Celles qui restent

Une belle découverte avec cette lecture, le sujet de fond est très triste avec le suicide d'une jeune femme Constance ayant presque la trentaine, de son lien avec ses soeurs Lucy et Clara trois jeunes femmes si proches et pourtant tellement différente

Et puis il y a également Marielle la femme qui voit Constance sauter d'un pont et averti les secours, nous allons également la suivre accompagnée de sa chienne obèse qu'elle a récupérer de son voisin

Ce récit est loin d'être larmoyant mais au contraire rempli de nostalgies, de souvenirs de cette fratrie. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lucy, mon seul regret que le roman soit si court car je serais vraiment bien resté plus longtemps avec tout ce petit monde. du coup certaines choses se passent aussi rapidement dans la vie de Constance et Lucy mais je comprend le choix de l'auteur d'avoir mis de la lumière dans ce récit plutôt sombre vu le sujet.

« On pense toujours qu'on va avoir le temps. le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit, en ayant accompli tout ce qu'on désirait. Jusqu'à ce qu'une fille de vingt- huit ans qu'on aime plus que tout se jette du haut d'un pont et fasse voler toutes nos certitudes en éclats. »
Cette fille de vingt- huit ans qui s'est suicidée un matin d'hiver, c'est Constance, la cadette d'un trio de soeurs. Clara, l'aînée, est dévastée. Elle culpabilise de ne pas avoir senti que quelque chose n'allait pas. Lucy, la benjamine, en choc, va, elle, remettre son mode de vie en question, et pour la première fois, prendre des responsabilités.

« Maman nous appelait ses "filles de l'aurore". Quand Lucy est née, elle nous a offert le même petit soleil en or. Comme si elle savait déjà, avec son instinct de mère, qu'on serait si différentes qu'il nous faudrait quelque chose de commun auquel nous rattacher. Aucune de nous ne l'a jamais enlevé. » Trois soeurs, trois personnalités différentes. Clara a vite dû abandonner la frivolité de la jeunesse pour pallier à une mère défaillante, souffrant de troubles psychiques. Elle s'est occupée de ses deux petites soeurs comme une seconde mère, les protégeant contre les vicissitudes de la société. Elle prend le suicide de Constance pour un échec personnel et s'effondre.

« Je savoure l'air du matin qui me griffe le visage, me comprime les poumons. Je me sens vivante une dernière fois avant de mourir. » Constance était une jeune fille discrète, effacée. Elle le sera jusqu'au bout de sa courte vie. Et de son côté, de petite dernière protégée, Lucy va se muer en responsable de famille protectrice et emmener son aînée sur le chemin d'une enquête leur permettant de comprendre le geste désespéré de Constance.

Dans cette intrigue viendront Antoine, l'ami d'enfance perdu de vue, et Marielle, 76 ans, qui a assisté au suicide, impuissante, et prend des mesures afin de ne plus se retrouver dans cette éprouvante situation. Deux beaux personnages rassurants.

Au final, un roman plein d'émotions. On compatit, on s'inquiète, on cherche à comprendre aux côtés de Clara et Lucy. Ce n'est pas un roman triste, mais il est tout de même bouleversant. Un récit doux sur les aléas de la vie, dont le deuil est l'une des facettes les plus tristes. La plume de Samuelle Barbier, limpide et délicate, sert formidablement bien cette histoire. A découvrir.

#chronique : Celles qui restent de Samuelle Barbier

« On pense toujours qu'on va avoir le temps. le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit, en ayant accompli tout ce qu'on désirait. Jusqu'à ce qu'une fille de vingt-huit ans qu'on aime plus que tout se jette du haut d'un pont et fasse voler toutes nos certitudes en éclats. »

[ Samuelle Barbier traite avec une certaine délicatesse le sujet du suicide et du deuil, j'ai aimé sa façon d'en parler avec douceur et tact. Sa plume est pour moi une très belle découverte ]
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Hugo New Romance​
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Un grand merci aux Editions Hugo Romans pour l'envoi de Celles qui restent de Samuelle Barbier.

