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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai ressorti mes vieux vinyles de Charles Aznavour et je me suis dit qu'il n'y avait plus d'artistes de sa trempe. Il y a quelques mois, avant le covid, j'avais emprunté à la bibliothèque le livre écrit sur son beau-frère Georges Garvarentz. Un bel hommage qui remet à sa place un musicien de tout grand talent passé à la trappe avec les modes qui évoluent. Garvarentz et Aznavour, c'étaient des tubes comme « Les plaisirs démodés », « Ave Maria », « La marche des anges », « Paris au mois d'août », « La Marquerite », « Je bois », etc. Des tubes qui ne passent plus à la radio et qui me manquent cruellemenr !
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Impossible de parler de Charles Aznavour sans citer Georges Garvarentz, son bras droit de création et beau-frère (qui a épousé sa soeur Saïda Aznavour). Personnellement, j'ai découvert cet ouvrage totalement par hasard et je m'en réjouis. On y découvre que la moitié des films joués par Aznavour ont été mis en musique par Garvarentz et qu'Aznavour a souvent réutilisé les thèmes principaux en écrivant des paroles pour en faire des succès hors films : La marche des anges (Un taxi pour Tobrouk), Les galets d'Etretat, Caroline chérie, le temps des loups, Etre (La lumière des justes), Paris au mois d'août, Rien oublié (Le paria), Rien que nous (Sapho), etc. Un livre très complet et qui suit l'ordre chronologique des films.
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Excellent livre consacré à Georges Garvarentz, artisan un peu oublié du cinéma français des années 60 et 70. A défaut d'avoir pu travailler sur des films majeurs, il a composé pour des films populaires (au sens noble du terme) et la télévision, dotant ses partitions de mélodies qui font mouche et devenues la plupart du temps des succès au hit-parade.
Durant près de trois décennies, Charles Aznavour a écrit avec Georges Garvarentz, son beau-frère, son complice, son ami, nombre de chansons qui ont souvent été des succès. Georges Garvarentz est parti vingt-cinq ans avant Charles, emporté par le cancer. A l'époque où il était à l'hôpital, il a demandé un piano pour jouer jusqu'au bout. Il voulait s'exprimer jusqu'au dernier souffle. Avant de partir, il a écrit les portées de « Ton doux visage » sur un texte d'Aznavour.
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Parler de Georges Garvarentz, c'est activer le carrousel des souvenirs, entrer de plain-pied dans une machine digne de H.G. Wells et retrouver tout un pan de ma jeunesse. Vraiment, je n'espérais plus un livre sur ce musicien, calé dans l'ombre de Charles Aznavour, son interprète de prédilection et parolier de talent. Ecrire pour l'écran est un métier difficile. Loin de porter un jugement sur la qualité des oeuvres, Daniel Bastié les insère dans leur contexte et explique le pourquoi de telle intervention plutôt que d'une autre. Démarche beaucoup plus intéressante que celle qui consiste à applaudir inconditionnellement chaque morceau gravé en 45 ou en 33 tours. On sent que l'auteur connaît sa matière et sait de quoi il parle. Secondé par un ou plusieurs orchestrateurs, il s'est lancé dans le registre symphonique avec succès, n'oubliant jamais sa veine mélodique de faiseur de tubes pour chanteurs à la mode. Responsable de sa partition jusqu'au bout, l'artiste aimait discuter avec les metteurs en scène sur la ligne à suivre et était généralement présent lors des séances d'enregistrement et pendant le mixage de son score avec les images. Retrouvez sa filmographie complète sur imdb !
