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EAN : 9782755682762
227 pages
Hugo Publishing (03/09/2020)
4.28/5   284 notes
Résumé :
Celles qui restent est une histoire de soeurs. De femmes. De liens si puissants que les rompre bouleverse tout.

Clara est l'aînée, la sage, l'exemple à suivre. Celle qui fait tout comme il se doit, quitte à grincer des dents en se forçant à sourire.

Constance est la cadette. Si discrète, qu'on en oublie qu'elle existe... jusqu'à ce qu'elle décide de cesser d'exister en se jetant du haut d'un pont.

Lucy est la benjamine. C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (116) Voir plus Ajouter une critique
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Pourquoi c'est toujours difficile de trouver une introduction aux avis des livres que j'ai aimé ? Je devrais laisser les mots sortir, façonner des phrases avec facilité...et pourtant un gros blanc s'y installe .

Comment je pourrais vous parler cette histoire des filles , de cette histoire de deuil, d'amour, des liens uniques, sans tomber dans le cliché ?

En fait , je ne peux pas ,tout simplement parce que ,pour décrire ce livre je vais devoir utiliser les mêmes mots que tant d'autres ont posé dessus avant moi.

Oui,ce livre est bouleversant, émouvant ,délicat , poétique,précieux, avec une pincée d'humour aussi et une tristesse touchante prend place aussi dans ses pages. Je ne vais pas vous faire le résumé, que vous pouvez retrouver au bout d'un clic, mais je vais vous présenter les trois soeurs à ma manière.

Si cette histoire m'a si profondément touchée c'est aussi parce que ,à la maison on est 5 filles . Comme les 5 doigts de la main et sans le vouloir ,j'ai lu ce livre comme dans un miroir . J'ai décidé dans ma tête : tu seras Clara, toi Constance et moi Lucy . Des choix évidents. Ou presque. Après,je me suis posé la question : et si ,comme Constance ,une d'entre nous ,décidait d'arrêter de vivre ? Peu importe ses raisons. Peu importe ce qu'elle laisse derrière.

Se retrouver du jour au lendemain amputée d'un doigt ,amputée d'une soeur , d'un morceau d'âme, d'un bout de coeur...comment continuer d'avancer ?

C'est cette question que Clara et Lucy se posent ,quand Constance , celle qui n'aime pas le froid,se jette du haut d'un pont,dans les eaux glacées,des cailloux plein les poches et habillée dans un manteau rouge. Comme seul témoin, Marielle et son chien .

Et maintenant ? Comment on fait quand on découvre que tout a été prémédité ,que leur chère Constance a choisi même la robe pour son enterrement?

Celles qui restent ,devront se (re)trouver,avancer a pas de fourmi,main dans la main, faire l'infaisable, chercher, se rebeller,crier, pleurer ,écouter, se serrer fort dans les bras, briser un silence , se taire une minute, s'aimer, se reconstruire , prendre un nouveau départ, accueillir l'amour.

Ce livre fait partie de ceux que je pourrais facilement sortir de ma bibliothèque et le conseiller a une amie,une connaissance, un étranger, "Tiens,lis ça ,c'est un peu triste mais ça fait du bien" , un livre qui n'a pas eu une sortie a coups de tambour et sifflets mais qui saura trouver sa place dans le coeur de ceux qui le liront .

" Ça fait mal de perdre quelqu'un qu'on aime. inutile de chercher à le quantifier. Ça fait mal, un point c'est tout. Mal de se lever, mal de respirer, mal de manger, mal de se doucher. On sent comme des courbatures partout tout le temps."











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Celles qui restentSamuelle Barbier publié chez Hugo Publishing.
Elles étaient trois soeurs, Clara, Constance et Lucy. Elles ne sont plus que deux Clara et Lucy.. Incompréhension, colère, détresse les pourquoi restent sans réponse et Clara si forte s'effondre et Lucy la petite dernière de protégée devient protectrice...
Un roman splendide. Je ne peux dire mieux. Samuelle Barbier nous parle au creux de l'oreille, nous susurre des mots qui nous atteignent en plein coeur. Un phrasé épuré qui fait mouche ...
Un immense merci aux éditions Hugo pour m'avoir permis de découvrir la plume de Samuelle Barbier, une auteure à suivre .
#Cellesquirestent #NetGalleyFrance
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Une belle découverte avec cette lecture, le sujet de fond est très triste avec le suicide d'une jeune femme Constance ayant presque la trentaine, de son lien avec ses soeurs Lucy et Clara trois jeunes femmes si proches et pourtant tellement différente

Et puis il y a également Marielle la femme qui voit Constance sauter d'un pont et averti les secours, nous allons également la suivre accompagnée de sa chienne obèse qu'elle a récupérer de son voisin

