Derniers voyages : Quand la mort est au bout du chemin

La presse, un instant intéressée, finit par se lasser. Pour continuer à parler du sujet, il faudrait des preuves et il n’y en a pas.

Toute personne qui se substitue à la police doit être punie. Nous ne sommes pas dans un western. Régler ses comptes soi-même est un comportement animal…

Bien qu’il soit au sens strict du terme un meurtrier, il est considéré comme un héros. « Il nous a donné une leçon de courage. » « Enfin, un véritable Américain ! » Ce sont les phrases qui reviennent dans la bouche ou sous la plume des journalistes. On le compare à Charles Bronson, qui a joué un rôle semblable dans le film Un justicier dans la ville. Il devient célèbre du jour au lendemain, non seulement à New York, mais dans tous les États-Unis.

Il y a là de petites espèces de toutes les formes et de toutes les couleurs et d’autres poissons beaucoup plus gros qui, parfois, les dévorent goulûment, des mérous et même des requins. Ces derniers sont vraiment impressionnants : ce sont des requins blancs, une des espèces les plus grandes et les plus dangereuses. Mais les plongeurs ne perdent pas leur sang-froid. Ils savent que, sous l’eau, l’homme a une masse trop imposante pour que le requin s’attaque à lui. Ce n’est que lorsqu’il nage en surface que le squale est vraiment à craindre, car de son point de vue, les jambes du nageur ressemblent alors à deux anguilles…

Si Charlie Chaplin fait la cour à Marion, c’est qu’il n’a pas encore obtenu ce qu’il désire, sinon, il manifesterait beaucoup plus d’assurance. Quant à Marion elle-même, bien loin de lui céder, elle vient de le repousser, avec tact et finesse sans doute, mais de le repousser quand même.

Tout cela est extrêmement éprouvant pour les émigrants, entassés dans des conditions de promiscuité et d’hygiène déplorables. Garantir la sécurité est toujours délicat. Mieux vaut, effectivement, laisser l’équipage en place s’en occuper et prendre le commandement du navire au dernier moment.

Les hippies, je n’y fais jamais attention. Ils sont tous fauchés et, s’ils ont un peu d’argent, c’est pour s’acheter de la drogue.

En conclusion, la cause de l’accident est « un incident technique survenu à haute altitude », ce qui ne veut pas dire grand-chose. Pour les familles, cela signifie en tout cas qu’elles ne sauront jamais rien.
Mais, si les Européens peuvent se contenter de ce genre de conclusion, il n’en est pas de même des Américains. Chez eux, on exige la vérité coûte que coûte.