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Cycle des catastrophes tome 2 sur 2

David Camus (Traducteur)Dominique Haas (Traducteur)
EAN : 9782258084995
600 pages
Presses de la Cité (04/11/2010)
3.95/5   104 notes
Résumé :

En 2052, après une ultime inondation qui a submergé les dernières parcelles de terre présentes sur notre planète, la fin du monde a eu lieu. Quelques années auparavant, anticipant le déluge final, le gouvernement américain a eu l'idée de construire une arche. Non pas un bateau permettant de naviguer sur les eaux et de sauver ainsi les derniers survivants, mais une navette spatiale conçue pour accueillir &#... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Second et dernier tome du cycle catastrophe après déluge.


Même si ce roman peut être lu indépendamment, il serait dommage de se passer du premier tome, ne serait-ce que pour pleinement l'apprécier, car les références sont nombreuses malgré tout.
On reprend dans un prologue là où Grâce a été abandonnée par Lily aux soins des gens de la première arche, puis on repart quinze ans en arrière pour la genèse. (Alors on lit le premier tome (et ma critique de Déluge) avant ou pas ?).


Les terres émergées sont condamnées et l'humanité est en péril. La solution, construire une arche interstellaire et partir coloniser une nouvelle planète à quelques années lumière de distance. Quelques problèmes techniques et beaucoup de problèmes psychologiques plus tard, en route pour les étoiles et un huis-clos générationnel.


Plus hard science que le premier tome et se fondant sur des théories de voyage existantes (propulsion par explosions atomiques, bulle de distorsion (théorique)), la partie « physique » est assez passionnante. On pourra néanmoins regretter quelques raccourcis (exemple : où est passé la récolte d'antimatière dans les faubourgs de Jupiter ?). Manque d'imagination ? Coupe éditoriale ? du coup c'est la partie psychologique et les développements sociaux qui restent les plus développés, et c'est le côté que j'ai le moins apprécié. Pédophilie, maladie mentale, gestion de groupe et nihilisme. du tout en un de l'auteur qui nous offre un florilège de tout ce qui pourrait mal se passer dans une bulle livrée à elle-même pendant quelques décennies.


Dans la même veine que le premier tome, sombre, tristement réaliste mais on ne déprime pas (pour ça, il faut lire Titan du même auteur).
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Avec Arche Baxter enfonce le clou ! et force est de constater qu'il nous sert un " cycle " de derrière les fagots ...

La montée des océans bat son plein et l'auteur nous ramènes quelques années en arrière pour visiter d'autres aspects de ce monde en décrépitude en ciblant sur l'équipe scientifique et technique qui dans ce tome s'efforce de sauver l'espèce humaine du déluge par le biais d'une entreprise titanesque intensément menée selon une approche conditionnée par la hâte .... l'empirisme et par l'improvisation ...
Il s'agit de bâtir une Arche capable d'atteindre une autre étoile en même temps que de créer de toute pièce un équipage formé depuis l'enfance capable de mener le vaisseau à destination et par ailleurs capable de fonder une colonie viable génétiquement ainsi que comprenant toutes les compétences et aptitudes requises pour mener à bien cette aventure par ailleurs hautement risquée et désespérée ...
L'auteur nous embarques dans l'éducation-formation de l'équipage et par ce biais aussi nous découvrons d'autres aspect dramatique de cet univers en décomposition sociale et environnementale ...
Le roman présente un caractère très accomplis parce que l'intrigue comprend aussi un long voyage spatial de colonisation et un déploiement en trois arcs pour ce qui est de la trame narrative concernant cette thématique ...

Arche se caractérise par un volet hard-science aussi fournis que totalement digeste et passionnant ( astrophysique et ingénierie sociale entre autre ) ...
Comme souvent quand l'auteur réussit aussi bien son coup je trouve que le texte n'est pas assez fournis bien que je reconnais qu'il soit très long et très fouillés tel quel ! ..
Les personnages aussi sont également très fouillés et palpables et d'ailleurs la psychologie est une des données de base de ce roman très solidement élaboré ..
La psychologie est un des ressorts déterminant de ce texte très accomplis et elle nourrit une intrique riche qui est indéniablement largement imprévisible et surprenante !
Un roman qui peut clairement satisfaire l'amateur de récits apocalyptiques comme les amateurs de de voyages spatiaux au long court et de colonisation avec toutes les problématiques affairantes à ce genre d'entreprises futuristes ....

