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"Je ne suis pas sucre ni épices ni quelque chose d'agréable.
Je suis une musique, je suis de l'art, je suis une histoire.
J'étais un bébé. Je suis un enfant. Je serai mère.
Ça m'est égal que l'on me considère comme belle
Je refuse que ce soit ma définition."Thetruefeminine. Poème d'une petite fille de 8 ans, sur les réseaux sociaux....

Dans cet album, la vérité sort de la bouche des enfants et des petites filles:
-"Je ne veux pas être une princesse.
Je veux être une chevalière!
Je veux zigouiller des dragons!
Ou leur chatouiller le menton si c'est des dragons mignons..."
-"Une femme qui n'a pas peur des hommes leur fait peur." Simone de Beauvoir.

Ou encore :
"Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent…""D'abord, le rose c'est la couleur des saucisses !" Une saucisse porte une moustache, tandis que la petite tire la langue:)
Et "Je n'ai pas besoin qu'on vienne me sauver. Je peux me défendre toute seule !"La petite fille a attaché un "géant" alors qu'au loin une troupe vient pour la délivrer...
-"Il n'y a aucune limite à ce que nous pouvons accomplir en tant que femmes. "Michelle Obama.

Il y a 8 portraits de femmes huit portraits d'Olympe de Gouges à Simone de Beauvoir, qui retracent le parcours de celles qui ont fait avancer la cause des femmes.
"Une fille peut fait tout ce que fait les hommes, Sauf pisser debout, comme les chiens!" Pardon Colette:)
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Ce "premier manifeste féministe" propose de brosser à grands traits, en quelques images et quelques mots, tout ce que peut être une fille et une femme de nos jours. Je trouve le postulat et le message absolument nécessaire, néanmoins, je n'ai pas été conquise par ce très court album. J'ai dû mal à cerner la tranche d'âge auquel il s'adresse...
Les illustrations sont originales, géométriques, un peu schématisées et clichées parfois, incluant des photos ou dessins de figurent féministes célèbres.
J'ai beaucoup apprécié les courtes présentations de personnalités majeures du féminisme en fin d'ouvrage, seul réel atout de mon point de vue (et non des moindres !)
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« Je m'appelle Joséphine Honorine-Legennec !
Mes copines m'appellent Jo'.
Pas parce que je ressemble à un garçon mais parce que ça fait plus joli, Jo', moins princesse !
Enfin, pour maman, je suis parfois « Zazie la Zizanie», pour mon papa, c'est « ma Joséphine des Antilles ».
Quand Toussaint mon grand frère m'asticote, c'est parfois « Fifine la boule » parce que je ne suis pas aussi maigre que les filles qu'il regarde à la télé. Il a pleuré une fois comme un bébé auprès des parents, lorsque Sarah « Gros nénés » lui a répété ce que je lui avais dit : «  Mon idiot de frère fait encore pipi au lit ! ».
Que les garçons sont bêtes ! Parfois, je les déteste et puis après, c'est fini.
« Tout juste bons à manger du foin, ces ânes » : dit toujours le maître à propos de mes copains qui font des bêtises. Pourtant, pour en faire des bêtises, je ne suis pas la dernière.
Dès que Fabrice et Djamel font la course dans la cour à la récré, Clémence et moi, on leur court après et une fois attrapés, je leur administre la punition suprême, je leur lèche la joue.
Et puis, on éclate tous de rires !
Ma mamie « Cocotte », la maman de ma maman, dit que je lui ressemble au même âge. A 9 ans, elle grimpait aux arbres avec ses frères et secouait les branches des manguiers pour les faire tomber. Elle dit toujours qu'elle espère vivre suffisamment longtemps pour voir ses arrières-petits Jo' et Joséphine. Mais je lui dit gentiment : « Ca, Mamie Cocotte, on verra! Je sais pas si je serai marié, avec un amoureux et tout ça ? Mon métier de docteur me fera voyager partout dans le monde d'abord et soigner les gens, leur faire du bien, ça prend du temps. Et attention ! Je veux être docteur pas infirmière, comme le « Docteur Quinn » à la télé. ». Ma mamie Cocotte, elle me répond toujours avec son sourire édenté et j'aime ça. Quand il y a un trou entre les dents, on appelle ça "les dents du bonheur". Ben ma mamie Cocotte, elle a connu beaucoup de bonheurs, ça se voit.
Fabrice et Djamel, docteur, ça les fait rire. Ils disent que les filles peuvent pas être chef, moi je leur dit que si et que même un jour, le Président de la France sera une femme. Et bien oui !
Quand leurs mamans les appellent du balcon pour se dépêcher de rentrer dîner, ils obéissent bien en courant. Alors là, moi, je ris toute seule. Si c'est pas de l'autorité, ça.
Ma grand-mère Lucie, la maman de mon papa, celle qui fume comme un pompier, me dit toujours que dans la vie, on peut être ce que l'on veut aujourd'hui .
Alors, si ça se trouve, je serai chauffeuse de bus comme la maman de Clémence ou maîtresse comme M. Benzemane, le maître.
Ben oui ! Une fille, c'est pas que pour faire jolie !
On est pas des poupées ! C'est vrai !
Ma grand-mère Lucie m'a offert ce livre. Si tu veux, je te le prête. »


