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Critique de SFuchs


Lucien est un poète en herbe, il court après la gloire vaine et facile. Esther est jeune et belle, elle court après l'amour et Lucien. Nucingen est riche et vieux, il court après le temps perdu à combiner en Bourse et la jeunesse d'Esther. Vautrin est un paria honni, il instrumentalise Lucien, Esther et Nucingen en vue d'accomplir sa rédemption sociale.
La boucle est bouclée, dans ce petit monde rempli de passions, tout le monde court après tout le monde et finit par se neutraliser dans un jeu de poker menteur à somme nulle.
Faut-il dès lors se détourner des passions pour agir selon des raisons supérieures à l'instar de cette aristocratie de la pensée regroupée, dans le roman, sous le nom de Cénacle ? Balzac soulève la question sans y répondre et d'ailleurs, je me méfierais de ceux qui ont cette prétention.
On ne devrait pas faire lire du Balzac au collège ou au lycée, il faut avoir un peu vécu pour apprécier son propos, amer pour de jeunes âmes qui ne se seraient pas encore frotté aux réalités de la comédie humaine.
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