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Denys de la Patellière lui a demandé d'écrire la partition d'Un taxi pour Tobrouk. Un défi que George Garvarentz ne pouvait pas refuser. Il a écrit le musque en s'inspirant d'une vieille chanson de Noël, connue sous le titre « Les anges dans nos campagnes », dont il a changé le tempo et l'a sertie d'un rythme martial. Dès les premières images du film, le morceau apparaît sur l'écran avec les adieux de chacun à ses proches et engagés pour des raisons différentes. Un officier allemand obligé de faire son devoir civique, un juif parti pour échapper aux rafles, un Espagnol anti-Franco en exil pour fuir la dictature et un bourgeois qui hait les prises de position de son père en faveur de Pétain. La suite se déroule dans le désert nord-africain sous un soleil de plomb. le musicien a découvert le film au montage. L'orchestration a été effectuée par Paul Mauriat, qui a également dirigé les musiciens. La suite est connue : le film a été un triomphe avec plus de cinq millions de spectateurs, le 45 tours s'est arraché chez les disquaires et Charles Aznavour en a fait une chanson hors-film qui s'est vendue sous le titre La marche des anges, avant d'être reprise par d'autres interprètes dont Annie Cordy, Les compagnons de la chanson, etc. Voilà une série des anecdotes qu'on retrouve dans ce livre bien écrit et fait pour partager la passion de la musique de film.
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Pendant près de trois décennies, Charles Aznavour a écris avec Georges Garvarentz, son beau-frère, son complice, son ami, nombre de chansons qui ont souvent été des succès. Sur son lit d'hôpital, peu avant sa mort, il a continué à composer. Un homme qui travaillait jour et nuit et qui ne pouvait pas vivre sans musique. Voilà un bel essai qui revient sur son parcours et qui se targue de retracer sa filmographie de façon presque exhaustive. Il a oeuvré sur une centaine de films avec d'autant d'application que lorsqu'il se penchait sur une partition pour trouver un couplet ou un refrain destiné à un chanteur en vogue.
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En moins de deux cents pages, Daniel Bastié revient sur le parcours extraordinaire de Georges Garvarentz, artisan méticuleux au service du cinéma. Quelle place laisser à la musique lors du montage ? de quelle façon ne pas être contreproductif en écrasant les images ? Quel type de musique choisir ? L'auteur nous présente ce compositeur inspiré comme cela n'a jamais été fait en racontant les films sur lesquels il a travaillé et en analysant plusieurs d'entre eux (Un taxi pour Tobrouk, le vicomte règle ses comptes, Caroline chérie, Les hommes de Las Vegas, le voyage du père, le tonnerre de Dieu, etc.) pour bien expliquer le rôle primordial de la partition. Alors que tout cela pourrait être ennuyeux, ça ne l'est jamais, parce que le ton est vif, avec chaque script présenté comme une courte nouvelle, pleine de rythme, des bouts de dialogues et des secrets de tournage glanés un peu partout. Passionnant !
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Compositeur oublié du cinéma français des années 60, d'autant plus mal connu qu'on a passé sous silence qu'il est le beau-frère de Charles Aznavour, dont il a composé la plupart des mélodies.
Non content de nous dérouler la genèse des partitions musicales de Georges Garvarentz, Daniel Bastié nous fait profiter des scénarios, qu'on lit comme un recueil de nouvelles.
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Depuis la disparition des disquaires de quartier, les oeuvres de Georges Garvarentz sont principalement disponibles via quelques sites de vente en ligne (Amazon, Priceminister, Ali Baba) ou peuvent être écoutées sur Youtube. Pourquoi ne pas s'enthousiasmer à redécouvrir ses plus belles créations ? Depuis 1993, le compositeur repose au cimetière de Montfort-l'Amaury (Yvelines), étendu pour l'éternité dans la même chapelle funéraire que les parents de Charles Aznavour, son beau-frère. Ensemble et durant près de trois décennies, ils ont écrit près de cent vingt chansons. de son côté, Georges Garvarentz était féru de cinéma et ne regimbait jamais face à un défi cinématographique. Chaque film devenait pour lui l'opportunité de déployer une paletter chromatique passant de la pop au jazz, du baroque à la musique classique contemporaine. S'il n'a jamais noirci de portées pour présenter en salle une symphonie ou un concerto, certains de ses scores pour le réalisateur Denys de la Patellière pourraient faire office d'exemples à suivre.
Après s'être intéressé aux compositeurs Philippe Sarde, Georges Delerue et quelques autres, Daniel Bastié dresse un panorama de l'oeuvre complexe de ce musicien délaissé par les éditeurs et renvoyé dans les archives du septième art. En cherchant à vulgariser, il évite les termes techniques et remet chaque partition dans son contexte d'époque. En un peu moins de deux cents pages, il va à l'essentiel, sans fioritures. Bonus non négligeable : ce livre est vendu à moins de 13 euros !
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