: Cette fiction de Joséphine m'a été inspiré par ce titre. « On est pas des poupées, mon premier manifeste féministe » de Delphine Beauvois et illustré par Claire Cantais, un album ovni dans la production jeunesse. Ce n'est pas un documentaire mais bel et bien une fiction qui développe avec humour et créativité un thème plus qu'important et salvateur, à savoir le droit des filles d'aujourd'hui, future génération des femmes de demain.
Une courte et agréable leçon d'éducation joliment illustré sur la condition féminine, qui est mis à portée des plus jeunes. le contenu entre illustration et collage rappelle parfois du Stian Hole, « papa » de la série des Garmaan, ce petit héros qui au fil des aventures croisent les grandes questions de la vie aussi.
Les yeux, bouts de photos collés aux différents personnages, renforcent le côté décalé de l'album et réaffirme un décalage possible dans la perception des filles dans le fond et la forme, dans les mentalités, les réalités du quotidien, aux yeux des parents aussi. Droits et modernités ne vont pas toujours par paire et comme le souligne la galerie illustre de personnages féminins à la fin de l'ouvrage, de Olympe de Gouges en France à Angela Davis aux États Unis, la liberté et l'émancipation se gagnent durement.
Les deux auteures brossent donc sur de belles double-pages le portrait de fillettes libres, débordantes d'énergie et de joie de vivre, parfois moins sages et délurées telle qu'une société peut le permettre dans certaines civilisations dites modernes. L'album envisage les nombreuses possibilités peut-être encore méconnues par les petites filles du monde afin qu'elles puissent s'autoriser, profiter, se dire avec facilité : « moi aussi j'ai le droit, moi aussi j'ai le choix ! ».
« On est pas des poupées » pour dire qu'une fille est un personne à part, qui s'appartiendra à l'âge de sa majorité, en corps et en pensée et pourra décider de son avenir.
L'album casse les stéréotypes habituelles de la fille qui joue à la poupée plutôt qu'au camion, qui adore le rose bonbon. Oui, les filles, comme le démontre l'album et les récrés, ça a aussi des biscotos et du tempérament, ça se bagarre quand il faut.
Elles n'attendent pas forcément le prince charmant les mademoiselles « Sauve qui peut », elles sont aussi casse-pieds que les garçons, grimpent aux arbres et te filent la raclée aux billes aussi.
Au delà de l'humour, l'album fait référence à quelques grands destins qui ont changer la face du monde et notre vision de celui-ci.
Saviez-vous que Amelia Earhart avait traversé l'Atlantique en Avion d'une traite ?
Et oui, la femme est un « homme » comme les autres.
Je dirais même plus, c'est une femme !
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Parce que, non, les filles ne sont pas obligées de n'aimer que le rose et les poupées, mais que malheureusement les clichés ont la vie dure, les éditions La ville brûle publient cet automne un petit manifeste pour lutter contre ces stéréotypes.

A la fin de l'album, huit portraits, d'Olympe de Gouges à Simone de Beauvoir, retracent le parcours de celles qui ont fait avancer la cause des femmes.

Un livre vital et nécessaire, à placer dans toutes les mains, pour les filles et les garçons de 7 à 99 ans !

Lien : http://jardinmarguerite.cana..
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Premier manifeste de féminisme. de jolies illustrations, peu de mots mais bien sentis.
A offrir sans faute à toutes les petites filles!
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Un petit documentaire sous forme d'album coloré, simple et efficace.

Parce que les filles ont le droit de ne pas aimer le rose et de jouer à autre chose qu'à la poupée.
Et qu'il y a bien mieux que de devenir une damoiselle en détresse.

