Elles étaient trois… trois soeurs complices et soudées.
Trois, jusqu'à ce que Constance saute d'un pont, mettant fin à ses jours.
« On pense toujours qu'on va avoir le temps. le temps de vivre, de se tromper, d'aimer, et que l'on mourra paisiblement, vieille et ridée dans notre lit »…
Colère, incompréhension… Clara et Lucy sont bouleversées et ne comprennent pas. Deux personnalités bien différentes qui vont devoir traverser cette rude épreuve.
« Ça fait mal de perdre quelqu'un qu'on aime. Inutile de chercher à le quantifier, ça fait mal, un point c'est tout. »
Quelle histoire !
Samuelle Barbier vient encore de m'émouvoir.
A chaque chapitre c'est un fragment de vie de chacune des soeurs qu'on découvre, ainsi que leur évolution post-tragédie.
Elles sont
celles qui restent, elles sont celles qui morflent… Difficile de ne pas s'attacher à ces frangines si fortes, résilientes et courageuses.
Et puis, tu croiseras Marielle… un super petit perso secondaire !
Le suicide est un sujet sensible. Pas évident d'en parler. Mais l'auteure a su rendre toutes les émotions très justes et chaque stade du deuil est relativement bien décrit.
Le choc, puis la douleur… la colère, la dépression… mais par de petites victoires, et aussi grâce au soutien, notamment celui d'Antoine, arrive enfin la reconstruction et l'acceptation. Indispensables pour avancer.
Perso, la raison du suicide m'a bouleversé. Je ne vais rien te dévoiler ici, mais lis le et tu comprendras pourquoi ma compassion envers Constance.
Ce roman est émouvant. Je l'ai refermé le coeur battant. Il dégage beaucoup d'optimisme et va laisser une jolie empreinte dans ma mémoire de lectrice.
« Il faut regarder toujours devant, vers l'avenir, sinon l'avenir se fera sans nous. »
Depuis ma 1ère rencontre avec
Samuelle Barbier et le titre «
Quelques mots d'amour », je n'ai pas quitter sa plume. Je lis actuellement «
la sirène et le scaphandrier » et j'adore aussi !