L'auteur ayant réchappé d'un long coma, évoque la souffrance, l'absence, la mort, la famille et Dieu, se laisse aller au gré de ses souvenirs, convie sa défunte mère, ses chiens, ses frères et soeurs à l'accompagner dans la maladie.
Même si la langue est belle et assez poétique, j'ai beaucoup de mal à accrocher à ce que j'ai reçu comme des divagations, des états d'âmes.
Il reste une réflexion sur la vie et une impression d'humanité, celle des sentiments ordinaires, celle des liens d'amitié, d'amour.
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Une maladie grave, un coma, six mois d'hospitalisation...cela aurait pu être plombant mais sous la belle plume de JF Beauchemin, c'est une réflexion sur la vie et la mort; sur l'importance de l'amour que sa famille lui a prodigué pendant cette longue période de souffrance. C'est de la lumière et de la joie comme d'habitude.
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Contrairement à « Turkana Boy » et « Le jour des corneilles », lus il y a quelque temps et dont le style littéraire ne me plaisait pas, avec cette trilogie, l’écriture tout en dentelles exprime une grande profondeur et sensibilité. C’est intimiste, quasi autobiographique, remplie d’une réflexion profonde sur le sens de la vie avec la mort comme dernier passage. Comme l’auteur l’indique dans le premier tome : « La fabrication de l’aube », il est entre la vie et la mort et l’essentiel, pour lui, prend forme par les gens qu’il aime. Sa famille devient son socle et sa mémoire, et par cette mémoire il consolide son existence tout en affirmant son athéisme. Par opposition, dans le deuxième tome : « Ceci est mon corps », il relate la vie de Jésus, comme s’il avait voulu donner deux points de vue sur le sens de la vie. Le dernier tome : « Cette année s’envole ma jeunesse » est un récit poétique qui relate sa jeunesse, mais surtout le souvenir de sa mère, personne la plus importante de sa vie qui le suit partout, comme si elle n’avait jamais cessé d’être vivante en lui
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