Et surtout parce les filles ont les mêmes droits que les garçons. Elles sont libres d'être et de devenir ce qu'elles ont envie.

A lire à haute voix aux enfants ; et pourquoi pas aux adultes?

Coup de coeur. Hâte de lire « On n'est pas des super héros »
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Dans la même veine que On n'est pas des super-héros, ce livre est là pour faire déculpabiliser les petites filles et leur apprendre qu'elles ne sont pas obligées de correspondre aux normes genrées imposées par la société...

En quelques mots, Claire Cantais détruit les clichés sur les femmes, et explique aux plus jeunes qu'elles n'ont pas à s'y conformer si elles ne le souhaitent pas. Cette piqûre de rappel peut même faire du bien aux adultes comme moi !

Cette fois encore, les illustrations de Delphine Beauvois sont très chouettes, il n'y a pas énormément de détails mais nous en avons tout de même suffisamment pour que ça illustre - dans tous les sens du terme - le propos du livre.

J'ai juste un petit bémol par rapport au fait de dire "mon amoureux", comme si une petite fille serait systématiquement amoureuse d'un garçon, et pas d'une personne du même genre qu'elle. C'était probablement fait pour simplifier la chose, mais je trouve ça dommage...

Malgré ça, c'est un très chouette album, à mettre entre toutes les mains !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Pendant que certains éditeurs jeunesses s'acharnent à véhiculer des vieux clichés bien rances, d'autres choisissent de faire bouger les lignes.

C'est ainsi que j'ai eu le bonheur de pouvoir offrir On n'est pas des poupées à mes filles (7 et 4 ans), un chouette album pêchu, malicieux et joliment illustré, qui vient nous rappeler qu'être une petite fille, ça ne signifie pas seulement faire la belle (et le ménage) dans une robe rose...

Gros, gros succès auprès des destinataires du livre, On n'est pas des poupées ! leur tient désormais de cri de guerre (un peu à tort et à travers, il faut bien le reconnaître) et c'est tant mieux. Comme dit la quatrième de couverture, il n'est jamais trop tôt pour démonter les stéréotypes qui collent aux basques de nos enfants (filles ET garçons).
Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Je suis ennuyée car je suis très favorable à la lutte contre les stéréotypes et je fais de mon mieux pour montrer à mes enfants qu'ils n'ont pas à se confirmer à tel ou tel diktat lié à leur sexe. Mais je n'ai pas vraiment accroché avec un certain nombre de propos de ce livre. Je trouve qu'il y a parfois une certaine caricature, ou plutôt une exagération, un contre-pied pas systématique mais presque qui est pris et qui, à mon sens, pourrait enfermer parfois dans un autre diktat : par exemple, pour la couleur rose, évidemment ce n'est pas "la" couleur des filles mais pourquoi donner dans le "beurk"? On peut être une fille, aimer toutes les couleurs qu'on veut, y compris le rose ! La façon dont c'est présenté me donne l'impression de moquer celles qui aimeraient le rose, qui auraient le malheur de cocher une case "stéréotype". Pourrait-on faire preuve d'un peu plus de nuance et éviter le mode binaire ? Pareil pour le ménage, bien sûr qu'être une fille ne signifie pas manier le balai. Mais faut-il pour autant exclure toute idée de s'en servir ? J'aurais aimé une illustration de vrai partage des tâches (pas monsieur qui "aide" madame mais bien une vraie collaboration) ou alors, quitte à jouer avec les stéréotypes, voir un homme avec le balai (comme c'est le cas) et une femme en train de bricoler ou de s'occuper de la voiture. Pareil, je suis carrément favorable à l'idée de balayer la princesse mais alors pourquoi vouloir endosser les habits de chevalière ? Pourquoi pas sortir de cette dichotomie, changer de paradigme, choisir une autre voie ? Et le passage où il est dit qu'une fille n'a pas besoin qu'on vienne la sauver, qu'elle peut très bien se défendre seule... Je comprends l'idée mais je la trouve un peu dangereuse. Une fille, comme un garçon, peut certes se défendre mais ça ne signifie pas forcément qu'il faille laisser les gens en difficulté, sans faire jouer l'entraide (entre êtres vivants, tout simplement). Enfin bref, si je n'ai pas adhéré à la façon d'aborder le sujet, je suis reconnaissante d'avoir lu ce livre car cela me permet de cheminer dans ma réflexion, dans ma façon de considérer les choses et d'exprimer mes convictions.
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Une façon efficace d'expliquer aux plus jeunes que filles et garçons sont égaux.
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