Je précise enfin que si l'auteur fait des liaisons avec Déluge ( le tome précèdent ) , il ne se répète pas dans ce texte et Arche est lisible indépendamment du premier tome , mais ce serait réellement dommage de se passer de la lecture du premier tome qui relève lui beaucoup plus de l'apocalypse cliniquement décrite ..
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Le roman « Arche » de Stephen Baxter est la suite de « Déluge » du même auteur.
Suite à la montée interminable des eaux, la race humaine doit quitter la planète en construisant un énorme vaisseau spatial. Avec de subtils retours en arrière, l'auteur nous brosse les difficultés rencontrées par l'humanité pour construire un engin spatial sur une planète ravagée par la montée des eaux. Maître incontesté et incontestable de la hard science, Stephen Baxter nous entraîne dans la construction de son arche avec moult détails et précisions pour rendre son récit crédible. Mais il sait se limiter à l'essentiel pour nous laisser une histoire intéressante et non barbante. le roman s'articule sur deux axes : le premier concerne la montée des eaux et la construction de l'arche avec la sélection des heureux élus ; le deuxième, nous invite à un voyage en milieu clos vers l'Etoile choisie. Un roman qui est à la fois apocalyptique et aussi un voyage au long cours.
Le scénario de ce deuxième tome ne possède pas de temps mort, les histoires se déroulent les unes après les autres avec beaucoup d'efficacité et de rebondissement. La psychologie des personnages est poussée à son extrême et profite à la fois de l'aspect dramatique des inondations et du huis-clos du voyage spatial (l'absence d'hibernation oblige à prendre des candidats jeunes pour un trajet qui doit durer plusieurs décennies). Stephen Baxter sait nous entraîner dans le tréfonds de l'âme de ses personnages. Les héros de ce deuxième tome n'ont connu que le déluge ce qui ajoute une dimension supplémentaire au drame qui les concerne.
C'est encore un bon livre de Stephen Baxter mais qui manque pourtant malheureusement de conclusion malgré ses 600 pages. C'est pour cela qu'on aimerait bien lire un tome 3 afin de terminer ce cycle dédié aux catastrophes…
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Bien que ce livre soit la suite de Déluge, il pourrait presque être lu seul tant ses liens avec le premier tome sont faibles.

Si Déluge se concentrait sur un cataclysme planétaire, l'auteur exploite ici le thème de l'épopée spatiale. En effet, on apprenait dans le premier tome que trois projets d'arche étaient étudiés pour sauver l'humanité, et nous suivons ici l'aventure de la Première Arche, un vaisseau spatial conçu pour emmener ses occupants vers une nouvelle planète habitable.

Ce qui m'avait frappé dans le premier tome, c'était la précision des explications scientifiques, rendant tous les événements extrêmement plausibles. On retrouve le même aspect ici. de la construction de l'arche à son envol, en passant par l'entraînement des recrues et la vie à bord, l'auteur étudie le moindre détail pour rendre son histoire crédible. En même temps, il ne nous ennuie pas avec des théories scientifiques alambiquées, il y a juste ce qu'il faut pour consolider le récit sans être rébarbatif.

J'ai trouvé que l'auteur exploitait à merveille le système de vaisseau générationnel. C'est déjà un thème de SF que j'aime beaucoup, mais il est étudié ici sous un angle presque "biologique". En effet, alors qu'au cours du roman nous suivons plusieurs générations d'enfants nés à bord de l'Arche, chaque génération subit des changements, dûs à l'absence de gravité par exemple, ce qui fait que les humains qui parviennent à la fin du livre ne sont plus vraiment des humains tels que nous les connaissons. Je ne sais pas si d'autres livres présentent ce genre d'évolution, mais j'ai trouvé ça très intéressant.

Concernant l'histoire, elle est très prenante, presque davantage que celle de Déluge puisque cette fois-ci, nous ne savons absolument pas et n'avons aucun moyen de deviner comment le récit va se terminer. de plus, le huis-clos nous rend extrêmement proches des personnages, que nous suivons depuis leur enfance, et on souffre avec eux lorsqu'ils doivent faire face à des choix impossibles. Pour ceux qui connaissent, certains dilemmes rencontrés ici m'ont beaucoup fait penser à la série Battlestar Galactica (version de 2004).

Je n'ai qu'une chose à reprocher à ce livre : malgré ses quasi 800 pages, il est trop court ! Il se termine alors que quatre histoires (si je me souviens bien) sont lancées en parallèle, et aucune n'a vraiment de conclusion. Certes, chacune d'entre elles apporte de l'espoir, mais on s'est tellement attachés à ces personnages que c'est très frustrant de ne pas pouvoir en savoir plus. du coup, j'ai écumé internet pour savoir si l'auteur avait l'intention d'écrire une suite, et je n'ai malheureusement trouvé aucune information à ce sujet...

