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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai toujours un peu de mal à commenter des livres écrits lors de résidences d'écrivains, comme ce fut le cas pour celui-ci que Joël Baqué a publié suite à sa résidence en Île-de-France ; du coup, l'on ne sait jamais si il s'agissait d'un appel à projet où si tout simplement l'auteur avait quartier libre après être intervenu dans des écoles ou médiathèques (comme c'est souvent le cas pour ce genre de projet). Quoi qu'il en soit, le résultat est là et ce sont des véritables bribes de sa vie que l'auteur-CRS nous confie et les petits morceaux recollés finissant par former un tout. L'on devine ainsi une enfance difficile entre une mère dépressive, un jeune frère qui bégaie et qui n'affirmera que plus tard son homosexualité et une soeur très belle pour laquelle il n'hésitera pas à livrer quelques informations mensongères pour se faire des soit-disant "amis" . Puis, l'enrôlement dans les CRS, l'approbation enfin de son père pour qui "ça, c'est un vrai métier" mais pas celui d'écrivain. Un roman poignant, il va sans dire avec des phrases hachées mais qui finalement prennent tout leurs sens, des réflexions philosophiques sur la vie mais dans lequel je me suis parfois un peu perdue et cela est bien dommage car en conséquence, cette critique ne se veut pas si élogieuse qu'elle mériterait de l'être. A découvrir !


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Je ne connais pas cet auteur.
Un frère Paul bègue et homosexuel, mort du sida: plus jeune, il croyait tout ce que son frère lui disait, par exemple que la corbeille est l'enfant du corbeau et de la corneille.
Une soeur Valérie dont la beauté le laisse sans voix et son amie Martine plus sophistiquée.
Le père qui ne cesse de dire aux enfants: votre mère, c'est rien du tout. La mère assez effacée.
"l'argent, c'est mon père qui le gagnait et nous qui le gaspillions"
Le père disait" la mer, c'est rien du tout mais l'océan, ça oui c'est quelque chose! La mer c'est qu'un attrape-touristes!"
Cela me fait penser à la grand-mère de mon mari: elle vivait aussi dans l'Hérault et trouvait bête cette Méditerranée qui n'avait pas de marées.
Le fou.
Les enfants hollandais du camping.
Les nouveaux voisins
Voilà l'environnement humain.

Les lapins meurent s'ils mangent des coquelicots, pas le père exterminateur de chatons.

Les cigales (martyrisées).
Lama, chien, cigale, fourmi, sauterelle, héron, moustique, huppe fasciée, gecko, escargot, pigeon, étourneau, taureau, araignée rouge, guêpe, termite, voilà son bestiaire et on pourrait en faire autant avec la flore.
Gendarme ,CRS maître nageur-sauveteur, policier et bientôt écrivain .Il évoque avec émotion le peuple des enfants des années 60
Paul a le sida, Valérie un cancer et lui est fragile des bronches...pas bien gai tout ça; il y a pourtant de l'humour mais qui ne m'a pas paru naturel.
Les phrases semblent jetées un peu au hasard.
Vive Perec! Joël ne lui va pas à la cheville.
Un auteur que j'oublierai vite.

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