Suiza-Ladybirdy: 1-0. KO par forfait abandon.
J'ai pourtant tenté de poursuivre ce livre en me persuadant de son potentiel puisque la majorité des lecteurs l'a encensé.
Non pas moyen. Je capitule.
Vulgarité, grossièreté, langage cru, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je pensais lire une belle histoire d'amour, je n'ai lu jusqu'à la moitié que des scènes de sexe bestiales qui commencent par un viol avec comme personnage phare un homme macho que j'ai détesté dés le départ. Peu de finesse au final dans ce monde d'hommes accros au sexe et aux femmes faciles. On ne fait pas l'amour, on baise. Une femme un peu ronde c'est une truie. Mais c’est quoi ça pour un roman ?
« Elle ne m'excitait plus, elle ressemblait vraiment à une grosse truie »
« Je la verrais, j'attendrais qu'elle sorte, je la coincerais et je la baiserais.
Peut-être même bien devant tout le monde. »
Si certains apprécient ce genre d'images crues dénuées d'émotions, tant mieux pour eux, de mon côté, ce roman m'a agacée, ennuyée et choquée.
J'abandonne donc milieu du livre car allergique à ce genre d'histoires pornographiques, bestiales, au milieu d'hommes alcooliques, où la femme est reléguée au rang d'object de consommation. Et ce roman est écrit par une femme. Quid ?
Si la finesse et la beauté se cachaient entre les lignes, je n'ai pas eu les codes pour les deviner.
Au suivant.
Commenter  J’apprécie         7429 Un agriculteur espagnol, maussade et violent, ne peut réfréner un désir violent pour une gamine du village, simplette et très sexy. Il la viole, apparemment elle aime, en tout cas elle en redemande. Il l'installe chez lui, elle devient sa compagne aimante et répand la douceur autour d'elle. Il a un cancer incurable et avant de mourir, il tue cette compagne qui attendait un enfant de lui.
Bon...
Comment dire ?...
L'atmosphère âpre de la Galice est forte et présente (mais n'importe quel territoire rural profond aurait fait l'affaire), l'agriculteur et ses copains forment un groupe entre « le coeur des hommes » et « les petits mouchoirs », et les scènes de sexe font passer le temps.
Pour le reste, y voir un roman d'amour m'a semblé excessif.
Les quelques traits d'humour (supposés alléger la tension entre les personnages, je suppose...) ne m'ont pas fait rire, j'ai noté des clichés et des stéréotypes en pagaille, au hasard : Suiza est une victime consentante qui prend son pied en étant violentée et en faisant le ménage (!), bourreau et mari aimant se confondent, et le machisme triomphant est célébré comme un art de vivre, et pour ces raisons entre autres, j'ai trouvé malsaines les relations entre Tomas et Suiza.
De toute évidence, ce roman ne contribuera pas à modifier le regard ni sur la culture du viol, ni sur les femmes, poupées sexy et éternels objets de convoitise, ni sur les hommes (ruraux ?), grossiers personnages guidés par leur sexe...
Lu dans le cadre des 68 premières fois, ce livre voyagera auprès des nombreux.ses lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure.
Commenter  J’apprécie         37