Tu sais si tu ne cédais pas tout de suite, ils tomberaient amoureux. Les mecs c’est comme les poivrons. Il faut les faire mariner.
Je hais ton passé, qui encombre mon avenir.
Il faut se décider : ou bien on vit avec quelqu'un, ou bien on le désire. On ne peut pas désirer ce qu'on a, c'est contre-nature.
Il n’y a pas de femmes moches, il n’y a que des verres de vodka trop petits
La première année, au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Chaque jour apporte sa légère cargaison de miracles. Personne sur Terre n'a jamais connu autant de plaisir. Le bonheur existe, et il est simple: c'est un visage. L'univers sourit. Pendant un an, la vie n'est qu'une succession de matins ensoleillés, même l'après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ?
Penser rend triste; c'est la vie qui doit l'emporter.
La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous êtes fier de la complicité qui s'est établie dans votre couple. Vous comprenez votre femme "à demi-mot"; quelle joie de ne faire qu'un. Dans la rue, on prend votre épouse pour votre sœur : cela vous flatte mais déteint sur vous. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous êtes persuadé que chaque jour solidifie votre amour alors que la fin du monde est pour bientôt. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-mêmes, êtes-vous sûrs de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par coeur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ?
La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous ne parlez plus à votre femme. Vous passez des heures au restaurant avec elle à écouter ce que racontent les voisins de table. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus toucher. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux d'une autre.
On se croit irremplaçable, mais on est vite remplacé
J'ai cru chercher l'amour jusqu'au jour où j’ai compris que tout ce que je voulais, c’était le fuir.
Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.
- Dans combien de temps tu me quitteras?
- Dans 10kg.
L'amour est une catastrophe magnifique :
savoir que l'on fonce dans un mur, et accélérer quand même ;
courir à sa perte, le sourire aux lèvres ; attendre avec curiosité le
moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée,
le seul malheur prévisible. Et on en redemande.