tirade finale de maître Derville nous explique le pessimisme De Balzac : c'est un regard cruel sur la Restauration, péridoe historique trouble, un regard cruel sur l'homme aussi...
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Roman extrêmement triste qui dépeint les thèmes chers à Balzac: injustice, misérabilisme, méchanceté humaine, rejet social, etc.
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C'est un roman troublant, pathétique une grande oeuvre !
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S'il vous faut un Balzac court, celui-là fera l'affaire. Pas trop de personnages, un brin de grands sentiments.

Les vingt premières pages peuvent faire peur, mais ça s'arrange ensuite.

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Je suis donc devenue très pâle à la lecture des 20 premières pages, ayant conseillé (comprenez: imposé) cette lecture à d'aucuns... un peu inconsciemment! Eu peur qu'ils partent en courant, en hurlant, en me maudissant... (tiens, non, en fait ils font ça tout le temps).

Je vous résume le passage initial, un peu ardu:

Des clercs qui dans leur étude tiennent plusieurs conversations à la fois, l'une portant sur la copie d'un texte juridique, avec abondance de termes spécialisés, l'autre sur la visite d'un vieillard. Plusieurs voix, plusieurs thèmes mêlés, un vocab' hard... Une fois forcé le passage, ça roule comme sur des bigoudis pur beurre et ça ressemble exactement à tous mes souvenirs De Balzac! Ouf.

Ce roman-ci est court. le colonel Chabert, qui se présente lui-même à Maïtre Derville comme "celui qui est mort à Eylau" expose son petit problème: on le croyait mort au champ d'honneur, il a mis suffisamment de temps à trouver le panneau exit de la fosse aux soldats pour que sa femme se remarie à un beau gosse, bon parti. Sa fortune éparpillée, Chabert n'est plus qu'un clochard nostalgique de sa gloire passée. La donzelle feint de ne pas le reconnaître, bien sûr, et ce pauvre vieux traîne sa misère sur tous les pavés, le nez pointé vers ses godasses, à la recherche de son honneur.

Pas de rebondissement surprise, rien qu'un déluge de bassesses humaines: cupidité, mépris, tromperies, rejet...

Un classique qui se laisse lire.
Lien : http://talememore.hautetfort..
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J'avais été forcée de le lire à l'école, je n'avais rien compris, il ne m'attirait pas. J'en ai gardé que des mauvais souvenirs. J'ai tout de même décidé de lui redonner sa chance, sept ans plus tard. Cette fois, aucun problème d'incompréhension. Cette fois j'avais moi-même choisis de le lire, l'ambiance était plus posée. Cependant ce ne fût pas une expérience beaucoup plus réussie. J'ai trouvé le début très long, très très long. J'ai trouvé l'histoire intéressante qu'à partir du dernier tiers du livre, lorsque le personnage de la comtesse est enfin en action. Quelques dialogues sont presque amusants. L'histoire m'a semblé surtout un peu déprimante du début à la fin. Un homme autrefois glorieux se retrouve par mégarde reconnu mort et jeté à la fosse. Lorsqu'il en ressort, malgré l'espoir d'un avoué après de nombreuses années à errer, à mendier. Tout ça pour qu'au final, comme exactement au paravent, tout lui dicte qu'il aurait mieux fait de rester sous terre, tout les événements veulent le ramener une seconde fois dans la tombe. Je sais bien que toute les histoires n'ont pas de happy end. Que ça ne sert à rien d'idéaliser toute les situations, mais c'est ce qui m'a manqué pour apprécier ce récit, pour moi un peu trop lourd. J'ai mis bien plus de temps à lire ce petit récit qu'il n'en fallait, je trainais, n'étant franchement pas passionnée par l'histoire de M. Chabert.
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Je ne suis pas une grande fan de ce roman . J'ai eu du mal à me plonger dans la lecture surtout au début ( l'incipit ne m'a pas trop intrigué ) je l'ai trouvé long par rapport aux évènements de l'histoire. mais il reste une bonne satire avec une histoire très intéressante qui nous éprouve de l'empathie et de la pitié pour ce pauvre colonel présumé mort et qui dénonce : l'injustice, la méchanceté humaine, l'avarice et aussi l'hypocrisie avec une description parfaite d'une société cruelle sans pitié .
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