Les Univers multiples, Tome 1 : Temps

Ne pleurez pas la liberté. Cette liberté était une illusion, que nous payions de la mort d’autres êtres humains moins fortunés. Aujourd’hui vous êtes libres de vivre en paix et de ne pas mourir de faim.

Avant Copernic, les êtres humains croyaient que l’humanité était séparée des cieux par des sphères de cristal. Eh bien, ces sphères sont toujours là ; seulement elles ne sont pas constituées de verre, mais de peur. Agissons. Brisons-les.

Avoir des enfants, c’est être esclave de ses gènes. Ne plus être qu’un tuyau entre le passé et l’avenir, entre l’océan primordial et l’empire galactique.

La région était d’une pauvreté écrasante. L’aide internationale manquant de discernement l’avait inondée de vêtements occidentaux bon marché que des escrocs locaux avaient utilisés pour miner puis détruire les usines textiles qui procuraient jadis du travail à tous.

Cette chose sans limites, silencieuse et jamais en repos, qui roule et que se rue, vive mais sans un bruit, telle une marée qui engloutit tout, où l’univers entier et nous filons comme des souffles, est ce qu’on appelle le Temps.
Thomas Carlyle.

L'espace était important pour les affaires , mais les milieux concernés ne s'intéressaient qu'aux satellites utilitaires en orbite basse

Cette apparence de maitrise de soi avait quelque chose de répugnant.

C'était à l'évidence un monde complexe ,un monde courbe ,sans les repères de l'océan. :en conséquence,la lumière y adoptait elle aussi un cheminement complexe.:ses plans de polarisation étaient aléatoires ,quand elle ne descendait pas en spirale autour de Sheena.

Quand nous aurons disparu , ce sera pour de bon.

Autant que nous le sachions,nous sommes seuls dans un univers indifférent.