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EAN : 9791039200158
768 pages
Archipoche (26/08/2021)
4.33/5   6 notes
Résumé :
Contrepoint du mythique La Case de l’Oncle Tom, Dred aborde la question de l’esclavage du point de vue des esclaves, en décrivant le quotidien d’une plantation du Sud des États-Unis, gagnée par la révolte. Un roman en forme de pamphlet antiesclavagiste, indisponible en français depuis… cent soixante ans.
L’autre chef-d’œuvre de l’autrice de La Case de l’Oncle Tom

La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de C... >Voir plus
Que lire après Dred ou le grand marais mauditVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La jeune Nina doit gérer la plantation de Canema en Caroline du Nord. Elle est secondée pour cela par Harry, qu'elle ignore être son demi-frère car la mère de ce dernier était esclave. La jeune femme compte bien mettre en pratique ses idées abolitionnistes en considérant les esclaves comme des êtres doués d'intelligence et de conscience qu'il convient d'éduquer dans la chrétienté et qui fournissent un travail qu'il faut respecter. Elle est encouragée en cela par Edward Clayton, propriétaire de la plantation des Magnolias qui la courtise. Mais en cette année 1855, dans les États du sud des États-Unis, ces idées d'émancipation ne sont pas du goût des grands propriétaires terriens.

Un début ďee roman qui pourrait tomber dans l'angélisme avec une plantation gérée par Nina, une jeune fille de dix-sept ans, idéaliste et enthousiaste, qui considère et traite les esclaves comme des êtres humains, correctement et souhaitant les instruire par la lecture. Et pourtant au fur à mesure de l'avancée de l'intrigue, se dessinent les forces politiques, économiques juridiques et religieuses qui sous-tendent le systeme de l'esclavagisme. Même Harry, considéré comme le bras droit de la jeune femme, pense pouvoir acheter sa liberté mais pourrait en être facilement empêché par les lois existantes dans les États du Sud. le récit pourrait également facilement paraître comme une bluette, mais avec la mort du choléra d'un des personnages principaux, Beecher Stowe rebat les cartes et en fait un drame qui va précipiter Harry dans l'obligation de s'évader et demander l'aide de Dred, un personnage représentant la lutte politique des esclaves, sorte de Moïse moderne, favorisant la fuite des esclaves proscrits, tels les Hebreux fuyant l'Egypte, un personnage qui n'apparaît qu'épisodiquement et très tardivement dans le roman, et un grand marais maudit, qu'il faut interpréter - comme l'indique la préface - comme l'ensemble malsain des États du sud, condamnés a la stagnation.

Dred ou le grand marais maudit est un roman social dans lequel Harriet Beecher Stowe parvient à soulever les problématiques qui secouent la société americaine de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, sur la question de l'esclavagisme. Que se soit l'aspect moral, juridique, politique ou religieux elle réussit adroitement à créer les occasions pour faire place à ses idées... Lors de discussions lors d'un repas, un camp meeting (réunion paroissiale à la campagne), l'enceinte d'un tribunal ou une réunion de religieux presbytèriens entre les deux écoles (l'ancienne qui légitime l'esclavagisme par les textes bibliques et la nouvelle qui remet en cause cette doctrine).
Les caractères de tous les personnages sont très bien étudiés et se font les pourfendeurs des thèses défendues par l'écrivaine, qui exploite tous les événements pour les exposer.
Le bémol est tout de même, l'aspect édifiant et moralisateur de Beecher Stowe, épouse de pasteur, une tendance habituelle dans les romans du dix-neuvième siècle, qui lui permettent à la fois d'exposer ses idées et de convaincre ses lecteurs, mais les recours nombreux aux textes des Evangiles, légitime et justifié pour la société americaine, m'a quelques peu lassée et j'ai bien souvent parcouru en diagonale certains passages du roman à cause de ces longueurs et digressions sur ces sujets emprunts de religiosité, trop fréquents.
Dred ou le grand marais maudit, paru après la case de l'oncle Tom est un roman avant-gardiste dans lequel l'auteure expose sans faillir ses idées abolitionnistes, demontrant et condamnant le système soutenu économiquement, juridiquement et religieusement par quelques États bénéficiaires, une attitude courageuse et un roman précurseur.
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La mort du colonel Gordon a placé Nina, sa fille, à la tête de la plantation de Canema, en Caroline du Nord. Une gestion hasardeuse conduirait l'exploitation à la faillite si Harry, un mulâtre dont elle ignore qu'il est son demi-frère, ne la tenait à bout de bras.

L'amour d'Edward Clayton, avocat et planteur, partisan d'une abolition progressive de l'esclavage, lui ouvre peu à peu les yeux.

