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Merci à SimPlement et à l'auteure ,Yasmina Behagle , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.
Soeur Marie est envoyée à Saint-Lazare pour y surveiller des prisonnières .Elle va vite découvrir un monde de violence et de misère et devenir la cible des prisonnières .Mais sa patience et son empathie va bientôt infléchir ces femmes qui vont reconnaître en Soeur Marie une alliée .
Jusqu'à ce que l'abbé Molinard prenne la prison en main et la dirige avec une discipline de fer .Un bon roman avec une kyrielle de portraits de femmes aux parcours tragiques .
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Curieuse de connaitre la suite de Leur mère à toutes je me suis plongée dans Au nom de la mère second volet du diptyque Saint-Lazare écrit par Yasmina Behagle.
Les jours se suivent à Saint-Lazare et pour Soeur Marie aucun ne se ressemble . Ses relations avec les prisonnières se sont certes apaisées, mais l'arrivée d'un nouveau directeur, l'Abbé Molinard, en lieu et place de la prieure Marie-Christine donne des ailes à Georges le gardien chef , le pire est devant nous et quand je dis le pire je me comprends...
Un roman qui m'aura au final beaucoup dérangé.
Bien sûr la vie imposée à toutes ces femmes devient de plus en plus insupportable,, bien sûr les abus sexuels, les coups ; la violence s'impose page après page et au milieu de tout cela Soeur Marie semble évoluer comme un O.V.N.I sur une planète inconnue. Je referme ce roman avec un goût de fiel dans la bouche. J'ai certes glané quelques réponses à mes questions mais il y a ,à mes yeux, tellement d'invraisemblances, d'incohérence même ,dans la vie religieuse de Soeur Anne telle qu'elle nous est décrite que je m'interroge toujours et encore sur le regard que Yasmina Behaglr porte sur la religion catholique dans ce roman.
Les faits historiques doivent j'imagine corroborer la vie à l'abri des murs de cette prison-hôpital mais quelle part attribuer à l'oeuvre romanesque ? Je m'interroge.
Merci une fois encore à Yasmina Behagle de m'avoir proposer de découvrir ce roman qui ne m'a pas laissée indifférente.
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Je remercie Yasmina Behagle pour l'envoi, en service presse, de son roman : Au nom de leur mère, second tome de son diptyque Saint Lazare.
Après ce qui s'est passé lors de cette étrange dernière nuit, tout va changer dans la prison Saint-Lazare.
Les gardes, Georges à leur tête, prennent le pouvoir, adoubés par l'abbé Molinard.
Le mystère continue de nimber les desseins du médecin et de la mère supérieure.
Et surtout, la lumière sera faite sur la relation entre soeur Marie et le père Paul.
Le salut des prisonnières est entre ses mains. Voudra-t-elle en payer le prix ?
Au nom de leur mère est un second tome plus sombre que le premier.
Les gardes et certains élus de Dieu font régner la terreur dans la prison. Leur attitude est écoeurante et m'a parfois mis mal à l'aise. Comment peut t-on être ainsi envers d'autres êtres humains ?
Nous retrouvons Soeur Marie, qui doute parfois de sa foi. Elle essaye d'apporter un peu d'humanité dans cette prison où la méchanceté règne en maître.
J'ai apprécié cette femme qui m'était pourtant un peu indifférente dans le tome précédent. Ici je l'ai trouvé plus humaine, plus touchante. A la fin j'étais même triste de la quitter !
Au nom de la mère est un bon roman, plus fouillé et captivant que le premier.
Je ne souhaite pas en dire plus, car il s'agit d'un second tome et si je développe plus je risque d'en dire trop !
Ma note : 4 étoiles.
Au final, Saint Lazare est un bon diptyque, que je recommande même s'il a parfois fallu que je m'accroche dans le premier tome.
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♠ « Au nom de la mère » - Yasmina Behagle

