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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire aussi poignante que captivante d'une petite fille en quête de son identité, confrontée aux silences et aux souffrances des adultes. Dans une France dévastée par la guerre, du Béarn à Paris en passant par NY, Sarah Barukh nous offre un roman touchant et sensible, et reconstitue au fil des pages le destin incroyable de cette petite Alice. Malgré un scénario parfois un peu gros, et la force de caractère d'une enfant à la limite parfois du réalisme, on est conquis par cette écriture sensible et profonde !
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Merci à Babelio et son opération Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre !

Elle voulait juste marcher tout droit est un roman qui parle de la Seconde Guerre Mondiale, et on la perçoit à travers le regard d'Alice, petite fille de 9 ans qui n'en comprends pas tout à fait les enjeux. Ce point de vue un peu naïf donne une autre dimension à la guerre, les points les plus atroces sont émoussés face à l'innocence de la petite Alice. Ce côté un peu naïf m'a plu au début, mais j'ai été très vite frustrée par tous ces adultes qui ne prennent pas la peine de lui expliquer ce qu'il se passe.

Ce roman se lit assez vite, mais je me suis un peu ennuyée à certains moments. Heureusement, la fin rattrape toutes ces petites longueurs.

J'ai passé un bon moment en lisant ce livre, mais ce n'est pas un coup de coeur.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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Alice a été placée au début de la guerre chez une nourrice qui l'élèvera comme sa petite fille. Alice, elle, grandit, fantasme et idéalise sa mère, jusqu'à ce qu'une ombre famélique et mutique vienne la chercher, plus d'un an après la fin de la guerre.
Arrachée à l'affection de sa nourrice et de ses amies, Alice se heurte à un mur de silence et de douleur alors qu'elle tente de retrouver un peu de l'innocence de l'enfance auprès de Jean-Joseph, minot parisien lui aussi éprouvé par les épreuves de la guerre.
A l'incompréhension d'Alice et au silence, vient s'ajouter la maladie de sa mère, et Alice se trouve déracinée une nouvelle fois...
C'est un roman bouleversant, à hauteur d'enfant, qui m'a parfois rappelée Elle s'appelait Sarah.

Ce livre m'a touchée en plein coeur, combien de fois il s'est serré face aux douleurs d'Alice!
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L'histoire commence en mai 1943 à Salies-de-Béarn. C'est la guerre et Alice qui a 5 ans, vit à la campagne avec Jeanne, sa nounou. La vie est simple dans les campagnes et rythmée par celle des bêtes. La petite fille est entourée de tendresse ce qui compense un peu l'absence de ses parents.
Malgré la méchanceté de certains enfants à l'école, le fait qu'elle n'ait pas le droit de s'éloigner de la ferme, ni de parler aux gens qu'elle ne connait pas, Alice est heureuse…
L'enfance est là avec ses rêves, l'envie d'aller chercher les oeufs dans le poulailler toute seule, comme une grande, puis l'eau au puits (il faut traverser la route et faire bien attention de ne pas renverser l'eau en chemin), l'affection pour Crème son chaton, l'école et ses jeux.
Alice voudrait surtout savoir pourquoi sa maman à elle n'est pas là, pourquoi elle l'a abandonnée en lui laissant une petite valise contenant quelques habits de bébé et un journal montrant des photos prises en Espagne, et signées par un mystérieux Vago…Elle se pose beaucoup de questions.
Jeanne tente de lui expliquer ce qu'elle peut comprendre, mais en ce temps-là les adultes ne donnaient pas de détails aux enfants. de nombreux "pourquoi" restent donc sans réponse : "parce que c'est la guerre" lui dit Jeanne pour toute explication (...)
Et puis un jour, une voiture est là, deux femmes sont assises dans la cuisine et l'attendent. La première lui parle, elle est assistante sociale, l'autre...c'est Diane, sa mère. Alice doit quitter Jeanne pour toujours et les suivre à Paris. Là-bas d'autres surprises attendent la petite Alice, et malgré l'amitié qui se noue entre elle et le petit Jean-Joseph, elle va vivre une grande solitude dans une ville qui lui fait peur, mais où elle ne restera pourtant que peu de temps avant de partir à New-York, retrouver son père qui s'est remarié. de l'autre côté de l'atlantique, elle n'est pas la bienvenue et il lui faudra encore se poser des questions pour tenter de comprendre pourquoi...

Dès les premiers chapitres du livre, le lecteur comprend le désarroi de cette petite fille intelligente et courageuse. On la suit pendant quatre années, jusqu'à ses 9 ans date à laquelle elle découvrira sa véritable identité, grâce à sa mère qui lui a écrit tout ce qu'elle voulait savoir dans un carnet, avant de mourir, parce qu'écrire, c'est plus facile que de parler quand tout va si mal.

Le regard qu'Alice porte sur les événements, ce que nous, lecteurs nous comprenons de ses mots d'enfants, est une façon tout à fait originale de nous faire entrer dans son histoire…et dans celle de sa famille.

Mais pour l'auteur qui en est à son premier roman c'était un pari risqué, si je puis dire, car comment rendre véridique les propos d'une enfant. L'auteur y arrive tout à fait bien, dans la première partie du livre qui sonne juste, un peu moins dans la seconde... En effet au départ du roman, le personnage d'Alice est crédible, mais à partir du moment où elle part à Paris, puis à New York, je n'ai plus du tout trouvé véridique son ressenti, ni son vécu. le roman devient en effet rempli d'invraisemblances dont je ne vous dresserai pas la liste. le style est un peu trop simpliste et finalement je ne peux que constater que je suis restée en dehors de cette partie-là de l'histoire, sauf dans la toute fin que j'avais certes devinée, mais qui m'a néanmoins touchée.

