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L'auteur ayant réchappé d'un long coma, évoque la souffrance, l'absence, la mort, la famille et Dieu, se laisse aller au gré de ses souvenirs, convie sa défunte mère, ses chiens, ses frères et soeurs à l'accompagner dans la maladie.
Même si la langue est belle et assez poétique, j'ai beaucoup de mal à accrocher à ce que j'ai reçu comme des divagations, des états d'âmes.
Il reste une réflexion sur la vie et une impression d'humanité, celle des sentiments ordinaires, celle des liens d'amitié, d'amour.
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Une maladie grave, un coma, six mois d'hospitalisation...cela aurait pu être plombant mais sous la belle plume de JF Beauchemin, c'est une réflexion sur la vie et la mort; sur l'importance de l'amour que sa famille lui a prodigué pendant cette longue période de souffrance. C'est de la lumière et de la joie comme d'habitude.
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Ce récit datant de 2006 ne pourrait d'aucune façon être plus personnel. Cette tranche de vie que nous narre Jean-François Beauchemin n'est ni plus ni moins qu'une expérience traumatisante. Terrassé par une grave maladie, il vivra un coma de plusieurs jours. On l'accompagne dans ses réflexions, ses émotions, son retour à la vie, son retour à l'amour, à travers ses proches et ses expériences d'écriture. Sa famille, ses parents, ses frères, sa soeur et sa conjointe occupent des places privilégiées dans ce récit. On aurait pu craindre que cette expérience de presque mort entraîne un regard larmoyant ou celui d'une victime, mais la plume de Beauchemin nous entraîne plutôt vers une renaissance, une refondation, une nouvelle aube pour son écriture.

C'est probablement un ouvrage particulier dans l'oeuvre de Beauchemin, mais je ne suis pas déçu d'aborder cet auteur sous cet angle autobiographique et foncièrement intime. Libre à moi, maintenant, de découvrir d'autres romans qu'il a commis.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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En 2004, l'auteur est atteint d'une maladie grave. Plongé dans le coma quelques jours, il pense sa dernière heure venue et le livre est le récit de son retour inespéré à la vie.

Je commence par préciser que ce n'est pas un livre sur la maladie, il n'y a pas de description de son état physique, hormis la douleur envahissante, mais plutôt de son état d'esprit devant cette vie qui lui est redonnée et des bouleversements qu'elle implique.

Il est surtout question d'amour et de vie dans ce récit. L'amour que lui porte sa famille, sa femme, ses quatre frères et sa soeur et celui qu'il a pour eux et pour ses parents disparus. Les longues heures passées à l'hôpital l'incitent à visiter ses souvenirs d'enfance et à les revoir autrement. Par ailleurs, les médicaments lui donnent des hallucinations qui l'entraînent dans des rêveries étranges.

Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Contrairement à « Turkana Boy » et « Le jour des corneilles », lus il y a quelque temps et dont le style littéraire ne me plaisait pas, avec cette trilogie, l’écriture tout en dentelles exprime une grande profondeur et sensibilité. C’est intimiste, quasi autobiographique, remplie d’une réflexion profonde sur le sens de la vie avec la mort comme dernier passage. Comme l’auteur l’indique dans le premier tome : « La fabrication de l’aube », il est entre la vie et la mort et l’essentiel, pour lui, prend forme par les gens qu’il aime. Sa famille devient son socle et sa mémoire, et par cette mémoire il consolide son existence tout en affirmant son athéisme. Par opposition, dans le deuxième tome : « Ceci est mon corps », il relate la vie de Jésus, comme s’il avait voulu donner deux points de vue sur le sens de la vie. Le dernier tome : « Cette année s’envole ma jeunesse » est un récit poétique qui relate sa jeunesse, mais surtout le souvenir de sa mère, personne la plus importante de sa vie qui le suit partout, comme si elle n’avait jamais cessé d’être vivante en lui
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Récit sur la vie de Jean François Beauchemin et de sa famille.
Rapprochement entre sa vie et son écriture. Générosité de sa part il nous fait part de son univers, sur la création. Un beau jour, Jean François a perdu la vie, il a été dans le coma,un séjour à l'hôpital s'est imposé. Il évoque ses proches, sa femme Manon, ses frères et sa soeur, tous ceux qui lui ont sauvé la vie par leur présence. La lecture de "La fabrique de l'aube" est appréciable pour comprendre, et pour facilité la lecture du livre "Jour des Corneilles" . C'est un livre extrêmement touchant remplit d'humanité, l'importance de la terre de nos racines. La fin de l'enfance, et ce récit de sa vie est un tournant dans son rapport à l'écriture.
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