- Ta vie m'intéresse, c'est comme ça. Je ne peux pas l'expliquer. Tu es peut-être un peu folle, grande gueule, mais tu es aussi naïve. Et je ressens le besoin de te protéger, comme un membre de ma famille, tu comprends ?
- Tu m'appartiens, Mendy. Tu es à moi et je veux que personne ne te touche, si ce n'est moi.
Je m'étais promis de vivre chaque jour aussi intensément que si c'était le dernier.
Intensément...
Oui, cela commençait dès maintenant.
Il fallait que je passe à l'action.
Que je répare mes erreurs.
Que je la retrouve.
Et vite.
Je ne montrais rien mais j'avais aussi atrocement peur de l'état dans lequel j'allais retrouver Mendy. Parce que j'allais la retrouver.
Je n'avais pas su la protéger, mais je ferais l'impossible pour la venger.
Puis ce fut le déluge.
Je pleurai pendant un temps infini, jusqu'à m'endormir de lassitude et d'épuisement.
- Tu m'appartiens, Mendy. Tu es à moi et je veux que personne ne te touche, si ce n'est moi.
- Ta vie m'intéresse, c'est comme ça. Je ne peux pas l'expliquer. Tu es peut-être un peu folle, grande gueule, mais tu es aussi naïve. Et je ressens le besoin de te protéger, comme un membre de ma famille, tu comprends ?
Je criai de frustration, lui tournai le dos, et repris mon calme en me pinçant l'arête du nez. Respiration lente, OK. Décrispation, OK. Pensées positives, pas du tout OK.
- Mais le problème, c'est que je ne t'ai jamais séduite. Tu es naturellement tombée sous mon charme, déclara-t-il. Je veux te conquérir, Mendy. Qu'est-ce que tu en dis ?
- Qu'il va y avoir du boulot.