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3,94

sur 841 notes
J'ai été agréablement surprise et en même temps très étonnée par le contenu progressiste et moderne. L'autrice a eu beaucoup d'audace, de courage et d'engagement politique pour écrire ce livre dans le contexte politique de l'époque.
L'histoire est double. Nous suivons deux personnages en parallèle, deux histoires différentes de noirs esclaves.
Ces deux récits permettent de croiser un peu toutes les attitudes et positions face à l'esclavage. Beaucoup de moments difficiles à accepter pour nous lecteur d'aujourd'hui, mais roman important pour témoigner de ce qui a existé....
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Ce livre est dans ma bibliothèque depuis tellement longtemps que je ne saurais dire si je l'ai déjà lu. Quoi qu'il en soit, c'est désormais chose faite. Un roman à lire ne serait-ce que pour sa culture personnelle en matière de littérature historique. Qui plus est, ce roman a beau être rapide à lire, il n'en est pas moins lourd de sens.
Le roman, manichéen et religieux, fait des méchants, au coeur sec, des gentils en un tour de phrase. Au niveau des personnages, ils sont loin d'être crédibles mais l'autrice s'attache davantage à en faire des incarnations de vertus ou de vices, et ce à des fins éducatives. Ainsi, les bonnes âmes se distinguent des mauvaises par leurs actions, pas par leur couleur de peau.
Les sentiments sont bien rendus. Exemples de piété et d'empathie, de persévérance et d'écoute, les personnages nous délivrent un message qui sonne juste à défaut d'être toujours crédible.
La famille est l'élément central autour duquel gravitent les personnages des gentils, l'avidité est celui des méchants. Dans son roman, l'autrice reproche aux propriétaires leur cruauté : esclavagisme bien sûr, mais aussi séparation des familles.
Tout au long de la lecture, on se rend compte que le discours est tout autant en faveur de la foi religieuse que de l'abolition de l'esclavage. La liberté, condition à laquelle aspirent les esclaves, est dépeinte non seulement comme un droit essentiel mais aussi comme un idéal vers lequel une bonne âme doit tendre. Malheureusement, cette exacerbation à outrance de la foi religieuse confine à des comportements passifs et une morale finale dont l'idéalisme m'a fait lever les yeux au Ciel ‒ c'est le cas de le dire !
Je m'attendais à une fin nimbée de gloire pour Tom mais j'ai été déçue. Bien qu'elle soit pathétique ‒ de pathos, pas de « pitoyable » ‒, je ne l'ai pas trouvé assez dramatique pour avoir un réel impact émotionnel sur moi.
Lien : https://lecturoir.wordpress...
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C'est un livre que j'ai découvert il n'y a pas très longtemps . Je l'ai lu en environ 1 semaine , autant dire que j'ai beaucoup aimé . Ce livre porte sur une époque que je ne connais quasiment pas , et il m'a appris bien des choses ! Mais c'est aussi un livre très touchant et plein de surprises ... Après avoir dit mon avis , je vais maintenant vous faire un bref résumé qui vous permettra de mieux comprendre l'histoire ...
Tom est un esclave vivant dans la ferme de M. et Mme Shelby . Mais, un jour de négociation entre M.Shelby et Ahley , un acheteur d'esclaves , Tom est vendu à d'autres ''propriétaires'' . A partir de ce moment , une nouvelle vie mouvementée pleine de joie , d'amour , de tristesse , de colère , de douleur commence pour Tom ...
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Un livre que j'ai beaucoup apprécié, il y a un certain nombre d'années!(dans ma prime jeunesse) et que je relirais avec plaisir.
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Un indispensable de la littérature jeunesse selon moi puisque c'est à la fois un roman très dur mais également très émouvant. Très dur puisqu'il traite de la terrible condition de l'esclavage mais émouvant puisque le premier propriétaire du vieux Tom, un esclave noir, traitait ce dernier, tout comme ses semblables, d'égal à égal et surtout avec bonté. Tom sera ensuite racheté une deuxième fois par le père d' Evangéline Saint-Clare, une jeune fille qu'il a sauvé de la noyade et avec laquelle il s'est lié d'amitié. Mais, la vie de Tom bascule une nouvelle fois lorsque son nouveau maître est poignardé et qu'il est revendu une nouvelle fois. Dans sa nouvelle demeure, il connaîtra l'enfer puisque, refusant de battre les autres esclaves comme le lui demande son nouveau propriétaire, c'est lui qui en fera les frais.
Superbe roman de Harriet Beecher Stowe publié peu de temps avant la guerre de Sécession où se trouvent les thèmes de la déshumanisation (celle des esclaves notamment), de la cruauté émanant de certains hommes de pouvoir (pouvoir qui s'assimile principalement à l'argent et dans ce cas précis, à la couleur de la peau) mais aussi ceux de l'amitié et de la bonté humaine. A lire !
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C'est un grand roman qui s'attaque à l'esclavage en nous racontant la vie de plusieurs esclaves mais aussi celles de leurs maîtres.
Elle nous montre aussi la différence à l'époque entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud dans le traitement de leurs esclaves.
Le roman est poignant, on y trouve des familles séparées, de la violence etc...
C'est un classique qu'il faut lire et quand on lit la biographie de l'auteur, on comprend pourquoi ce thème lui tient à coeur. Il a d'ailleurs marqué à l'époque les esprits et c'est compréhensif.
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Encore un livre qui a marqué mon enfance. A l'époque (et maintenant encore) je ne comprenais pas qu'être noir au USA c'était être inférieur aux blancs, être considéré comme de la marchandise, être un esclave. Malheureusement, la xénophobie, les migrants qui paient trop cher leur passeurs, l'esclavagisme : rien n'a vraiment changé au niveau mondial ! triste
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C'est un livre et comme tout livre il peut être une arme pour défendre des idées. Ici la cause est juste car il s'agit de d'abolitionnisme et la guerre de sécession n'a pas encore eu lieu.
Mais la façon de traiter le sujet ne m'a pas vraiment convaincu. le texte est assez mièvre, caricatural et excessivement puritain.