Contactée par l'auteure française sur Simplement Pro, j'ai tout de suite été touchée par sa gentillesse et le résumé de son livre en deux parties. Je la remercie d'ailleurs encore une fois pour l'envoi en service presse mais aussi, et surtout, pour ce coup de coeur littéraire inattendu.
Après avoir commis une faute dans l'Abbaye qui l'accueille, soeur Marie est envoyée à la prison pour femmes de Saint-Lazare, où elle officiera en tant que sous-prieure. Malgré des débuts difficiles, soeur Marie trouve peu à peu sa place au milieu des détenues et finit par devenir un soutien inespéré pour ces femmes condamnées. Cependant soeur Marie, Adélaïde de son vrai prénom, rêve d'une vie de femme ordinaire.
ATTENTION SPOILER :
J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman historique qui, à la base, n'avait rien pour me plaire particulièrement. le récit des prisonnières m'a totalement bouleversée, j'ai tremblé avec elles, j'ai pleuré leurs morts et j'ai souri de leurs bonheurs. J'ai beaucoup apprécié soeur Marie, son empathie et ses tourments, mais surtout sa capacité à voir les femmes qui se cachent derrière les prisonnières. Sans savoir trop pourquoi, j'ai l'impression que ce livre m'a donné une leçon de vie particulière et d'en sortir grandie. Au niveau de la forme, tout est très bien rédigé, certains passages sont en italique et les deux parties du roman se complètent à la perfection.
Inutile de le répéter : j'ai A-DO-RÉ.

Pour plus d'informations et de chroniques :

Lien : https://www.shanaslibrary.co..
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« Au nom de la mère » Y.Behagle
Je n'ai qu'un mot à dire : Chapeau ! Ce diptyque réalise une prouesse. Il captive le lecteur avec une écriture classique, un décor historique ingrat : la prison de femmes de St Lazare et une héroïne inattendue : une religieuse. J'ai lu à la suite « Leur mère à toutes » (1ère partie) et « Au nom de la mère », ce qui m'a permis de m'immerger dans cet univers clos, régi par ses lois propres, au temps long et cyclique, et de percevoir une évolution de ton, de rythme et d'ambition très nette. Violent et contemplatif, immobile et en perpétuel mouvement, combattif et résigné, abject et sublime, prosaïque et mystique, ce roman apparaît tout en contraste tel un film impressionniste. Plus que féministe, c'est un roman de femmes. Les portraits des soeurs et des prisonnières, qui au fond sont les mêmes captives, à la fois victimes et coupables, sont saisissants de réalisme historique, de véracité psychologique et magistralement équilibrés. Bien que romancées, les histoires personnelles de ces femmes, les descriptions de leur vie commune sont d'un naturalisme brillant. A plusieurs reprises, je me suis surprise à me dire que je lisais l'oeuvre d'une jeune auteure indépendante et non de Bernanos ou de Huysmans. le spectre de la syphilis, la condition féminine, la surpuissance phallocrate, l'instinct maternel, la spiritualité, la sexualité, l'amour, les recherches scientifiques, tout me replonge ici dans cette époque que j'affectionne et sur laquelle je travaille depuis des années. C'est donc en spécialiste que je recommande la lecture de cette duologie de grande qualité. Mention spéciale aux personnages de Pierre, de Berthe, de Marie-Christine, que j'ai aimés, pour Gorges et l'abbé que j'ai haï et pour soeur Marie admirable d'humanité, de doute et de force. Bref, un coup de coeur !
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À force de patience et d'empathie, Soeur Marie a, peu à peu, réussi à gagner la confiance des femmes incarcérées au sein de la prison Saint-Lazare. Elle les protège tant qu'elle peut et ce que ce soit d'elles-mêmes ou des gardiens. Mais l'arrivée de l'abbé Molinard à la tête de la prison va changer la donne. Les gardiens vont en faire à leur guise. Les coups vont pleuvoir et ils vont abuser sexuellement des prisonnières.

J'avais envie de découvrir la suite de « Leur mère à toutes » et je n'ai été déçue. On est totalement immergé dans cette prison et on partage le quotidien de ces femmes détenues dans des conditions plus que difficiles et où règnent non seulement violence mais aussi misère. J'ai trouvé ce tome plus noir que précédent et notamment avec le côté inhumain des gardiens. Ils semblent dépourvus d'émotion. L'auteure dénonce une société patriarcale dans laquelle la femme a une place peu enviable.

L'auteure a gardé le même schéma narratif que dans le précédent tome. Une parole nous entraîne à la découverte du passé de Soeur Marie et nous permet d'en apprendre un peu plus sur sa vie d'avant et notamment sur sa relation avec le père Paul. On découvre également ce qui a conduit certaines prisonnières à l'incarcération. C'est rythmé. Les chapitres courts donnent de l'intensité au récit.

Un beau moment de lecture et un chouette roman !
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Je ressors de cette lecture avec beaucoup d'émotions qui se mélangent.

J'ai retrouvé Soeur Marie, aux côtés des prisonnières de Saint-Lazare, avec ses gardes cruels. Dans ce tome-ci, on mélange plusieurs pensées et sentiments, de la haine à l'amour, la tendresse se mêle à la rage, et l'espoir sur la fin était surprenant. La mort plane énormément sur cette prison, dans ce tome ça a été vraiment ce qui m'a le plus marqué.

