Citations sur S.P.Q.R. (41)
A la question "Combien de Romains occupaient la province de Bretagne?", une douzaine aurait été une réponse acceptable.
Les empereurs romains et leurs conseillers ne parvinrent jamais à résoudre le problème de la succession. Ils furent mis en échec en partie par les aléas de la biologie, en partie par les incertitudes et les désaccords sur la meilleure manière de constituer l'héritage impérial. Au bout du compte, telle qu'elle advenait, la succession résultait toujours d'un mélange de chance, d'improvisation, de manoeuvres, de violence et d'accords secrets. Le moment où le pouvoir devait être transmis était toujours celui où il était le plus vulnérable.
L'assassinat de Caius fut un cas particulièrement sanglant de changement de régime, mais la transmission du pouvoir impérial à Rome était souvent meurtrière. Bien que la longévité des empereurs soit, en moyenne, impressionnante (quatorze souverains en près de deux cents ans sont une preuve de stabilité), les successions donnaient lieu à des accès de violence et à des accusations de traîtrise.
L'assassinat de Caïus fut un cas particulièrement sanglant de changement de régime, mais la transmission du pouvoir impérial à Rome était souvent meurtrière. (P. 422).
Les empereurs romains et leurs conseillers ne parvinrent jamais à résoudre le problème de la succession. Ils furent mis en échecs, en partie par les aléas de la biologie, en partie par les incertitudes et les désaccords portant sur la meilleure manière de constituer l'héritage impérial. Au bout du compte, telle qu'elle advenait, la succession résultait toujours d'un mélange de chance, d'improvisation, de manoeuvres, de violences et d'accords secrets. Le moment où le pouvoir devait être transmis était toujours celui où il était le plus vulnérable. (P. 428).
L'ironie de l'histoire tient justement au fait que la seule religion que Rome essayât jamais d'éradiquer fut justement celle dont le succès n'eût pas été possible sans son empire, et qui connut la totalité de son expansion au sein du monde romain (p. 529)
Plus on résidait aux étages inférieurs, plus les logements étaient spacieux et confortables, et plus on s'élevait dans l'immeuble, plus ils étaient bas de gamme, exigus et dangereux, dépourvus d'installation pour cuisiner ou se laver. Logique inverse de nos immeubles modernes et leurs luxueux penthouses (p. 455).
Pour vaste qu'il fût, la capacité d'accueil du Colisée était d'environ 50.000 places, ce qui suppose, pour une ville d'un million d'habitants, que le public qui venait assister à des combats de gladiateurs ou à des spectacles de chasse aux animaux était relativement haut de gamme (p. 455)
Seul un tout petit nombre avait l'occasion de voir l'empereur en personne. Mais tous avaient constamment affaire à son image, grâce aux pièces de monnaie qui garnissaient leurs bourses ou aux portraits qui affluaient aux quatre coins de l'empire. L'atmosphère ne devait pas être très différente de celle dans laquelle baignent les dictatures modernes, où la figure de celui qui détient le pouvoir est affichée sur toutes les vitrines, à tous les coins de rue et dans tous les bâtiments officiels (p. 419).
Les pensées philosophiques de l'empereur Marc Aurèle, pour stéréotypées qu'elles soient - "N'agis pas comme si tu allais vivre dix mille ans. La mort plane sur toi" - , continuent de se vendre et ont toujours des admirateurs, depuis les gourous du développement personnel jusqu'à l'ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton. (p. 407)