J'ai du coup un avis mitigé...mais je ne regrette pas cette lecture pour autant.

Vous aurez compris que Diane, la mère d'Alice sort des camps, qu'elle a du mal à survivre au traumatisme et qu'en plus elle est malade. Il est évident que renouer un lien avec son propre enfant, recréer une famille, a été pour tous les rescapés des camps et leur famille, une nouvelle épreuve.

J'ai aimé cependant, le début du roman et dans la toute fin, la relation emplie de tendresse et d'admiration, qui se noue entre la petite Alice et Vadim, ce qui donne l'occasion à l'auteur de nous livrer ses plus belles pages.
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Il y a longtemps que je n'avais pas autant apprécié un roman aussi visuel que profond, merci à l'auteure de nous avoir emmenés dans cette belle histoire riche d'émotions et de surprises. L'Histoire vue aux travers des yeux d'Alice m'a bouleversé .... un roman sensible et délicat ... une histoire extrêmement touchante... le personnage de Vadim est magnifique ... Bravo pour ce premier roman.
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Je découvre cette auteure ! un premier roman très réussi... elle nous plonge dans l'univers d'une petite fille élevée par une nourrice pendant la guerre et qui ne comprend pas pourquoi elle ne voit plus sa mère. Lorsque celle-ci vient enfin la chercher, elle doit abandonner les gens qu'elle aime et partir à Paris où son quotidien est démoralisant entre sa mère qui est devenu une vieille femme avant l'âge et un vieil homme qui vivent comme des rescapés de cette guerre qui a englouti des milliers de personnes. Une quête de la vérité avec une petite fille qui devient mûre avant l'âge et qui ne renonce jamais. Une très belle histoire à découvrir
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Comment trouver les mots pour expliquer les horreurs de la guerre ? Sarah Barukh l'a fait avec beaucoup de justesse. Lorsque la guerre commence, la mère d'Alice la dépose, alors qu'elle est encore toute jeune, à la campagne chez une nourrice qui va s'occuper d'elle. Dès les premières pages on sent qu'Alice, malgré le peu de souvenirs qu'elle a de sa mère, a très envie de la retrouver. Quoi de plus normal pour une enfant de son âge ? Mais lorsque sa mère revient finalement la chercher en 1946, la jeune fille dévisage cette inconnue aux traits tirés et au teint pâle qui dit être sa mère. Commence alors une longue phase d'adaptation pour Alice.

De la campagne du sud de la France, à la capitale, Alice doit réapprendre une nouvelle vie. Nous sommes alors plongés dans le Paris de l'après-guerre, un Paris où les mines sont moroses, où les enfants travaillent pour gagner quelques sous… C'est dans cette partie que nous apprenons à connaître (un peu) la mère d'Alice. C'est un personnage très tourmenté et renfermé sur lui-même. J'ai eu du mal à l'apprivoiser, mais le personnage est tout à fait réalise au vu des événements traumatisants qu'il a traversé. Il contraste fortement avec celui d'Alice, toujours assez naïve malgré ses 10 ans. Petit à petit, la fillette va s'attacher à cette mère qu'elle ne reconnaît plus.

C'est un très beau livre sur l'après-guerre que nous offre l'auteure. Un roman sur le chagrin des vivants, la reconstruction des enfants, notamment ceux qui l'ont vécue renfermés, cachés comme Alice. Comment se reconstruire après un événement aussi dramatique mais sans réellement en comprendre tous les tenants et aboutissants ?

Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne m'attendais pas tout à fait à cette histoire. J'ai pendant un temps craint d'être déçue. Car ce livre n'évoque pas directement la seconde guerre mondiale. Il est plein de non dits et de silences. Finalement j'approuve le choix de l'auteure et je le trouve très pertinent car il nous plonge pleinement dans l'esprit naïf et éberlué d'Alice.
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Touchant et prenant, ce récit à hauteur de petite fille ballottée par les conséquences de la guerre et de la Shoah, pêche par sa fin abrupte qui révèle un mystère un peu émoussé sans nous dire ce que deviennent les protagonistes auxquels on s'est attaché. Surtout qu'après une certaine langueur le récit s'accélère finalement de façon peu vraisemblable.
Malgré ces défauts la lecture reste passionnante et l'histoire ne s'oublie pas.
Peut-être cela mérite-t-il une suite ?
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Elle voulait juste marcher tout droit, c'est une histoire émouvante, passionnante qui vous emporte des les premières pages, c'est aussi petite héroïne tellement attachante et forte qui vous touchera, c' est encore des rebondissements, du suspens qui vous tiennent en haleine et vous gardent dans les pages qui se tournent encore et encore...bref tous les ingrédients sont réunis pour un premier roman très réussi, j'ai ADORÉ
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Essayer de comprendre la guerre quand on est enfant relève de l'impossible. J'ai été touchée par Alice, par ses questions innocentes et pourtant si justes.. Et puis bien évidemment très émue par cette histoire qui nous fait voyager et découvrir l'après-guerre dans tout ce qu'il avait de terrible.
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