Dans ce roman, Samuelle Barbier nous livre l'histoire de trois soeurs : l'aînée, Clara, la sage ; Constance, celle du milieu qui tempère le tempérament de ses deux soeurs ; et Lucy, la petite dernière, la dévergondée. Malgré des différences de caractères et de vies, les trois soeurs sont très liées. Jusqu'au jour où Constance se jettera dans les eaux glacées sous le regard impuissant de Marielle et son chien qui étaient en pleine promenade matinale. Clara et Lucy, sous le choc, vont chacune réagir à leur manière, jusqu'au moment où le passé se rappelle à elles sous l'apparence d'Antoine…

Celles qui restent est un roman bouleversant. Au-delà de chercher à comprendre pourquoi Constance est passée à l'acte, Samuelle Barbier s'est centrée sur les soeurs qui restent et leur manière de gérer le deuil à travers les différentes phases de ce dernier. Comment accepter l'inacceptable ? Comment la perte d'une partie de soi peut-elle influer sur le cours d'une vie ?

La plume de Samuelle Barbier est douce, tendre. Si elle parle de sujet difficile comme le suicide, la perte d'un membre de la famille, du chagrin des proches, elle le fait avec tact et justesse. On ne peut que s'identifier aux protagonistes car malheureusement, nous avons tous perdu un proche. Comment continuer de vivre sans trahir la peine que l'on ressent ?

Je ne connaissais pas la plume de cette auteure avant de lire Celles qui restent, mais j'irai découvrir son précédent roman avec plaisir, tellement celui-ci m'a touchée.

Je vous rassure, on ne passe pas tout le roman à pleurer. C'est aussi une ode à la vie et à l'espoir. On passe des larmes au rire en compagnie de Clara, Lucy, Constance, Antoine et Marielle.
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C'est l'histoire de 3 soeurs :
• Clara, l'aînée, la deuxième maman de la famille parfaite et maniaque qui ne laisse rien lui arriver par hasard elle aime l'ordre dans sa vie.
• Constance, la cadette, douce et calme et puis si gentille. Elle n'a jamais fait de mal à personne même pas à une mouche. Qui a toujours été très attentionnée.
• Lucy, la benjamine, celle qui fait tout de travers, qui parle trop fort, qui a l'inverse de son aînée vie sa vie un peu comme un jeu et laisse les choses se déroulait au fur et à mesure.
Mais vient également un autre personnage: Marielle, c'est une vieille femme à la retraite devant accepter la compagnie d'un chien obèse qu'on lui a donnée.

Elles vivent leurs vies séparément depuis de nombreuses années déjà, se voyant uniquement les jours de fêtes comme Noël ou les anniversaires. Jusqu'au jour où Clara va être interrompue pendant qu'elle travaillait par son patron qui vint lui annoncer le suicide soudain de sa soeur Constance, Lucy l'apprît bien après et s'écroula. Un tiers de leurs coeurs venait de s'évaporer.

La réaction de Clara et de Lucy n'était point la même, Clara en voulait terriblement à Constance la traitant constamment de lâche de ne pas les avoir affrontées pour leur expliquer les raisons de son suicide. Tandis que Lucy, elle avait eu l'impression d'être passée à côté de sa soeur décidant alors de changer totalement de vie en commençant par arrêter d'être constamment en boîte de nuit ou dans des bars. Puis vient le côté maniaque et très fier de Clara qui voulut à tout pris savoir les raisons du suivi de de Constance, car pour elle, c'était impossible: sa soeur n'avait pas pu se suicider.
C'est un livre d'histoires familiales et qui est très représentatif des différents caractères existants, je l'ai apprécié pour sa réalité poignante et ce message déversé par Marielle, témoin du suicide de Constance.

^^ LTDLL

Un très beau roman qui nous remplit d’émotions !
L’écriture est fluide, l’histoire est belle malgré le sujet annoncé.
L𠆚uteure nous embarque de suite dans son histoire. Nous nous attachons très vite à l𠆞nsemble des personnages principaux. Un roman lumineux !

Dans ce roman on va suivre l'histoire de trois soeurs. Clara l'aînée, Constance la cadette et Lucy la plus jeune.
Pour une raison qui lui appartient, Constance décide de mettre fin à ses jours en se jetant d'un pont.
C'est Marielle, une vieille dame de soixante-seize ans ancienne infirmière qui a consacré sa vie aux autres qui est témoin de cette scène. Les deux soeurs vont tenter de comprendre pourquoi Constance en ai arrivée là.
Et si cet acte qu'elles ont pris comme un abandon était enfaite une preuve d'amour ?

