Laissons aux brutes les tâches discutables, et contentons-nous d'en discuter.
De la conviction à l'acharnement, il n'y avait qu'un pas, infime, qui jetait depuis toujours les hommes dans la tourmente dès qu'il était franchi.
Ces enfants qui vivaient à mon bord était trop sérieux et appliqués pour rire ou seulement sourire. Ils étaient des soldats impatients doublés d'implacables prosélytes. Du haut de mon passé de partisan, je n'y voyais que les signes annonciateurs de grands malheurs.
J'étais noir de chagrin et d'alcool, mais je savais au moins une chose : au bal du diable, mieux valait être cornu.
- L'âme humaine est ainsi faite que nous préférons nous rappeler des victoires les plus audacieuses aux dépens d'autres moins épiques... Depuis David, notre espèce aspire à lui ressembler, mais c'est pourtant à l'ombre des Goliath qu'elle aime à se rêver héroïque.
(Villon à Mendoza)
Il y a, je crois, tapie au cœur de chaque homme, une connaissance innée des écueils qui le menacent, comme une prémonition qui susurre à chacun la débâcle qui l'attend s'il devait s'entêter.
- Brieuc, grimaçai-je, ne cherchez pas à comprendre ce qui peut motiver les hommes comme moi. Vous n'avez pas la cervelle assez noire. (Villon, le narrateur).
- C'est que j'ai appris à me méfier de la ferveur de vous autres huguenots, parfois prompts à manier la pique à l'odeur d'un bon catholique. (Molina)
- Cette ferveur-là n'est peut-être que la petite monnaie de certaines postures papistes. (Villon)
Vivant ou mort, nous devons rester debout.
- Si tu ne sais pas comment te battre, vise toujours un os, m'avait dit Arcadio. C'est plus sûr.
« Fugit irreparabile tempus », écrivit le poète Virgile... Comme il avait tort !