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Citations sur Voyage, tome 1 (11)

- Apollo a galvanisé l'esprit des Américains après une décennie difficile aussi bien ici qu'en dehors de nos frontières. Mais maintenant que nous avons atteint la Lune, je pense que nous ne devons pas laisser retomber notre volonté collective d'aller de l'avant. Nous devons porter nos regards plus loin. En cette occasion triomphale pour la mission Apollo, je voudrais lancer pour mon pays un nouveau défi, celui d'aller plus loin que la plupart d'entre nous ne l'ont jamais rêvé, celui de continuer à fabriquer nos puissants vaisseaux et d'entreprendre désormais la conquête de la planète Mars.
(...)
C'était peut-être vrai, ce que certains murmuraient. Que les balles auxquelles Kennedy avait survécu au Texas, six ans plus tôt, n'avaient pas seulement ravagé son corps ...
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Ralph Gershon avait du mal à concilier l'extraordinaire aventure en train de se dérouler dans le ciel, ces trois hommes qui risquaient leur peau dans l'inconnu, avec la connerie aveugle, mensongère et insensée de cette guerre de merde.
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Les systèmes électroniques étaient si complexes que le pilote n'avait aucun moyen de son poser son appareil en cas de panne.
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Deux jours plus tard, un long télégramme atterrit sur le bureau en acier bleuté de J.K. Lee.
Il fit venir Jack Morgan et lui tendit le message.
Morgan le lut attentivement, tout en surveillant Lee du coin de l’œil.
Le télégramme émanait de Ralph Gershon, l’un des astronautes du comité d’évaluation. Il s’agissait, essentiellement, d’une liste de questions concernant la soumission de Columbia. Beaucoup étaient brutales, et la première constituait une perle en son genre. Traduite du jargon administratif habituel, cela donnait : Comment une bande de rigolos et d’emmerdeurs comme vous peut-elle prétendre mener à bien une entreprise comme la fabrication du MEM ?
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La question du journaliste, quoique facétieuse, témoignait d’une grande finesse. La NASA était très avancée au plan technologique, mais totalement inapte à veiller aux besoins des êtres humains qu’elle logeait dans ses machines de rêve étincelantes descendant en ligne droite de l’imagination de von Braun. Elle n’était même pas capable de reconnaître que ces besoins existaient.
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Pour les petites choses, d’abord : les concepteurs de missions s’efforçaient d’accorder les menus aux goûts des différent cosmonautes. Les couleurs des parois et des équipements étaient soigneusement étudiées. Il y avait des lecteurs de cassettes individuels, avec de la musique correspondant aux goûts de chacun ou des bruits familiers provenant de l’environnement personnel des cosmonautes. Chants d’oiseaux, bruits de vagues, averses. Les cosmonautes étaient encouragés à emporter des plantes ou de petites créatures vivantes dans l’espace, quelquefois à titre d’expériences biologiques.
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Au milieu de tout ça, l’énorme NERVA 2 se dressait, solitaire, derrière son grillage de protection. Il s’agissait, lui avait dit Mike, d’un « prototype à sous-systèmes intégrés pour banc d’essai ». Le moteur était au complet, mais orienté de telle sorte qu’il ne pouvait que s’enfoncer dans la terre s’il lui prenait la fantaisie de s’arracher à son bâti.
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Quelque part dans le ciel au-dessus de lui, des américains s'étaient lancés dans une merveilleuse et vaste aventure. Et lui, pendant ce temps, il était enfermé dans son sabot volant, à répandre du napalm sur des paysans. Une action si merdeuse que son propre gouvernement n'osait pas l'avouer.
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Mike avait raison, d’une certaine manière. Il avait énoncé une vérité à laquelle beaucoup, au sein de la NASA, croyaient fermement. Si seulement l’opinion publique nous laissait tranquilles, nous pourrions avancer bien plus vite.
Moins de sécurité signifiait des coûts plus faibles et un programme plus rapide.
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Opérationnel. Romero prononçait pour la deuxième fois ce mot comme s’il s’agissait d’une obscénité. A une époque, elle aurait probablement réagi comme lui. Mais elle pensait que ses vues, aujourd’hui, étaient plus équilibrées. Un programme spatial, particulièrement un programme entièrement nouveau comme celui-là, était fait de compromis entre le côté opérationnel et le côté scientifique. De toute manière, sans l’aspect opérationnel, il ne pouvait y avoir de gain scientifique.
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