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Citations sur Dragon Squad, tome 1 : Fini de jouer (12)

«  Mon nom est Alexander Hoani Glass. Je suis demi d’ouverture pour l’équipe de rugby du Pays de Galles. Je suis né ici. J’ai grandi ici. Et je suis gay. »
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« . Parce que, bon, si on se met ensemble pour de vrai, c’est pour toujours et, toujours, c’est vachement longtemps. C’est flippant cette idée ! »
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«  C’est trop marrant, les enfants. Ils posent des questions vachement pertinentes sur l’absurdité du monde. »
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_ Il y avait un événement Harry Potter quelque part, aujourd'hui ?
Claire esquissa un sourire malicieux et secoua sa tête ébouriffée :
_ Nan. On avait juste envie de se costumer. C'est pénible d'attendre des permission pour faire ce qu'on veut. C'est marrant de se costumer. Qui a dit qu'il fallait attendre une occasion spéciale ? Déjà qu'on est obligé d'être habillé pour sortir dans la rue, mais alors qu'on nous laisse au moins choisir nos vêtements.
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Comment ne s’était-il jamais aperçu de la sensualité de son ami ? Comment n’avait-il pas compris avant qu’être à l’origine de ses soupirs lui procurerait une telle joie ? À chaque baiser qu’ils échangeaient, à chaque caresse, Mark réalisait combien il était amoureux de lui. Et à chaque fois qu’il croyait être arrivé à la juste mesure de ses sentiments, il les trouvait grandis encore dans une autre étreinte.
Son amour pour lui était comme l’nivers, sans cesse en expansion.
Alexander tourna la tête, plaqua une main à l’arrière de la sienne et lui donna un baiser brûlant. Quand il commença à le masturber avec vigueur, le beau brun lui mordit la lèvre. Plus il se cambrait et plus ses fesses frottaient contre son sexe gorgé d’envie. Il pouvait s’imaginer en train de s’enfoncer en lui et il savait déjà que le faire pour de vrai serait infiniment supérieur à l’impression qu’il s’en faisait par la pensée.
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Le Néo-Zélandais secoua la tête :
— T’aurais dû laisser dire. C’est pas grave. Et si Davies veut plus être ton ami, maintenant ? T’as pensé à ça ?
Sur le siège passager, Mark n’en croyait pas ses oreilles. Il attendit que la voiture s’immobilise dans le parking et que le conducteur ait tiré le frein à main pour attraper son menton et tourner son visage vers le sien. Leurs regards s’accrochèrent.
— Alexander Hoani Glass. Comme dirait ma mère. Tu crois vraiment que je voudrais être ami avec un type qui est homophobe ? Jamais de la vie. Les amis, c’est pas les gens à qui tu as peur de dire un truc au cas où ça leur déplairait. Les amis, c’est ceux qui vont tout accepter. Les vrais amis j’entends, ceux qui méritent vraiment ce titre, ça ne se perd pas. Alors maintenant t’arrêtes de t’inquiéter et tu viens prendre ta raclée à Diddy Kong Racing.
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Un léger ronflement lui répondit. Il était manifeste qu’Alexander n’avait pas du tout conscience qu’ils avaient cette conversation. Tant pis. Son ami le lui répéterait aussi souvent qu’il le faudrait.
— Je t’aime, l’entendit-il encore souffler tout bas, comme une plainte.
Abel passa une main dans ses cheveux noirs pour les rabattre en arrière et il déposa un long baiser sur son front dégagé. Des potes ne faisaient sûrement pas ça. Ils ne ressentaient pas leur détresse à plusieurs kilomètres. Ils ne plantaient pas leur copine au milieu de la nuit pour aller se retrouver. Ils ne soupiraient pas d’aise en se prenant dans les bras et ils ne cherchaient pas à dormir ensemble. Lui, si. Pourquoi ?