Ce tome répond à bon nombre de questions que je me suis posé dans le premier. On en apprend aussi encore sur les prisonnières et le pourquoi elles y sont incarcérées. On apprend encore aussi ce que les gardiens font subir à ces femmes, ça ne s'arrange pas de jour en jour, le « chef » décide qu'elles ne sont que des femmes servant à écarter les cuisses, pour rapporter de l'argent.

Ce tome a été plus complet, plus difficile, mais la force de ces prisonnières et de Soeur Marie donne espoir, et nous amène à une fin qui a été étonnante. Elles ont toutes droit au bonheur. Elles ont besoin de s'en sortir, malgré tout ce qu'elles ont subi, malgré la difficulté de sortir de ce trou. Soeur Marie sur la fin a été resplendissante par sa bonté qui a toujours été présente, elle ne les abandonnera pas, mais continuera sa vie, car elle n'est plus seule.

L'auteure a réussi à captiver mon attention sur tous les petits moments qu'ils soient bons ou mauvais, qui ont réussi à forger ces femmes. Mais également sur les pensées qu'elles peuvent avoir, innocente ou non. Rester enfermé dans cette prison de l'horreur sans savoir si un jour elles en sortiront mène à un sentiment d'injustice face aux femmes qui ont réellement vécues cela, et qui se sont battues pour que toute cette horreur cesse.
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Le tome 2 a donné réponse à mes questions du tome 1. J'ai beaucoup apprécié ma lecture, elle a été très enrichissante, tant par l'exactitude des propos sur les prisons mais aussi sur la présence des soeurs, même si c'est, bien évidemment, romancé.
L'histoire en elle-même (comprenant le Tome 1 et le tome 2) est assez épatante. On y découvre des personnages plus qu'intéressant, courageux, et tout ce qu'il faut pour en avoir des protagonistes super. J'ai beaucoup apprécié les chapitres, qui se sont avéré, je trouve, moins court que dans le tome 1. Et puis, il tenait en haleine tout le long, alors j'ai dévoré ce tome 2 en un rien de temps. Pire que d'habitude !
Dommage que ce ne soit qu'une duologie, je reste sur ma fin...

La plume de l'auteure
La plume de l'auteure est assez épatante, pour une duologie. J'aime beaucoup son style, sa façon de décrire les choses, les évènements... Très impressionnants pour une première duologie ! J'ai hâte de découvrir plus.
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Pour les tomes 1 et 2 :

Lecture un peu particulière dont je vous parle aujourd'hui, puisqu'elle sort de mes genres de prédilection car il s'agit d'un roman historique.

Nous allons suivre le quotidien Soeur Marie, qui est envoyée en tant que sous-prieure, dans une prison pour femmes, au XIXème siècle.
Dure époque pour les femmes, qui ne sont pas du tout considérées.
J'ai trouvé l'ambiance et les mentalités dépeintes avec justesse.

Ce que j'ai préféré resteront les récits des prisonnières, savoir pourquoi elles se sont retrouvées à St Lazare !
J'en aurai même voulu plus !

Je ne me suis cependant pas attachée aux personnages, même si je les ai tous trouvé intéressants.

Je l'ai trouvé un peu long par moments, avec parfois un manque de fluidité dans le récit, mais globalement, ça se lit bien.
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Nous allons suivre soeur Marie qui arrive à la prison de Saint Lazare dans les années 1850. Nous suivons sa découverte du lieu et de ses occupantes.

L'autrice mêle des passages du point de vue de soeur Marie mais aussi des confessions des différentes femmes enfermé a Saint Lazare, qui m'ont beaucoup plu. J'aurais même aimé en avoir davantage. J'ai trouvé très intéressant de découvrir les différentes prisonnières enfermé à Saint Lazare ainsi que l'organisation qu'il pouvait y avoir entre les soeurs et les gardes. J'ai aimé que l'autrice met en avant un éventail de femmes toutes différentes. Des femmes autant victime que coupable.

Le roman est agréable à lire, j'ai apprécié retrouver la plume de @yasminabehagle même si j'ai trouvé quelques longueurs par moment. J'avoue avoir préféré ma lecture de Au nom de la mère qu'à la partie précédent (Leur mère à toutes) qui m'a plus captivé notamment par l'évolution du personnage de Soeur Marie.

Nous sommes ici dans un roman historique, ce qui est pas ma zone de confort, mais c'est agréable de sortir de ces habitudes. Je ne peux que vous encourager à découvrir les ouvrages de l'autrice et suivre son travail.
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