Au 19e siècle, dans le Kentucky, un gentil propriétaire terrien endettée est obligée de vendre des esclaves dont Tom qui est instruit et donc forcément chrétien. Celui-ci, malgré la douleur d'être séparé des siens, accepte son destin avec résignation. Persuadé que Dieu lui viendra en aide, il ne perdra jamais confiance jusqu'à la mort. A côté du christ noir, les autres personnages sont aussi caricaturés, notamment les femmes.

Mais en écrivant « La Case de l'Oncle Tom » en 1852, l'Américaine Harriett Beecher Stowe a sans doute contribué à révéler au monde entier les terribles conditions de vie des esclaves noirs dans son pays. Si c'est le cas, c'est un acte essentiel.


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Ce livre me laisse une impression mitigée. C'est un livre historique sur l'esclavage, puisque c'est un des premiers livres à défendre cette cause. Harriet Beecher-Stowe, fille et femme de pasteur, est imprégnée d'une éducation religieuse. Elle dépeint une petite liste de personnages dont les vies sont entremêlées les unes aux autres. Ceux-ci sont parfois un peu caricaturaux, mais participent à l'ambiance du livre.
Nous découvrons bien sûr Tom, un esclave imprégné de religion, qui est dévoué corps et âme à ses bons maîtres et tends l'autre joue aux mauvais. On découvre aussi d'autres esclaves, on nous décrit leurs drames, leurs frayeurs, leurs destins soumis aux hasards et au bon vouloir des maîtres. On découvre aussi les sudistes possesseurs d'esclaves, tantôt bons envers eux, et pleins de remords sans pour autant agir en conséquence, tantôt franchement sadiques, on nous épargne les détails… Mais on découvre aussi les abolitionnistes pleins de jolis principes contre l'esclavage, mais qui ne supportent pas l'idée de les côtoyer, leur idée serait de les renvoyer en Afrique avec un ou deux missionnaires pour les convertir de loin.
Le tableau est plutôt réussi, les descriptions riches, l'ambiance est là on est plongé au coeur des états esclavagistes du sud des Etats-Unis, plongée dans le petit paradis du domaine des Saint-Clare avec la petite Evangeline qui éclaire la scène, puis dans l'enfer des plantations de coton sous le joue de l'ignoble Legree… Mais mon problème avec ce livre c'est la très lourde pression religieuse de l'auteur, à coup de « Ô monsieur Georges ! quelle chose que d'être chrétien ! », et de l'amour de Jésus Christ par là et de Dieu mon sauveur miséricordieux par là… trop peu pour moi, cela relève de l'endoctrinement judéo-chrétien prêchant d'autoflagellation. de l'assouvissement de masse : contente toi de cette situation dans cette vie, tends l'autre joue, tais-toi et tu seras récompensé dans la suivante. La grande Histoire avec un grand H des religions, la défense des droits des esclaves est là mais complètement à côté de la plaque… le rachat de l'âme des esclaves par la religion… enfin c'est un autre débat, un avis personnel. C'est bien sûr à replacer dans le contexte de l'époque et intéressant dans ce contexte, cette défense ayant le mérite d'exister.
En tout cas, un classique, qui ouvre la discussion.
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L'esclavage.... Vaste sujet d'écrivains. Mais lorsqu'il s'agit d'un classiques comme La case de l'oncle Tom, nous retrouvons un récit prenant sur les deux personnages principaux, tous les deux très attachants, et dont chacun a perdu leurs "gentils" maitres pour être séparés et tomber pour l'un, très bien et pour l'autre...

Un bon classique et découvrir ou à redécouvrir à tout âge.
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