Trop lentement pour Harry, qu'un sentiment de révolte pousse à prendre la fuite.

Il rejoint dans le « grand marais maudit » un esclave insoumis qui s'y est réfugié pour organiser un réseau d'évasion et fomenter des rébellions : Dred.

La Case de l'oncle Tom (1852) avait subi le feu croisé de l'oligarchie sudiste, attaquée dans ses privilèges, et des abolitionnistes, jugeant ce roman trop indulgent pour les propriétaires blancs.

Avec Dred (1856), Harriet Beecher Stowe renonce aux bons sentiments pour camper d'authentiques héros noirs.

Ils sont à ses yeux les vrais héritiers de la Révolution américaine, dressés contre l'infamie d'un système qui n'a plus que quelques années à vivre.

Un évenement que la parution en poche d'un texte qui n'était plus disponible depuis quasi sa parution en 1856 : Dred ou le grand marais maudit, de Harriet Beecher Stowe, l'autrice du célèbre La case de l'oncle Tom (1852).

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Dred ou le grand marais maudit est paru, aux Etats-Unis, en 1856, quatre ans après La Case de l'oncle Tom. En France, il a été édité, une première fois, en 1857, puis il a été réédité plusieurs fois, notamment en 1859 et 1867, avant d'être indisponible, pendant plus de cent soixante ans.


Dans la préface, Roger Martin explique que La case de l'oncle Tom a été « la cible d'attaques virulentes venues de deux camps diamétralement opposés » (p. 10). L'oligarchie sudiste lui a reproché ses prises de position contre l'esclavage et a clamé le « bienfait » du système. Les abolitionnistes, par les voix d'auteurs afro-américains ont rejeté la fin du roman et l'ont accusé d'indulgence envers les propriétaires blancs. L'auteure a, alors, entamé une tournée de conférences. Alors que des séries d'incidents entre « adversaires et partisans de l'esclavage » (p. 12) ont éclaté sur le continent américain et que des prémices de guerre civile l'ont alarmée, Harriet Beecher Stowe a écrit Dred, le roman contrepoint de son précédent. Elle s'est attaquée ouvertement à l'esclavagisme et son oeuvre a contribué à la fin de l'esclavage. Lorsque Abraham Lincoln l'a rencontrée en 1862, il l'a interpellée : « Ainsi, c'est vous, la petite dame qui a causé cette grande guerre ? »


La case de l'oncle Tom fait partie des livres qui ont marqué mon enfance et que j'ai envie de redécouvrir avec un regard adulte. Je me rappelle, seulement, avoir versé des torrents de larmes. Aussi, j'étais très curieuse de découvrir Dred ou le grand marais maudit.


Nina Gordon dirige la plantation Canema, depuis le décès de son père. C'est une jeune fille insouciante, qui virevolte d'un sujet à l'autre, d'un ruban à l'autre, d'un prétendant à l'autre, et même en même temps, puisqu'elle a accepté d'être courtisée par trois hommes. Sans Harry, un de ses esclaves, l'exploitation familiale serait ruinée. Nina est reconnaissante à ce dernier de veiller sur elle. Elle ne sait pas qu'il est, en réalité, son demi-frère. L'homme rêve d'acheter son affranchissement, mais il cache à sa maîtresse et soeur les sacrifices qu'il fait en son nom. Il ne veut pas l'abandonner, il est conscient que ce serait catastrophique pour elle. Cependant, sous les attitudes frivoles de la demoiselle se cache un grand coeur, comme le montre le soutien qu'elle apporte au Vieux Tiff et aux enfants à qui ce dernier a décidé de consacrer sa vie. Elle montre beaucoup d'empathie et, grâce à Edward Clayton, fervent partisan de l'abolition de l'esclavage, elle réalise qu'elle peut agir.


Hélas, des événements dramatiques forcent Harry à partir. Il rejoint Dred, un esclave évadé, qui a établi un camp dans le marais. Cet homme a décidé de combattre la violence des propriétaires blancs et offre un refuge à ceux qui les fuient.


Ce roman est un plaidoyer contre l'esclavage. J'ai été très touchée par Nina : son éducation ne lui a pas enseigné que c'était un fléau, mais elle accepte d'ouvrir les yeux, elle s'investit auprès des personnes qui travaillent pour elle, ce qu'elle paie très chèrement. J'ai loué Edward Clayton. C'est un homme d'action. Il risque de perdre tout ce qu'il possède (carrière, richesse, il joue même sa vie) pour lutter contre l'injustice, abolir les privilèges et arrêter l'inhumanité de l'esclavage. Harry m'a touchée par son déchirement qu'il ressent entre ses désirs et son envie de protéger Nina. J'ai été bouleversée par ce qu'il subit de la part de Tom, le fils légitime du Colonel Gordon. le Vieux Tiff m'a profondément émue. Il est dévoué aux enfants sur qui il a promis de veiller, à la mort de la mère. Il est mon personnage préféré, tant sa douceur, sa générosité, son sens du sacrifice, sa tendresse, etc. sont saisissants d'humanité et d'abnégation.