Abel resserra inconsciemment l’étreinte autour d’Alexander. Il n’avait pas la réponse. Tout ce qu’il savait, et qui ne faisait pas le moindre doute dans son esprit, c’était qu’il avait pris la bonne décision. Il était à sa place, ici. C’était comme s’il jouait précisément le rôle que l’univers avait prévu pour lui.
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Alexander avait envie de se prendre la tête entre les mains et de hurler. Comment être d’accord ? Comme si voir Mark tous les jours aux entraînements n’était pas déjà une torture, il ne pouvait pas habiter avec lui. Ils seraient ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il allait crever de frustration, de l’avoir toujours à portée de main sans jamais pouvoir le toucher. Il n’aurait aucun moment de répit. Ce serait la pire des tortures.
— Alec, oh oh. C’est d’accord ?
L’espoir et l’affection qui modulèrent la voix de son meilleur ami lui arrachèrent le cœur.
— Je suis gay.
Bon sang… Alexander n’arrivait pas à croire qu’il avait lâché ça comme ça, une casserole à la main, les yeux au fond de ceux de son meilleur ami. Il aurait été bien incapable de dire ce qui s’était passé dans son cerveau un instant avant. Est-ce qu’il pensait que Mark renoncerait à son plan de cohabitation ? Est-ce qu’il avait voulu abréger ses souffrances de ne pas savoir quelle serait la réaction de son ami s’il venait à découvrir ses préférences ? Dans quelques secondes, il serait fixé. Mark l’avait très bien entendu, alors il ne pouvait pas manquer de réagir. Dans quelques secondes. Peut-être maintenant. Ou maintenant. Ou alors…
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Et, surtout – punaisée au mur entre des places de concert de rock et des autographes de joueurs de rugby –, il y avait toujours la photographie d’Alexander et lui, le jour où ils avaient remporté le championnat gallois des moins de seize ans avec le club de Neath. C’était l’année avant le décès de madame Glass. L’année où tout allait bien dans le meilleur des mondes. L’année où Alexander et Mark avaient été les plus heureux de leur vie.
Alexander posa deux doigts sur cette photographie, à quelques centimètres du visage souriant du petit Mark, tandis que le Mark actuel virait les vêtements abandonnés sur son lit pour faire de la place.
— Tu l’as gardée, souffla Alexander sans quitter le cliché souvenir des yeux.
Son ami se pencha pour voir de quoi il parlait et il leva les sourcils en lâchant :
— Évidemment. Toi et moi, c’est pour la vie, mec. Même si t’as essayé de m’abandonner, j’ai bien vu.
La gorge du beau brun se serra. Quand il osa enfin se retourner, il découvrit Mark allongé sur son lit, les bras croisés derrière sa tête sur l’oreiller. Il était du côté qu’il occupait toujours pour dormir quand Alexander venait faire des pyjama parties chez les Markham.
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Jaime fila un coup de coude à Mark en levant le menton en direction de la porte par laquelle s’engouffraient les invités de l’évènement. L’ailier finit par se retourner aussi et ce fut à son tour de se décrocher la mâchoire. Le jeune homme qui venait de se faire interpeler par le sélectionneur de l’équipe était grand. Brun. Aux larges épaules et à la taille fine. Il portait un costume manifestement taillé pour lui, car il pouvait se mouvoir dedans et il le faisait avec une grâce certaine. Quand il sourit au membre du staff, ses fossettes creusèrent ses joues constellées de taches de rousseur. De là où il se trouvait, Mark ne les voyait pas mais il savait qu’il en avait. Parce qu’il connaissait ce visage par cœur.
— J’y crois pas, c’est Alexander Glass…, souffla quelqu’un parmi le groupe de joueurs, la voix vibrante d’admiration.
Au même moment, comme si leur formidable magnétisme venait de se réenclencher, le nouvel ouvreur du Dragon squad posa ses superbes yeux marron dans ceux de son ami.
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