Généralement, tout me vexe, me prend le cœur et le corps. Parce que j’appelle toujours un chat un chat. Donc, quand on me dit : « T’es con « , même en rigolant, je me sens agressé. Voilà pourquoi, depuis tout petit, j’apprends à penser entre les mots. Con égale affectueux égale sympa égale je dois sourire bêtement ! Le raisonnement est complètement crétin, mais il fonctionne, alors pourquoi pas ?
Louna se love sous mon bras. La chaleur de son corps me fait l’effet d’un soleil sur le cœur.
Il faut être prêt à entendre une histoire. Car une histoire, ce n'est pas qu'une histoire ! Il y a toujours un écho caché derrière elle. C'est en cela qu'elle est fabuleuse, elle éveille celui qui la lit.
Il me dit qu'il se déteste, qu'il aimerait être différent, mais que c'est plus fort que lui. Il me dit qu'il ne sait pas comment s'y prendre avec la vie.
Thomas voulait être comme les autres, ils les aimait profondément, mais il n'aimait pas leurs jeux ni leurs idées. Il parlait comme un avocat du barreau, balançait son corps d'avant en arrière en criant lorsque quelque chose le contrariait, s'endormait difficilement, s'isolait dans des pensées inaccessibles, s'enfonçait les doigts dans les oreilles lorsque les sermons de mère lui rappelaient qu'il n'était qu'un enfant.
Tout le temps on me pousse à faire des choses dont on me croit incapable. Et je suis stressé de les rater. Sinon on se moque et on me laisse seul.
Tout est affaire de mots ! Ou plutôt d'images que ces mots créent en nous. Si on change la définition d'un mot, ou si on transforme l'image que ce mot projette en nous, on modifie aussi notre façon de vivre. On ne voit pas les choses comme elles sont vraiment, mais comme nous les ressentons. Ce ne sont pas simplement nos yeux qui voient, mais toute notre personne, avec ce qu'elle sent, goûte et ressent, son passé, son histoire. Les mots sont beaux par cette seule perspective. Quand je lis les mots écrits par un autre, ils ont son parfum, mais ma couleur. Et c'est ce mélange qui est détonnant! Ca procure comme un vertige. J'ai fait l'exercice pour le mot bonheur
Pourtant, je ne suis qu'un paquet de doutes et de questions. Avec le travail, l'amour et le temps, cela a tout simplement cessé de me contrarier.
On ne choisit pas le monde qui nous entoure, mais bien la façon de s'y promener.
J’espère ou je désire ? Je ne sais pas ! D’ailleurs, quelle est la différence entre les deux ? Il me semble qu’espérer induit l’attente, et désirer, le mouvement. Je déteste l’attente, alors il me faut plutôt désirer. Désirer engage à l’action et l’action apaise mes emballements.