Ce récit est loin d'être larmoyant mais au contraire rempli de nostalgies, de souvenirs de cette fratrie. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lucy, mon seul regret que le roman soit si court car je serais vraiment bien resté plus longtemps avec tout ce petit monde. du coup certaines choses se passent aussi rapidement dans la vie de Constance et Lucy mais je comprend le choix de l'auteur d'avoir mis de la lumière dans ce récit plutôt sombre vu le sujet.
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« On pense toujours qu'on va avoir le temps. le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit, en ayant accompli tout ce qu'on désirait. Jusqu'à ce qu'une fille de vingt- huit ans qu'on aime plus que tout se jette du haut d'un pont et fasse voler toutes nos certitudes en éclats. »
Cette fille de vingt- huit ans qui s'est suicidée un matin d'hiver, c'est Constance, la cadette d'un trio de soeurs. Clara, l'aînée, est dévastée. Elle culpabilise de ne pas avoir senti que quelque chose n'allait pas. Lucy, la benjamine, en choc, va, elle, remettre son mode de vie en question, et pour la première fois, prendre des responsabilités.

« Maman nous appelait ses "filles de l'aurore". Quand Lucy est née, elle nous a offert le même petit soleil en or. Comme si elle savait déjà, avec son instinct de mère, qu'on serait si différentes qu'il nous faudrait quelque chose de commun auquel nous rattacher. Aucune de nous ne l'a jamais enlevé. » Trois soeurs, trois personnalités différentes. Clara a vite dû abandonner la frivolité de la jeunesse pour pallier à une mère défaillante, souffrant de troubles psychiques. Elle s'est occupée de ses deux petites soeurs comme une seconde mère, les protégeant contre les vicissitudes de la société. Elle prend le suicide de Constance pour un échec personnel et s'effondre.

« Je savoure l'air du matin qui me griffe le visage, me comprime les poumons. Je me sens vivante une dernière fois avant de mourir. » Constance était une jeune fille discrète, effacée. Elle le sera jusqu'au bout de sa courte vie. Et de son côté, de petite dernière protégée, Lucy va se muer en responsable de famille protectrice et emmener son aînée sur le chemin d'une enquête leur permettant de comprendre le geste désespéré de Constance.

Dans cette intrigue viendront Antoine, l'ami d'enfance perdu de vue, et Marielle, 76 ans, qui a assisté au suicide, impuissante, et prend des mesures afin de ne plus se retrouver dans cette éprouvante situation. Deux beaux personnages rassurants.

Au final, un roman plein d'émotions. On compatit, on s'inquiète, on cherche à comprendre aux côtés de Clara et Lucy. Ce n'est pas un roman triste, mais il est tout de même bouleversant. Un récit doux sur les aléas de la vie, dont le deuil est l'une des facettes les plus tristes. La plume de Samuelle Barbier, limpide et délicate, sert formidablement bien cette histoire. A découvrir.
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Elles étaient trois, trois soeurs élevées par un mère pas très présente (bipolaire). Elles ne sont plus que deux : Constance s'est jetée dans le canal, du pont de leur enfance.
Comment continuer à vivre après cela ? Les deux soeurs, amputées de leur tiers, vont petit à petit surmonter cette épreuve, en allant à la recherche de la vérité pour comprendre. Lucy, la petite, l'indocile, l'immature va grandir et prendre soin de Clara, la raisonnable, la trop sage, la plus forte qui là s'effondre. Paradoxalement, le choc va les amener à changer ce qui ne va pas dans leur vie et leur permettre un nouveau départ, professionnel pour l'une, personnel pour l'autre.
Samuelle Barbier nous raconte tout cela par des mots tout doux. C'est délicat, émouvant, parfois même drôle, il m'est arrivé de rire avant de pleurer. Un texte relativement court mais rempli d'émotion.
Je remercie chaleureusement les éditions Hugo pour avoir partagé ce roman et m'avoir permis de découvrir Samuelle Barbier #Cellesquirestent #NetGalleyFrance
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
« On dit que la douleur s'atténue avec le temps. C'est faux. On apprend à vivre avec, c'est tout. Tu vas me traiter de folle, mais cette douleur, je l'aime, moi. Je l'aime tellement que je ne pourrais pas survivre sans elle, puisque je ne peux pas vivre sans toi. Ton absence, c'est tout ce qui me reste de toi. »
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On pense toujours qu'on va avoir le temps. Le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit, en ayant accompli tout ce qu'on désirait. Jusqu'à ce qu'une fille de vingt- huit ans qu'on aime plus que tout se jette du haut d'un pont et fasse voler toutes nos certitudes en éclats.
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Ça fait mal de perdre quelqu'un qu'on aime. inutile de chercher à le quantifier. Ça fait mal, un point c'est tout. Mal de se lever, mal de respirer, mal de manger, mal de se doucher. On sent comme des courbatures partout tout le temps.
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On pense toujours qu'on va avoir le temps. Le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit, en ayant accompli tout ce qu'on désirait. Jusqu'à ce qu'une fille de vingt-huit ans qu'on aime plus que tout se jette du haut d'un pont et fasse voler toutes nos certitudes en éclats.
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La nostalgie du passé, ça n'avance à rien. Les regrets non plus. Il faut regarder toujours devant, vers l'avenir, sinon l'avenir se fera sans nous.
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