Autour de ces personnages attachants, fourmillent des êtres détestables[…]


La suite sur mon blog…


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Nina Gordon, tout juste dix-huit ans, fille du Colonel John Gordon, se retrouve brutalement à la tête de la plantation familiale, à la mort de ce dernier. Son frère ainé, Tom Gordon,(garçon peu sérieux, dépensier et violent) a toujours fait le désespoir de son père … Pour l'aider, Nina peut compter sans réserve sur les compétences d'un métis (Harry) qui n'est autre que le fils illégitime de son propre père (ce qu'elle ignore …) La soeur et la mère de Harry (fille et concubine de John Gordon) ont d'ailleurs été éloignées du domaine, par crainte du scandale … Tom qui – lui aussi – ignore que Harry est son demi-frère, le hait de toute son âme … Une des raisons qui finira par rapprocher le jeune et fier esclave (Harry est le seul à connaitre la vérité …) d'un homme noir (et libre) prénommé Dred, vivant chichement – mais sans contrainte – près du marais.

Nina Gordon, jolie jeune fille pétillante (et au caractère bien trempé !) fait battre le coeur de ses prétendants (et de certains opportunistes …) Trois d'entre eux sortent du lot : mais a-t-elle vraiment envie d'en épouser un, même si le sympathique Clayton semble avoir sa préférence ?…

Non loin de là, la famille Cripps ( de « pauvres blancs ») est dans une grande souffrance : Sue vient de mettre son troisième enfant au monde, en y laissant la vie … Tiff, son vieil esclave (qui fut par le passé entièrement dévoué à la famille Peyton) est en adoration devant la jeune femme, (au point de l'avoir suivie dans la misère, après une mésalliance qui l'a conduite au ban de la bonne société …) Il vénère les enfants de cette dernière et ne veut pas les laisser aux mains de leur incapable de père (John Cripps, un homme alcoolique, égoïste, stupide et paresseux …) qu'il méprise profondément ! Tiff va alors demander de l'aide à la douce et généreuse Nina, réputée pour aimer les esclaves et les malheureux …

Ainsi, comment rester de marbre, en écoutant Milly, esclave de maison, raconter à Nina la souffrance que fut pour elle – tout au long de sa vie – la perte de ses quatorze enfants et de Paul, son mari ?… (Tous vendus, les uns après les autres, par une cupide et insensible tante de Nina, qui fut pardonnée sur son lit de mort par l'admirable Milly …)

Morte à l'âge de quatre-vingt-cinq ans (1811-1896) Harriet Beecher Stowe, fille et épouse de pasteur, est une femme de lettres américaine, philanthrope, militante abolitionniste, également féministe. Deux de ses oeuvres : « La case de l'oncle Tom », puis « DRED », ont été autant d'électrochocs dans la conscience naissante des américains … Un roman à la fois tragique et empli d'espoir, résolument lucide, magnifiquement empathique et surtout compassionnel ! Des personnages inoubliables, aux considérations justes et pertinentes ! Un véritable pamphlet contre l'esclavage !

