Avis sur La sirène et le scaphandrier à 0:17
Ça fait du bien d’être responsable de quelqu’un d’autre que de soi-même. Il faut que je sorte, pour promener Monkey, je n’ai donc plus le choix, je fais de nouveau pas dehors tous les jours. Je retournerai au refuge, de temps en temps. Comme bénévole cette fois.
On devrait nous dire plus souvent qu’aider les autres permet de se sentir mieux. Ça fait un bien fou.
On a tous une place dans le monde. On a tous quelque chose à offrir. Du bon, du mauvais.
L’orage, c’était un spectacle pyrotechnique divin. C’est Dieu qui chante du gospel et les anges qui entrechoquent toutes les casseroles de la cuisine du Paradis
« Je me suis promis que je n’irai plus jamais dans un aquarium. Ou dans un zoo. Ce n’est pas la place des animaux parqués pour notre bon plaisir. Ils devraient être libres. »
Elle a raison. Mille fois raison. Comme d’habitude.
Le visage de Zach reste dans le flou, mais c’est un flou souriant. Quand j’imagine Zach, il sourit toujours.
Zach est un porteur de lumière, c’est comme ça que je le vois. Mon aura à moi, elle est d’un gris terne, mais la sienne doit être brillante, éclatante. Je ne le connais que par ses mots, mais ce sont des mots qui donnent chaud, qui rassurent. Lire une lettre de lui, c’est comme si quelqu’un vous tenait bien serré contre lui. Et ne vous lâchait pas.
« On dit que la douleur s'atténue avec le temps. C'est faux. On apprend à vivre avec, c'est tout. Tu vas me traiter de folle, mais cette douleur, je l'aime, moi. Je l'aime tellement que je ne pourrais pas survivre sans elle, puisque je ne peux pas vivre sans toi. Ton absence, c'est tout ce qui me reste de toi. »
On pense toujours qu'on va avoir le temps. Le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit, en ayant accompli tout ce qu'on désirait. Jusqu'à ce qu'une fille de vingt- huit ans qu'on aime plus que tout se jette du haut d'un pont et fasse voler toutes nos certitudes en éclats.
Ça fait mal de perdre quelqu'un qu'on aime. inutile de chercher à le quantifier. Ça fait mal, un point c'est tout. Mal de se lever, mal de respirer, mal de manger, mal de se doucher. On sent comme des courbatures partout tout le temps.
On peut réparer tous les dégâts physiques qu'on veut, l'âme, elle, elle n'oublie rien.
La nostalgie du passé, ça n'avance à rien. Les regrets non plus. Il faut regarder toujours devant, vers l'avenir, sinon l'avenir se fera sans nous.