Je découvre la plume de Samuelle avec « Celles qui restent » et je ne suis pas déçue. Ce roman est bouleversant.
L'auteure a choisi d'aborder un sujet très douloureux : le suicide.
On est vite plongé dans ce roman choral, qui au fur et à mesure nous en apprends un peu plus sur ces trois soeurs en passant par tout un tas d'émotions.
Le récit est très fluide, il est découpé en plusieurs parties (le choc, la douleur, la colère, la reconstruction et l'acceptation), les chapitres sont très courts.
J'ai beaucoup aimé les passages de Marielle, ils apportent de la légèreté et de la douceur.
L'épilogue m'a mis le sourire aux lèvres, il finit ce livre sur une note positive.

Ce roman est un condensé d'amour fraternelle et une très jolie leçon de vie qui mérite d'être lu.

Clara vient d'apprendre la mort de sa soeur Constance, et prévient ainsi l'autre soeur Lucy. Elles sont choquées d'apprendre qu'elle s'est suicidée, et ne comprennent pas son geste inattendu… Les deux soeurs vont alors traverser une période de deuil, se soutiennent ensemble. Lucy va demander de l'aide à son ami gendarme qui connaissait Constance, de mener l'enquête pour comprendre comment elle en est arrivée là. Marielle qui était témoin du suicide de Constance, va changer ses habitudes, s'inscrit aux cours de natation pour apprendre à nager et peut être un jour sauver quelqu'un dans l'eau…

Des liens fusionnels se sont crées entre les trois soeurs. Clara, l'aînée, est une personne sage, raisonnable, avec du sang-froid, est l'exemple à suivre. Constance, la cadette, est discrète, veut préserver ses soeurs. Lucy, la benjamine, est une fêtarde, aime attirer de l'attention. C'est un roman axé sur l'histoire des soeurs, mais aussi sur la découverte de la vérité, et trouver la lumière pour se reconstruire.

Le début est dramatique, puis en avançant dans l'histoire, on plonge dans les souvenirs précieux des soeurs, j'ai eu le sourire car chaque soeur est unique, avec sa personnalité. On découvre le point de vue de Constance, pourquoi elle a fait un tel geste. Je trouve très touchant le lien fraternel des soeurs. Lucy et Clara perdent leur moitié et doivent l'accepter et se reconstruisent ensemble pour aller de l'avant.

Un roman très tendre, juste, fluide, et doux. Samuelle Barbier arrive à créer du positif suite à un évènement tragique. Je me suis attachée aux soeurs, à apprécier leurs visions de choses, à leurs réflexions pertinentes.
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Un roman touchant et assez juste qui explore la vie de ceux qui restent après le suicide d'u. proche. Les émotions, réactions, questionnement.. J'ai bien aimé le portrait de ses soeurs très unies, de leurs souvenirs d'enfance.Cest un roman optimiste malgré le sujet traité. J'ai passe un agréable moment.

Un livre empli de douceur et de tendresse malgré un sujet difficile.

Merci à #netgalleyfrance et aux éditions Hugo&cie de m'avoir donné la possibilité de lire ce roman et de passer ce bon moment.

Je découvre la plume délicate de l'auteure avec ce roman à la fois puissant et bouleversant.
Des thèmes délicats y sont abordés avec justesse, le suicide, la mort, le deuil, la famille, la reconstruction,…
Nous ne sommes jamais préparés à vivre l'épreuve que va subir Clara et Lucy. Elles vont perdre leur soeur qui s'est suicidé en sautant d'un pont.
À travers les lignes, les émotions sont palpables, la tristesse, l'incompréhension, le monde qui s'ouvre sous leurs pieds, la perte d'une partie d'elles….
Nous avons envie de leur tenir la main et de les aider, de les accompagner dans cette épreuve.
Ce roman nous montre également que malgré la cruauté de la vie qui peut nous plongez au fond d'un gouffre, on peut toujours trouvé une étincelle de lumière et la force de se relever.
Après tous ces mots et malgré la dureté du roman, je ne peux que vous le conseiller!