ÉNORME coup de coeur pour ce sublime chef-d'oeuvre ! Un pavé de 723 pages (hors appendices) dont on ne se lasse pas un seul instant et que je relirai fort probablement !
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Ce roman a été publié après « La Case de l'oncle Tom » et dénonce le sort des esclaves.
C'est un récit de type « roman feuilleton » qui prend à partie le lecteur pour le faire réagir. Après des débuts classiques où l'on fait la connaissance d'une jeune orpheline blanche écervelée et dépensière, le roman s'étoffe après sa rencontre avec l'avocat abolitionniste, elle prend alors conscience de la réalité de la condition des esclaves.
La préface est intéressante pour comprendre le contexte de l'écriture de ce livre et les combats de l'auteure pour défendre la cause des esclaves. En annexe, les notes avec les sources historiques qui ont servi à donner corps à Dred cet esclave rebelle.
Une belle réédition à conseiller à tous les amateurs de classiques.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
...il faut dire qu’un soir Sophie Elliot nous avait récité quelques vers de Dom Juan - je ne l’ai jamais lu, mais on dit que c’est un méchant livre; là-dessus milord Clayton, fixant sur elle un regard sévère, lui dit : Avez-vous lu Dom Juan, miss Elliot ?” Alors, selon l’habitude des jeunes filles en pareil cas, elle a rougi, balbutié, et s’est excusée en disant que son frère lui en avait lu quelques extraits.
Je fus contrariée de cette remarque et je dis à Clayton :
- De grâce, où est le mal si elle l’a lu ? Quant à moi, j’ai l’intention de le lire des que l’occasion s’en présentera.
L’étonnement fut général...Vraiment, j’aurai annoncé que je voulais commettre un meurtre, que Clayton n’aurait pas pris la chose plus au sérieux.
Et, avec cet air solennel qu’on lui connaît dans les grandes occasions, il dit :
- Miss Nina, en ami, je vous conseille de ne pas lire ce livre; je perdrais toute estime pour une jeune fille qui aurait lu pareil ouvrage.
- L’avez-vous lu, mister Clayton, lui dis-je.
- Oui, miss Nina, répondit-il avec beaucoup de sérieux.
- Qui vous a forcé de lire un si mauvais livre ? lui dis-je très innocemment.
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Nous rendons justice à votre humanité, à votre abnégation pour vos serviteurs : l’admiration générale vous est acquise; vous êtes réellement un modèle pour nous tous; mais quand vous en arrivez à leur enseigner la lecture et l’écriture, je crois, miss Anne, dit-il en baissant la voix, je crois que vous ne considérez pas quelle arme dangereuse vous placez entre leurs mains. L’instruction s’étendra sur les autres plantations, les nègres intelligents en profiteront et les plus dangereux sont justement ceux qui pourront s’instruire.
Eh bien, s’ils s’instruisent ? dit Anne.
- Comment ? vous ne comprenez pas, chère miss Anne, dit-il toujours en baissant la voix, les facilités que cela leur fournirait pour les complots, pour les insurrections ?
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On peut tirer parti de tout et il est des circonstances où un bavard est une bonne fortune. Les gens sans réflexion, qui ne s’aperçoivent jamais de l’embarras d’autrui et remplissent les vides de la conversation pour le seul plaisir de parler ont leur utilité; aussi, Nina fut reconnaissante envers Mr Carson de ce babil intarissable qui l’avait si contrariée la veille.
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Une prévision des statuts révisés de la Caroline du Nord ordonne que tous les esclaves cachés dans les marais, qui ne rentrent pas à l’habitation après un temps fixé par les lois, seront considérés comme proscrits, et qu’il sera permis à quiconque de les tuer, n’importe de quelle manière, sans crainte d’être inquièté pour ce fait. La loi dit aussi que, quand un esclave proscrit sera tué, il sera évalué par des experts et le maître sera en droit de recevoir, du shérif du comté où il aura été tué, les deux tiers de sa valeur.
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Nos frères les abolitionnistes nous ont rendu service en nous amenant à invoquer l’Écriture; c’est dans ce texte que l’on apprend que l’esclavage n’est pas seulement permis, mais établi, mais prescrit. C’est une institution divine.
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Videos de Harriet Beecher Stowe (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harriet Beecher Stowe
Cette année, notre enseigne pour petits et grands enfants, Les Enfants de Dialogues, fête ses 20 ans !
Pour célébrer cet anniversaire, nous vous proposons un épisode spécial, avec une invitée à la hauteur de l'événement : Laure Grandbesançon, la voix des "Odyssées" de France Inter, le célèbre podcast devenu tout récemment un beau livre illustré.
Bibliographie
- Les Odyssées, de Laure Grandbesançon (éd. Les Arènes) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18551445-les-odyssees-les-grandes-aventures-de-l-histoi--laure-grandbesancon-les-arenes
- La Case de l'Oncle Tom, de Harriet Beecher-Stowe (éd. Folio Junior) https://www.lesenfants.fr/livre/11261382-la-case-de-l-oncle-tom-harriet-beecher-stowe-folio-junior
- Fantômette, de Geroges Chaulet (éd. Hachette Jeunesse) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1774896-1-les-exploits-de-fantomette-georges-chaulet-hachette-jeunesse
- L'Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr. Hyde, de Robert Louis Stevenson (éd. Folio Junior) https://www.lesenfants.fr/livre/12952005-l-etrange-cas-du-dr-jekyll-et-de-m-hyde-robert-louis-stevenson-folio-junior
- Kamo, de Daniel Pennac (éd. Gallimard Jeunesse) https://www.lesenfants.fr/livre/14095293-1-kamo-kamo-l-idee-du-siecle-daniel-pennac-gallimard-jeunesse
- Les Misérables, de Victor Hugo (éd. Folio Junior) https://www.lesenfants.fr/livre/15683150-les-miserables-victor-hugo-folio-junior
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