Quoi qu'il en soit, ce livre a été un vrai coup de coeur, et je le recommande vraiment, en particulier aux férus de SF. Cependant, il ne leur est pas réservé dans la mesure où le coeur de l'histoire est principalement une épopée humaine.
Stephen Baxter est définitivement pour moi un écrivain à suivre, et je lirai volontiers ses autres ouvrages.
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Une rencontre un peu ratée… Il y a des moments où on est plus apte à recevoir des récits éprouvants que d'autres. Pour moi, ça n'était pas le bon timing.
Une vague réminiscence de Phobos m'a envahie à l'entame de cette lecture de Arche de Stephen Baxter. Le roman de Baxter a été écrit avant Phobos, mais mes lectures ne suivent pas les dates de parution. Cette impression a vite été dissipée ! Tout est plus sombre dans Arche, plus adulte, et l'espoir absent.
En 2052, la Terre est inondée, le peu de terres émergées se transforme en camps de réfugiés. Dans ce marasme, quelques élus vont pouvoir émigrer dans l'espace, après une féroce sélection.
J'ai préféré la première moitié du roman portée par le regard de Grace et Holle, deux jeunes recrues pré-sélectionnées pour faire partie de l'équipage de l'Arche, la navette spatiale. J'ai été transportée dans cette vision d'apocalypse qui voit affluer toujours plus de populations délogées et les drames qui en découlent. Tandis que la sélection exacerbe les tensions et fissure les relations entre candidats, la société devient de plus en plus intolérante.
Lorsqu'enfin la navette décolle, l'humanité est au bord du chaos.
La deuxième moitié se déroule à bord d'un univers clos. Que j'ai trouvé bien étouffant ! Les continuels imprévus auxquels sont confrontés les voyageurs sapent peu à peu leur humanité. Curieusement, en se recentrant sur l'avenir de notre espèce, ils se déshumanisent . Ce roman sort de l'ordinaire, je ne l'oublierai pas sitôt refermé. Mais voilà, je n'avais pas envie d'une si grande noirceur au moment de cette lecture.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Sacré journée ! Un vaisseau spatial de la taille d'un neutrino…
- Non papa, rectifia-t-elle en lui emboîtant le pas. Un couloir d'une taille inférieure à celle du neutrino, donnant sur un univers de poche contenant un vaisseau spatial.
- Bon d'accord, C'est toi qui épluches les patates ?
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Archéologie. En vertu du « principe de médiocrité », il n'y a pas de coïncidence ; quoi qu'on découvre, il faut s'attendre à ce que ce soit la norme.
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Il fallait faire sauter une charge sous la plaque de poussée, que vous voyez là. La plaque était projetée dans le système de suspension, qui poussait à son tour le corps principal vers l’avant. Alors vous déclenchiez une autre charge, puis une autre.

Il mima tout cela avec ses mains, sa main gauche en coupe capturant les détonations imaginaires, le dos de sa main repoussant son poing droit vers le haut.

— Boum, boum, boum. Les charges de cette maquette avaient la taille d’une balle de golf.

Gordo se couvrit le visage avec ses mains énormes.

— Et merde, j’ai entendu parler de ça ! Mon père m’a montré un vieux film rayé de ce truc qui se propulsait dans les airs en faisant tchouc-chouc… Comment ça s’appelait, déjà ?

Edward Kenzie intervint :

— Vous voulez dire que ça permettrait de lancer notre Arche ? De quel genre d’explosion parlons-nous ?

— Thermonucléaire, répondit laconiquement Liu.

— Dieu du ciel, fit Kenzie, et il regarda sa fille, horrifié. Vous envisagez sérieusement de mettre une bombe nucléaire sous le dernier espoir de l’humanité ?

— Pas qu’une bombe, répondit Liu, imperturbable. Tout un tas. Un chapelet de bombes, qui exploseraient les unes après les autres après avoir été placées derrière la plaque poussoir, et qui…

— Le Projet Orion, lança Gordo.
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Si la réponse n'est pas celle qu'on veut, c'est peut-être qu'on ne se pose pas la bonne question.
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- Vous savez, dit-elle enfin, je me dis parfois que nous sommes terriblement mal équipés, nous, les Candidats. Nous avons passé toute notre vie à nous entraîner pour cette mission, mais nous sommes restés immatures. Par exemple, nous n'avons même pas lu un seul livre - je veux parler des livres qui comptent. Tu te souviens, Venus ? J'aimais l'histoire, les histoires d'un passé lointain. Tu aimais la bonne vieille science-fiction qui parlait des futurs disparus. Nous n'avons jamais vraiment fait partie du monde qui nous entourait, même pas à travers la fiction.
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Sortie en JUIN 2016 !
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Les Premiers-Nés - la mystérieuse espèce extraterrestre, déjà connue par les fans de science-fiction pour avoir édifié le monolithe noir de 2001 : l'Odyssée de l'espace - ont hanté l'?uvre de Sir Arthur C. Clarke, monstre sacré de la SF, pendant des décennies. Avec L'?il du Temps et Tempête solaire, les deux premiers volumes de la trilogie de L'Odyssée du Temps, Clarke et Stephen Baxter ont imaginé un futur proche dans lequel les Premiers-Nés tentent d'arrêter l'avancée de la civilisation humaine en employant une technologie indiscernable de la magie (en vertu de la célèbre troisième loi de Clarke). Cette fois, ils ont envoyé une "bombe quantique" vers la Terre, un instrument que les scientifiques humains peinent à comprendre, impossible à stopper ou à détruire -et qui anéantira le monde. La quête de réponses désespérée de Bisesa l'envoie d'abord sur Mars puis sur Mir, elle-même menacée de destruction. L'extinction semble inévitable... Mais un allié inattendu surgit des profondeurs de l'espace, à des années-lumière de là.
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